Une mariée dans le désert ( Les frères du désert Tome 2 )

Chapitre 22

Dans la voiture, Zara serrait contre sa poitrine la housse qui protéger la robe qu'elle ne porterait sans doute jamais, les yeux difficilement ouvert elle avait retenu ses larmes en réalisant pas à pas ce qu'il lui arrivait et ce n'était rien d'autre que de l'amour, elle était tombé en amour pour un homme trop connus et trop irréel pour envisageait ce que toute femme rêverait d'avoir. Et pour terminer en beauté son malheur il serait bientôt marié à sa sœur.

- Ebeline est partit faire les boutiques pour répondre à votre question de tout à l'heure lança-t-il.

Passant une main furtivement sur son visage pour vérifier s'il y n'avait pas de larmes, elle avait tourné sa tête en souriant difficilement.

- bien.

Finissant par arriver à l'hôtel, Ziad avait pris soin de faire une entrée discrète.

- allez jusqu'à la suite, Zara je dois régler deux trois détail à l'accueil.

Attrapant la carte qu'il lui tendait sans attendre elle avait rejoint les ascenseurs.

Une fois dedans en écoutant les machines faire de sa monté un moment trop court pour laisser le chagrin éclater, elle marchait dans le couloir en fixant le tapis les yeux larmoyant avant de brusquement être contrainte de se cacher contre le mur, en essayant de savoir si elle n'avait pas des hallucination en voyant sa sœur en compagnie d'un homme répugnant s'entrelacer comme deux amants.

Portant une main à sa bouche, elle était prise d'une violente colère de la voir sans scrupule faire dans la tromperie.

Jetant des coups d'œil dans le couloir inverse prête à occuper Ziad s'il venait à faire son apparition, Zara avait grimacé de dégoût en voyant sa sœur se pavaner devant l'homme en lui donnant la nette impression qu'elle en rajouter.

La tirant par le bras après cette scène dégoûtante, Zara s'était mis devant elle.

- je te savais ignoble mais pas au point de faire des infidélités !

Remontant sa poitrine en se raclant la gorge, elle l'avait foudroyé du regard.

- tu crois qu'il ne le fait pas lui rétorqua-t-elle fièrement.

- non !

- je t'en prie Zara, Ziad et du genre à mettre deux femmes dans la même nuit dans son lit.

Battant des cils en cachant la blessure qui c'était logé dans sa poitrine, Zara avait repris.

- je n'ai pas vue l'once d'une femme depuis que je séjourne chez lui fit-elle remarquer pour se rassurer elle-même.

- c'est un homme désiré par tellement de femmes que s'en m'en donne mal à la tête chantonna celle-ci en levant le menton.

- tu vas devenir une princesse tu dois te comporter comme telle Ebeline !

- as-tu l'intention de lui dire ce que tu as vue ?

Etait-elle comme ça ? Sa personnalité généreuse et la gentillesse transmise par sa mère lui donnait le droit de rapporter une telle chose ? Zara ignorait ce qu'elle avait le droit de faire.

- tu devrais réfléchir Zara avant de faire une chose regrettable un vol est vite arrivé.

- un vol ? Répéta Zara sans comprendre.

- ça serait tellement fâcheux qu'un joyau de la famille Royal disparaisse malencontreusement.

Serrant la housse dans sa main en grimaçant, Zara sentait les palpitations de son cœur cogner contre ses tempes.

- tu me menace ?

- je ne mettrais pas longtemps à te faire accuser il n'hésiterait pas une seconde à te mettre en prison.

Reculant contre le mur en ne cachant pas sa peur qu'elle en soit capable, elle lui avait lancé un sourire en coin en essuyant son rouge à lèvres qui avait débordé fièrement.

Restant collé au mur, Zara en soufflant longtemps elle avait l'impression d'être piégé de tous les côtés, d'abord par son pathétique mensonge en passant par les menaces de sa sœur pour finir par être éprise d'un homme vraisemblablement volatile.

- Zara ?

Sursautant en portant une main sur son cœur, elle s'était reculée.

- vous m'avez fait peur !

- que faite vous dans le couloir la carte ne marche pas ?

Regardant celle-ci dans sa main, Zara avait relevé la tête déconfite.

- j... je ne trouve pas la suite je suis perdue bafouilla-t-elle.

- vous êtes juste en face Zara. Répondit-il en pointant la porte du doigt.

- oh bah ça alors ! Qu'elle gourde je fais.

Glissant la carte à plusieurs reprises pour ouvrir la porte Zara tentait d'actionner la poignée avec acharnement.

La main de l'homme c'était glissé sur son bras pour se saisir de la carte qu'elle torturait.

- c'est mieux dans l'autre sens murmura-t-il dans un souffle.

Entrant dans la suite, Zara cherchait sa chambre des yeux en se trompant de côté à plusieurs reprises.

- Zara êtes-vous malade ? Vous souffrez ?

Les sourcils froncés, il s'était mis devant elle en laissant son costard noir faire de nouveau sensations, en permettant à ses joues de se colorer.

- non enfin quelle idée bredouilla Zara en laissant ses lèvres se refermer machinalement.

- vous semblez bouleversée...

- oui bouleversée de vous avoir laissé acheter cette robe répondit-elle pour éloigner l'homme de la vrai raison qui la ronger de l'intérieur.

- je vous avais pourtant dit de ne pas protester.

- je... je ne peux pas m'en empêcher.

Posant une main sur son visage, Zara avait sentie des frissons parcourir sa nuque.

- voyer ça comme une façon de me faire pardonnez d'avoir manqué de douceur l'autre fois.

Incapable de répondre, Zara avait fermé les yeux un court instant avant qu'il n'enlève sa main en la laissant retomber.

Le contournant pour rejoindre sa chambre, Zara s'était effondré sur son lit avec sa robe de mariée inutile.