Chapitre 5

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Après une bonne partie de la matinée enfermée dans son bureau, Zara avait réussi à retrouver un peu de calme dans sa chambre, mais les désirs de l'homme, étaient de la folie pure et dure, avec la ferme intention de donner un mariage sortie tout droit d'un conte à faire rêver plus d'une femme, il s'était montré déterminer.

Assise depuis plus d'une heure en essayant de trouver l'inspiration, elle s'était levée pour se dégourdir les jambes en marchant jusqu'à la fenêtre pour réfléchir à sa situation quelque peu embarrassante.

- alors ça avance demanda cette voix qu'elle avait quitté il y a peu.

Tournant sa tête dans sa direction, elle le regardait les mains dans les poches entrer dans la pièce.

- je croyais que vous ne vouliez pas que votre mariage se fasse en un jour intima Zara en se rasseyant.

- en effet mais j'aimerais savoir si les instructions que je vous ai donné vous aide.

Tournant sa feuille pour cacher ses premières esquisses, Zara faisait semblant de dessiner.

- c'était très clair rassurez-vous répondit Zara.

Les pas lourds et lents de l'homme c'étaient rapprochés peu à peu.

- je peux jeter un œil ?

Posant ses mains sur le papier abîmé, Zara tentait de le cacher.

- non, c'est n'est pas fini. Protesta cette dernière alors qu'il s'était penché au-dessus d'elle en laissant son odeur l'enivré.

Visiblement agacé, il s'était redressé en laissant sa hauteur la dominer.

- vous n'êtes pas professionnelle Fit-il remarquer d'un ton sec.

- oh mais qui a dit que j'étais professionnelle ? C'est vous qui souhaitez mon aide ainsi je pourrais parfaitement tout arrêter nous ne sommes pas sous contrat il me semble s'indigna la jeune femme sans le regarder les mains toujours plaqués sur ses croquis hideux.

- seriez-vous en train de faire l'enfant avança ce dernier en la forçant à relever la tête face à une telle supposition.

Fronçant des sourcils, Zara essayait de ne pas ciller.

- prenait ma façon de voir les choses comme bon vous semble monsieur.

- monsieur répéta Ziad les poings serrés, je pense que Ziad serait plus judicieux si vous voyez ce que je veux dire.

Sans un mot Zara voyait sur le côté ses hanches se rapprocher avant qu'il ne se ravise.

- je reviendrais plus tard annonça-t-il d'un ton bourru.

Soufflant une fois seule, Zara avait retiré ses mains moites sur la feuille en y voyant ses doigts estomper ses œuvres ridicules qui ne ressembler pas à ce qu'elle avait l'habitude de créer sans le moindre mal, posant ses mains sur sa tête douloureuse, Zara entendait la porte s'ouvrir une seconde fois.

- si vous n'arrêtez pas de m'importuner je ne vais y arrivé déclara Zara en se retournant pour découvrir sa sœur sur le seuil de la porte.

- Ebeline qu'elle bonne surprise...

Pénétrant dans la pièce, elle avait refermé la porte.

- nous savons toute les deux que ta présence me dérange Zara pourquoi resté ?

Face à son ton sec, Zara s'était levé en joignant ses mains devant elle.

- j'ai pris un engagement je dois le tenir.

- qu'elle engagement ? Ziad fait ça par pitié parce que j'ai étais trop stupide pour vous rendre cette argent avant qu'il ne fouille dans ma vie confessa cette dernière en riant sèchement.

Secoué par ses paroles indignes de la sœur qu'elle avait gardé en tête dans ses vagues souvenir d'enfance, Zara avait ravalé sa colère.

- et bien je vais continuer mon travail dans la pitié.

- oh je t'en prie Zara ! Je sais comment je veux mon mariage je n'ai pas besoin de toi pour le planifier riposta cette dernier.

Respirant profondément, Zara au bord de l'explosion sentait la colère grandir en elle.

- ce n'est pas moi qui ai demandé à faire tout sa figure toi !

- ce que tu fais est inutile, tu gaspille ton pauvre temps puisque je l'organise moi-même ce mariage ! Gronda celle-ci en passant ses cheveux coupés au carré derrière son épaule d'un mouvement de tête.

- ce n'est pas ce que ton fiancé m'a dit puisque c'est lui qui....

- je viens de te dire qu'il faisait ça uniquement pour l'honneur, Ziad est un homme fière qui aime ne pas laisser une ridicule affaire lui faire défaut.

Croisant les bras contre sa poitrine, elle l'avait regardé d'un air lassé en soupirant.

- ma pauvre Zara tu es encore plus stupide que dans mes souvenirs.

La colère c'était subitement transformé en une peine profonde.

- et toi tu es devenue ignoble. Cracha Zara en partant s'asseoir pour cacher ses larmes apparentes.

- va-t'en Ebeline..

La porte claqué, Zara s'était laissé submerger par le chagrin en laissant sa peine se poser sur la feuille blanche.

Après des heures à réfléchir tout en dessinant, Zara avait fini par trouver la porte qu'elle avait franchis plus tôt dans la journée en ne prenant pas la peine de frapper, elle l'avait ouverte en cherchant son tortionnaire des yeux sans le trouver, déposant les feuilles sur son bureau, Zara était partie se réfugier dans sa chambre.


Une mariée dans le désert ( Les frères du désert Tome 2  )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant