Une mariée dans le désert ( Les frères du désert Tome 2 )

Chapitre 31

La tête posée contre son torse, Zara peinait à bouger son corps pris au piège contre lui, relevant le menton sans mouvement brusque Zara s'était figé en apercevant les yeux de l'homme grand ouvert.

- je préfère prévenir toute fuite déclarai-t-il.

Et Zara avait compris rapidement de quoi il parlait.

- je n'avais pas l'intention de fuir murmura Zara en reposant sa tête contre lui.

- je l'espère bien mon ange...

Fermant les yeux à ses mots qui peut-être pour lui semblait banal, Zara avait flanché quelques secondes avant d'ouvrir les yeux.

- c'est mal ce qu'on fait...

Basculant le corps de Zara, Ziad avait mis sa jambe sur les siennes de façon à ce qu'elle ne lui échappe pas.

- arrête de réfléchir je t'en prie Zara !

- je ne pas m'en empêcher, je suis désolé.

Bloquée sous l'homme, Zara avait besoin de lui dire ce qu'elle ressentait face à cette situation, mais il n'était visiblement pas de cet avis.

Sortant du lit, nu, il était partit un bref instant en revenant vêtue d'un pantalon.

Se redressant en cachant son corps à l'aide de sa main, Zara le regardait s'approcher d'elle en posant un genou sur le lit.

- vois les choses comme elles le sont reprit-elle techniquement tu es mon beau-frère.

- Zara tu cherches à me mettre en colère?

- non,  je cherche à te faire comprendre ce que tu rejettes, tu vas te marier dans quelques semaines, rétorqua Zara.

- assez Zara ! Rugit ce dernier dans un murmure.

Se laissant tomber sur le matelas moelleux, Zara avait soufflé avant qu'il ne se remette sur elle pour caresser son visage.

- fait-moi confiance Zara...

- j'ai fait confiance à mon père et il est partit sans se retourner.

- je ne suis pas ton père fait-moi confiance.

Réticente, Zara avait fermé les yeux, la peur au ventre de souffrir. Devait-elle lui faire confiance ?

En pleine réflexions, elle avait posé ses mains sur ses épaules. Sur le point de lui dire tout ce qu'elle ressentait, Zara avait fait marche arrière de peur qu'il n'ait pas les même sentiments pour elle. Ce mariage aurait lieux et sonnera comme les carillons d'une église la fin de son rêve. Le mieux pour elle c'était de continuer d'être heureuse jusqu'à leur séparation inévitable.

- je te fais confiance finit-elle par dire.

Lui souriant satisfait, il l'avait embrasé avant qu'il ne soit coupé par un bruit venant de son ventre.

- tu as faim ?

- oui très je n'ai pas beaucoup mangé hier soir confia-t-elle.

- alors il faut régler ça au plus vite.