Les jambes en souffrances, Zara s'était allongée en se replongeant dans ce début de journée mouvementé avec beaucoup de mal à déchiffrer l'attitude de l'homme. Quelque chose en lui l'attirer comme un aiment et Zara cherchait à se l'interdire, n'était-il pas un Prince vivant dans un palais qui ne cherchait qu'à préparer son mariage ? Avec sa sœur de surcroît.
Secouant de la tête en cachant son visage, Zara avait l'envie furieuse de se gifler.
- Zara ? Dit une voix masculine
Sursautant en posant un cri de frayeur dans la même seconde, elle s'était redressé une main sur son cœur.
- par pitié cessez de surgir de nulle part !
Se tenant sur le pas de la porte accoutumé d'une tenue traditionnelle qui le rendait encore plus séduisant, Zara avait détourné le regard.
- pardonnez-moi je ne voulais pas vous faire peur.
Elle l'avait quitté il y avait peine deux heures et voilà qu'il revenait la perturber dans ses pensées bien assez en pagaille comme ça.
Prenant place sur le lit, Zara ne pouvait pas protester car ce lit, cette chambre lui appartenait. Malgré la distance qui les séparer elle avait l'impression qu'il l'a touché.
- votre mère a téléphoné elle voulait savoir comment sa fille se sentait et si la chaleur était supportable.
La chaleur du désert oui mais sa chaleur humaine qu'il dégageait non pensa Zara avant de répondre.
- oui je commence à m'y faire.
- demain je tiens quand même à ce que vous preniez le soin de vous mettre de la crème avant de sortir commença-t-il d'un ton ferme. Ainsi qu'une robe ou une jupe longue si le soleil s'attaque à vos jambes ça risquerait d'être douloureux.
Prenant ses conseils très au sérieux, Zara avait acquiescé.
- pas de cotons mettez un tissu.... comme celui-ci. Acheva-t-il en accrochant un bout de sa robe entre ses mains.
Ne laissant rien paraître, Zara sentait l'élastique de sa jupe faire pression sur sa taille à force qu'il ne tire dessus.
- bien alors je vous laisse déclara-t-il en lâchant sa jupe et se leva.
Se mettant sur ses genoux, elle l'avait retenue en saisissant son avant-bras.
- attendez ! Puis-je appeler ma mère ?
Fasse à se contact physique sans doute le premier, Zara avait retiré sa main intimidée.
- Zara vous pouvez l'appelez autant de fois que vous le souhaitez votre téléphone ne vous a pas était retiré il me semble.
Se laissant tomber sur le lit, Zara avait soufflé.
- vous pensez que je vous implore pour le plaisir mon téléphone ne passe pas à chaque fois que je téléphone, je peine à entendre ma mère et même Bella.
- suivez-moi dit-il d'un mouvement de tête.
Le suivant sans avoir pris la peine de mettre ses chaussures, Zara sentait son parfum glissé dans son nez en la laissant frissonnante.
- voilà allez-y
Prenant place dans son fauteuil, il s'était légèrement décalé pour la laisser faire le tour de son bureau. Attrapant le combiné prête à composer le numéro, elle s'était figée en y voyant un nombre considérable de touche, d'un doigt hésitant elle cherchait où appuyer.
- ni de moquerie, ni d'ironie s'il vous plait mais comment fait-on pour....
S'arrêtant sur ses mots, Zara avait tourné son regard en restant immobile et consterné en le voyant sourire.
- vous l'avez fait exprès ! S'indigna Zara.
Souriant fièrement de l'avoir laissé se ridiculiser, il avait composé le numéro en laissant Zara perplexe au vue de sa rapidité sans qu'elle le lui ait dit.
Collant le combiné contre son oreille, Zara l'avait vu se carrer dans son fauteuil.
- désirez-vous passer ce coup de fil sur mes genoux ?
Lâchant un cri d'indignation, Zara se sentait s'empourprée peu à peu en le foudroyant du regard car si cette question semblait être un défi, elle s'était vue subitement dans une pensée très créative se lover contre lui.
Grâce au ciel sa mère avait rapidement répondu, tenant avec elle une conversation retenue en le sachant à quelques centimètres, Zara avait raccroché en se retournant en posant ses mains sur son bureau.
- je suis sûr que vous aviez envie d'en dire plus à votre mère avança-t-il les yeux plissés.
- comme quoi ?
Se levant lentement en laissant son corps redresser chaque seconde, il s'était avancé en l'obligeant presque à s'asseoir sur son bureau.
- je ne sais pas, je suis sûr que vous aviez envie de dire tout ce que vous pensiez de moi.
- alors c'est l'image que vous avez fait de moi qui semble faussé car je ne suis pas ce genre de personne à faire une telle chose rétorqua-t-elle déçu qu'il puisse penser ça d'elle. Je laisse les gens juger à leurs façons sans les inciter à détester une personne.
Le visage fermé, il s'était écarté d'elle.
- êtes-vous en train de me dire que vous me détestez ?
- bien-sûr que non c'était un exemple.
Passant sur le côté un pincement au cœur, Zara avait perdu l'envie de sourire.
- merci pour cet appel.
L'attrapant par le coude en l'empêchant de passer, il avait enfoncé ses yeux dans les siens.
- j'ai étais patient depuis une semaine en vous laissant manger seule dans votre suite mais à partir de demain vous dîner avec moi profité de votre dernier repas de ce soir.
Lâchant sa prise, il s'était enfoncé dans les recoins de son bureau sombre en la laissant seule.
VOUS LISEZ
Une mariée dans le désert ( Les frères du désert Tome 2 )
RomanceS'envolant d'Italie à contre cœur pour le mariage de sa sœur, Zara se voit dans le l'obligation de mettre du cœur à l'ouvrage dans l'organisation après la générosité qu'a fait preuve le prince Alchmadi, mais elle n'avait pas prévu de tomber en amou...