Une mariée dans le désert ( Les frères du désert Tome 2 )

Chapitre 18

Peinant à se concentrer, Zara commençait à dessiner la salle réception en sursautant à l'ouverture des portes de sa chambre qui avaient claqués contre les murs, comme une mer déchainée se cognant contre les rochers.

Sans avoir le temps de dire quoi que ce soit, Ziad avait pénétré dans la chambre en fonçant droit sur elle pour poser ses mains de chaque côté de la table violement.

- je viens d'apprendre que vous étiez fiancée !

Les mains moites, le cœur battant à tout rompre, Zara avait tressaillit face à son ton sévère.

- les nouvelles vont vite fit-elle remarquer la gorge noué piégé par les deux bras qui l'empêcher de fuir.

- vous n'imaginez pas le temps minime qu'il a fallu à votre sœur pour laisser cette rumeur courir dans mon..... Palais siffla ce dernier en insistant sur les deux derniers mots.

- ce n'est pas une rumeur c'est la vérité rétorqua Zara péniblement.

- vous mentez....

Basculant sa tête sur le côté, elle s'était retrouvée à quelques centimètres de son visage assombri.

- non pas du tout !

- je peux le ressentir vous mentez.

Comme un combat perdu d'avance, Zara affrontait son regard avec difficulté.

- Josh est une pure réalité !

- vous n'avez même pas de bague de fiançailles cracha-t-il aussi rapidement que Zara en était affaibli.

- on n'est pas tous riche comme vous ! Riposta Zara la mine déconfite.

- il ne vous mérite pas ! Rugit ce dernier si sévèrement que Zara avait perdu le souffle suffisant pour rétorquer.

- vous ne le connaissez pas rétorqua Zara en dernier recours.

Elle non plus ne le connaissait pas d'ailleurs pensa-t-elle.

- alors pourquoi il n'est pas avec vous avança ce dernier en arrachant la feuille qu'elle tentait de tirer qui s'était logé sous sa main viril en l'écrasant dans son poing.

- par... parce que il travail figurez-vous bégaya-t-elle.

- on peut savoir où ?

Aidée de ses pieds, elle avait poussé sa chaise pour se lever en l'obligeant à lâcher la table, malgré sa force tenace, elle était passée sous son bras en reculant.

- ça ne vous regarde pas...

Reculant jusqu'à la poutre, Zara avait buté contre celle-ci à force qu'il ne s'avance, posant un bras au-dessus de sa tête il s'était penché un éclair de rage dans ses yeux gris ciel d'un brouillard épais en plein jour.

- je vais découvrir que vous mentez Zara ce n'est qu'une question de temps, susurra ce dernier d'un ton menaçant en laissant cette voix obscure devenir audible sur le moment.

Se redressant lentement, il était resté devant elle avant de disparaître sans se donner la peine de refermer les portes.

Relâchant toute l'air qu'elle avait bloqué dans sa poitrine, Zara s'était appuyée sur le mur en écoutant des pas vif revenir à la charge.

- préparer quelques affaires demain nous partons.

Sans pouvoir protester, il s'en était allé.

Marchant à tout à allure dans le couloir, Ziad dans un état incontrôlable avait ordonné les fermetures des portes qui muraient son palais pour avertir toute possibilité qu'elle puisse s'en aller, écrasant son poing sur son bureau Ziad s'était vue tremblé de rage en refusant d'y croire. Fiancée ? Impossible ! Déclarant à son bras droit un état d'urgence, il n'avait pas mis longtemps à ordonner d'éplucher la vie de Zara en commençant par sa mère.

- allô ?

- c'est Ziad madame désolé de vous déranger. Fermant les yeux en reprenant une voix plus posé Ziad s'était raidi d'avance.

- ma fille va...

- bien rassurez-vous. Interrompit-il en l'écoutant pousser un soupir de soulagement.

- j'avais une question à vous poser ça concerne Zara commença-t-il. Elle a confié à sa sœur qu'elle était fiancé est ce que.....

N'ayant pas la force de continuer, Ziad attendait sa réponse, impatient.

- je ne saurais vous réponde répondit cette dernière enthousiasme à l'autre bout du fil à son plus grand désarroi. Zara à toujours souhaité me faire la surprise le moment venue avait-elle poursuivi en joie, une joie que Ziad avait eu peine à avaler.

- ma douce fille serait-elle en train de me préparer une grande surprise ? S'écria-t-elle.

- je l'ignore répondit-il d'une voix rocailleuse.

Glissant ses amitiés à cette dernière, Ziad avait raccroché submergé par la jalousie et la colère en cherchant un moyen de contrer ce qui venait de se mettre en travers de son chemin.

�睬t��lc