Une mariée dans le désert ( Les frères du désert Tome 2 )

Chapitre 35

Posant ses mains sur la vitre en regardant les délices du désert, Zara avait prit sa respiration avant de la bloquer.

- un peu de courage Zara se dit-elle à elle-même.

- Zara ?

Se retournant trop vite, Zara avait crû que son cœur allait lâcher quand il était rentré dans la chambre dans sa tenue traditionnel. Sur le point de pleurer comme elle n'avait de cesse de faire depuis l'annonce de sa grossesse, elle avait baissé les yeux sur sa robe ample en se demandant s'il fallait lui dire.

Elle n'était plus sûre.

- que regardes-tu comme ça ?

- les préparatifs, je me demandais pourquoi personnes n'avait posé l'arc des orchidées.

Avançant jusqu'à elle sourire aux lèvres, Zara se retenait de lui demander de le retirer de son visage rapidement.

- parce que j'en ai décidé autrement, je désire que ce soit plus sobre. Expliqua en posant une orchidée blanche sur le lit.

- sobre ? Répéta-t-elle

- oui Zahim et Bella seront les seuls présents.

Avalant péniblement, Zara sentait son cœur se serrer un peu plus chaque seconde.

- mais tout ce que tu m'as fait faire n'a servie à rien.

- oh que si !

- non puisque...... peu importe Ziad il faut que je te parle promet moi...

- et moi j'ai besoin de savoir quelque chose coupa-t-il en laissant un léger écart entre eux.

- quoi ?

Dans un moment pénible et insupportable, Zara attendait qu'il parle.

- aime-tu où as-tu déjà aimé se Josh ?

Battant des cils rapidement, Zara s'attendait à tout sauf à ça. La mine déconfite elle avait baissé la tête.

- non puisqu'il n'existe pas marmonna Zara

- quoi ? Souffla-t-il les sourcils froncés.

Se mordant la lèvre en peinant à le regarder honteuse, elle avait joint ses mains devant elle.

- je l'ai inventé.

- on peut savoir pourquoi ? Demanda Ziad partagé entre le soulagement et l'incompréhension.

Poussant un râle elle s'était retournée.

- ma sœur n'arrêtait pas m'exposer son bonheur, j'étais jalouse alors je lui ai fait laisser entendre que j'avais un fiancé et pour qu'elle cesse de penser que je suis une pauvre fille caler dans un coin de sa chambre à bouquiner.

- et au lieu de m'en parler tu as préférait me laisser croire une telle chose. Avança-t-il furieux.

- oui parce que je pensais que....

- bon sang Zara !

- écoute Ziad oublions ça déclara-t-elle en se retournant. Il y a plus important il faut que je te dise avant que tu sois en retard que....

- tu as raison je vais être en retard et toi aussi il faut enfiler ta robe.

Dans une tempête d'émotions négatives et furieuse qu'il ne la laisse pas parler, il était parti dans son salon privé en la laissant à bout de nerf.

- mais il faut que je te parle ! Gronda Zara en tapant du pied les poings serrés.

- plus tard chérie....

Ouvrant les yeux qu'elle serrait depuis plusieurs secondes, Zara avait laissé ses mots au bout de ses lèvres quand il était revenu avec la robe qu'il lui avait offerte en la déposant sur le lit.

- mais qu'es ce que tu fais....

- je prépare la robe de ma future femme.

- mais enfin qu'es ce que tu racontes ! S'écria-t-elle en trépignant sur place.

- tu ne comprends toujours pas Zara.

- tout ce que je comprends c'est que...

- je t'aime Zara.

Immobile submergée par l'émotion d'entendre ses deux petits mots qui malgré le temps qu'il fallait pour les prononcer était si fort, Zara avait porté ses mains sur sa bouche.

- c'est toi que je veux ainsi tu n'as pas compris que je mentais tout le travail que tu as accompli n'était qu'un moyen de te retenir jusqu'à ce jour.

Incapable de retenir ses larmes, Zara avait secoué de la tête les mains posées son front.

- tu m'as piégé ? Souffla-t-elle en réfléchissant à tout ce qu'il venait de lui dire.

- allons, Zara je ne pense pas que ce soit le mot adéquat, j'ai retenu la femme que j'aime en la faisant quelque peu participer à son propre mariage rectifia ce dernier en déposant un baiser sur son front.

Le visage pris en coupe Zara fixait ses iris la vision troublés.

- mai... mais Ebeline ?

- je l'ai fait disparaître déclara-t-il d'une voix désintéressée en la laissant écarlate.

- tu l'as tué ?

Éclatant de rire en basculant sa tête en arrière, il était parti dans un fou rire au plus grand malheur de Zara qui venait de se rendre compte de sa bêtise.

- Ziad je t'en prie ! Implora-t-elle pour qui cesse.

Se raclant la gorge, il avait repris son sérieux.

- elle est partie s'installer à New-York je lui ai fait dont d'un appartement en retour.... ne plus jamais entendre parler d'elle au risque que je brise chacune de ses chances en la discréditant auprès de ses futurs patrons.

- Ziad mais.....

- Zara je ne veux que toi je veux faire ma vie avec toi devient ma femme.

Les mains tremblantes, elles les avaient posés sur son torse.

- tu m'aime vraiment ?

- depuis le premier jour. Répondit-il si fermement que Zara pensait rêver.

D'un baiser passionné, il avait scellé ce qu'elle désirait depuis des semaines.

A peine remise de tant bonheur deux femmes étaient rentrées.

- de l'aide pour te préparer expliqua Ziad en allant chercher l'orchidée. Tout ce que tu as faire c'est de les laisser faire murmura-t-il en glissant la fleur dans ses cheveux. Rejoint moi vite....

Trop heureuse pour dire quoi que ce soit, Zara était déjà prise à partie par l'une des femmes qui avait détaché ses cheveux.

- Zara que voulais-tu me dire ? Demanda-t-il prêt à sortir de la chambre.

Voulant garder sa surprise pour ce soir, Zara avait secoué de la tête en souriant.

- que je t'aime.

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