Partie 26

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Point de vue de Faïza

J'arrive au travail avec une mine de zombie, j'ai pas dormi de la nuit, je l'ai passé à me morfondre bêtement. Erdem me voit de l'autre bout du couloir et se dirige donc vers moi, j'hésite à le fuir, il risque d'avoir peur de ma tête.

Erdem: Salut ma beauté.

Moi: Salut.*sourire*

Lui: Tu m'as l'air fatiguée, ça va ?

Moi: Ouais, j'ai juste passé une mauvaise nuit et toi ?

Lui: Je vais bien. C'est toujours bon pour ce soir ?

Moi: Ce soir, demandais-je en cherchant de quoi il parlait. Ah ouiii, j'avais complètement zappé !

Lui: T'es la première femme qui oublie un rendez-vous avec moi, me dit-il en riant.

Moi: Désolée... J'étais prise pas trop de choses, j'avais vraiment oublié.

Lui: C'est pas grave, j'aime bien. Ça me change des profiteuses et des femmes qui en veulent qu'à mon argent. *rire* Tu veux qu'on reporte ça ?

Moi: Ça te gênerai pas ?

Lui: Nan absolument pas, on reporte à la semaine prochaine ?

Moi: Demain soir c'est parfait. Enfin je veux dire, si t'es libre...

Lui: Je devrais pouvoir arranger ça, je vais travailler, je te laisse.

[...]

Jamela: Tiens prends ta robe et enfile la tout de suite. Comme ça Sevda te maquille et moi je te coiffe, je vais regarder un tuto.

Je pars mettre ma magnifique robe vert émeraude qui s'arrête pile aux genoux. Je rejoins les filles qui me pomponnent comme si j'étais une poupée. J'étais super satisfaite du résultat, tout était parfait.

Sevda: Il manque quelque-chose...

Jamela: Ouais, je pense que ça doit être ça, s'écrie t-elle en ouvrant l'écrin en velours bleu dans lequel se trouvait le collier qu'Anouar m'avait offert.

Moi: Nan !

Elles me regardent toutes les deux avec de grands yeux, puis elles se regardent entre elles. Je sens un poids sur mon cœur.

Moi: C'est...c'est un cadeau d'Anouar et je peux pas le mettre pour un autre...

Jamela: Ah ouais c'est clair...

Sevda: C'est pas grave, tu dois bien avoir un autre collier.

Elle se fait couper par la sonnette de chez moi. On se regarde toutes les trois sans rien dire.

Jamela: Il devrait pas t'envoyer un message pour te demander de descendre comme n'importe quel mec ?

Sevda: C'est un Turc les filles, j'vous avais prévenu que c'était des grands romantiques. Attends-toi au grand jeu.

Je me bombarde de parfum, puis je pars ouvrir la porte. La première chose que je vois, c'est un énorme bouquet de roses rouges éclatantes.

Les fins heureuses n'existent pas [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant