Chapitre 36

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Écrasant son ventre naissant avec ses mains la respiration coupé, Zara avait entendu la fin de son calvaire au moment où la fermeture avait cédé.

- oh mademoiselle je suis désolé !

Éclatant sur l'instant en sanglot, Zara avait secoué de la tête désespérée.

- oh ce n'est pas vrai souffla-t-elle

- c'est juste un petit accrochage s'écria l'une des femmes en essayant de rafistoler les dégâts.

- c'est fichu laisser tomber déclara Zara en soulevant la traine pour se laissait tomber sur le lit.

Assaillie par ses hormones taquins qui prenaient plaisir à la faire pleurer, Zara cherchait un peu d'air en agitant sa main devant son visage.

Les mains dans le dos, Ziad fixait l'horloge nerveux de voire tant de minutes passaient sans la voir arriver.

Et la confirmation de ses inquiétudes c'était fait quand son frère avait donné une chaise à sa femme peinant à rester debout.

- Bella dite moi que c'est normal qu'elle prenne autant de temps.

- une femme aime des fois se faire désirer déclara-t-elle en se levant.

- je peux monter voir ajouta-t-elle.

Portant l'une des mains de la jeune femme à ses lèvres, Zahim ne semblait pas de cet avis.

- j'ai dû faire preuve de beaucoup de sang froid pour canaliser mon inquiétude quand tu as descendu les cinquante-huit marche du hall de notre maison, je doute d'être en mesure de te laisser en monter une cinquantaine de plus confia Zahim.

Souriant à sa remarque la jeune femme avait posé sa main libérée sur son ventre.

Face à tant de bonheur, Ziad voyait le siens lui échapper à chaque fois que l'aiguille de l'horloge se déplacer un peu plus.

Le cœur en passe d'éclater, ce cœur avant froid et glacial frapper contre ses tempes quand l'une des femmes censé être avec Zara c'était mise à courir vers eux.

- elle vous réclame votre majesté.

Ne perdant pas en seconde, Ziad s'était élancé dans le couloir.

Jetant un regard sur l'autre femme qui c'était incliné à côté de la porte, Ziad était entré en trombe en la trouvant effondrée sur le lit.

- chérie que ce passe-t-il ?

Posant un genou à terre, il avait pris l'une de ses mains.

- il faut annuler la cérémonie déclara-t-elle en reniflant.

Comme un coup de poignard en plein cœur, Ziad, la vision rétractée, était sur le point de répondre.

- j'ai déchiré la robe. Reprit-elle je suis désolé.

D'abord soulagé, il avait fixé la déchirure sur le côté.

- ça ne fait rien mon ange ne pleure pas.

- si je suis grosse oh j'ai tout gâché. Pleurnicha-t-elle.

- le mariage n'est qu'une formalité Zara rien ne m'empêchera de t'aimer.

- cela voudrait dire que tu as fait tout ça pour rien rétorqua Zara en se mouchant.

Passant une main sur sa bouche, Ziad se retenait de rire face à la mine boudeuse et irrésistible de sa bien aimé.

- non Zara je peux te l'assurer mais je commence à me demander si je ne me suis pas montré trop stressant pour toi c'est peut-être ça qui...

- oh non coupa Zara en posant ses mains sur son visage imposant. Tu n'y es pour rien.... enfin si un petit peu.

Fronçant dans sourcils, Ziad la regardait perplexe de connaître la raison de son implication dans son chagrin.

- j'aurais pût porter cette robe si je ne portais pas ton bébé.

- quoi tu es enceinte ?

Les muscles douloureux, Ziad s'était redressé d'un bon pour l'aider à se lever, il avait baissé sa robe en la laissant presque nue devant lui.

Posant une main sur la petite bosse qui n'était sans nul doute la présence de son enfant Ziad avait relevé son regard sur Zara les yeux larmoyant de bonheur.

- chérie c'est merveilleux.

- tu es content enfin tu en veux un maintenant ce n'est pas trop tôt ?

- c'est le moment parfait tu me donne plus que j'avais désiré assura Ziad en embrassant ses lèvres passionnément.

Basculant sa tête, Zara sentait les larmes le piqué encore les yeux en ne maîtrisant plus rien.

- Zara cesse de pleurer je t'en prie chuchota-t-il en posant un baiser sur son nez.

- je n'y arrive pas les hormones me font pleurer tout le temps je....

Souriant dans l'incapacité de se retenir en écoutant les petite couinements de sa femme, Ziad devenait fou d'elle un peu plus.

- oh Ziad promet moi de m'aimer toujours quand le bébé aura écarté tous mes organes et que je ne serais rien de plus qu'une.... baleine.

Riant à s'en décrocher la mâchoire, Ziad avait glissé une main dans son dos et Zara s'était mise sur la pointe des pieds.

- petit un je doute fort que tu deviennes grosse et deuxièmement même si cela devait arriver tu seras et restera l'unique femme de ma vie. 

Une mariée dans le désert ( Les frères du désert Tome 2  )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant