Chapitre 23

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J'ai dû me lever plus tôt pour aller magasiner. J'étais donc seule, marchant dans les rues de la ville encore endormie, le soleil se levant tranquillement dans mon dos. Je cherchai du regard un magasin de robes. Vergo m'avait laissée une bourse de berrys dans ma chambre pour m'acheter la robe avec les accessoires. J'avais hâte de voir à quoi la soirée ressemblera. J'étais curieuse, en réalité.

J'eus une petite pensée pour Arimasu, ce qui s'était passé hier. Je m'attendais à tout, sauf à ça! Nous n'arrêtions pas de nous insulter et il ne semblait ne pas m'aimer du tout... Alors seulement penser qu'il pouvait m'aimer, c'était inconcevable!

"- Tu sais que c'est maintenant impossible d'aimer un pirate! Tu vas devenir une Marine! Laisse tomber ton passé merde! Tu vas encore plus souffrir et tu risques de te faire renvoyer s'ils savent que tu aimes un pirate!"

Ouais, je m'en fichais carrément. Je ne voulais pas mentir sur mon amour, je ne voulais pas t'oublier, Marco. Et j'espérais du fond du coeur que tu ne m'avais pas oubliée...

Mon regard se posa sur une robe en vitrine, et mon coeur bondit dans ma poitrine. MAIS ELLE ÉTAIT TELLEMENT JOLIE!!!!! Je rentrai vivement dans le magasin, une clochette tintant sur mon passage. Le visage d'une vieille femme se releva et me regarda avec surprise.

- Oh... Je ne m'attendais pas à une cliente de sitôt! sourit-elle.
- Oui, enfin... J'ai vu cette robe, dehors, et j'aimerais savoir le prix, fis-je en souriant à mon tour.

J'avais sur moi un million de berrys. Alors je n'aurais aucun problème à l'acheter...

- Ah... Celle-là, c'est ma plus belle! Elle m'a pris trois mois à la faire! Elle coûte donc trois millions de berrys.

Mes yeux s'exorbitèrent. TROIS MILLIONS!? Mes épaules s'affaissèrent et je soupirai de découragement.

- Oh... OK, merci madame.

Je décidai tout de même d'observer les autres robes de son magasin, pour ne pas paraître malpolie. Je souris devant la beauté de quelques-unes.

- Elles sont vraiment belles, vos robes, commentai-je. C'est vous qui les avez toutes fabriquées?
- Oui!
- Vous êtes incroyables.

J'en admirai une autre, regardai le prix, puis soupirai de découragement. Ça coûtait une fortune ici!

- Je crois que j'en ai une qui vous fera parfaitement, mon enfant, déclara alors la vieille dame.

Je me tournai vers elle, surprise. Elle sauta de son tabouret derrière son comptoir et s'avança vers une robe en particulier. Elle était rouge, plutôt simple, mais avec de jolies ornements au niveau du corset.

Je tombai sous son charme alors que la dame me la tendit avec précaution, avec des souliers argentés

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Je tombai sous son charme alors que la dame me la tendit avec précaution, avec des souliers argentés.

- Va l'essayer, sourit-elle.

Portgas D Ann [MODIFICATIONS EN COURS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant