Une mariée dans le désert ( Les frères du désert Tome 2 )

Chapitre 30

La nuit tombait, Zara rassemblait ses bouquins sur la commode qui bordait son lit en réfléchissant lequel choisir sans y parvenir, car elle avait l'impression d'avoir contrarié Ziad qui ne c'était pas montré depuis leur discussion.

Respirant difficilement en regardant la jeune femme depuis le pas de la porte, Ziad sentait ses muscles devenir douloureux en déposant ses yeux sur ses cheveux détaché, vêtu d'un peignoir en soie dont les manches amples laissaient la ceinture cintrer sa taille fine.

- j'ai regardé vos croquis lança Ziad pour la première fois nerveux.

D'un mouvement fluide et délicat, elle avait détourné son corps en laissant ses yeux bleus faire l'effet qu'il redoutait.

- alors ?

- alors je m'en tiens à ce que je dis depuis le début.

L'air désespérée, elle s'était avancé d'un mètre en frottant son bras.

- je pensais bien faire je....

- venez, j'ai quelque chose à vous montrer.

D'abord hésitante, elle avait fini par le suivre.

La lumière rouge tamisé dans le couloir donnait à la pièce un aspect de conte des mille et une nuit et Zara avait instinctivement serré la ceinture de son peignoir pour prévenir toute tentation.

Entrant d'un pas lent dans une pièce toute nouvelle, Zara montait les marches les joues rouges en voyant un lit d'une dimension conséquente lui faire comprendre très vite qu'elle se trouvait dans son antre.

Le suivant le cœur battant encore plus fort chaque seconde, Zara s'était retrouvée devant un tableau en restant bouche bée.

- voici mes parents à leur mariage.

Scrutant chaque détail sublime de la photo, Zara n'avait pas mis longtemps à savoir à qui Ziad ressemblait en voyant son père s'imposer d'un simple regard sur la photo.

- ils sont très beau votre mère était très belle.

- je veux que mon mariage ressemble à ça expliqua-t-il je veux avoir le même regard que mon père l'avait pour ma mère vous comprenez Zara ?

Les yeux dans les yeux, elle avait hoché de la tête avant de reporter son attention sur le portrait.

- vous le pensiez Zara ?

- q... quoi, bredouilla Zara en relevant la tête.

- ce que vous m'avez dit l'autre jour vous le pensiez ?

- vous avez mal compris je....

- est ce que j'ai été un piètre partenaire ?

- non ! s'écria Zara un peu trop fort en n'ayant aucune envie de le blesser. Vous étiez à la fois féroce et doux et c'était merveilleux mais je n'ai pas aimé votre comportement du lendemain, j'avais l'impression d'être humiliée.

Reportant son regard sur ses parents, Ziad voyait la jeune femme sangloter.

Tournant son visage à l'aide de ses mains, Ziad s'était approché de son front pour y déposer un baiser.

- j'ai eu peur de vous avoir fait du mal est-ce légitime ?

- oui bien-sûr répondit-elle dans un souffle en dégageant son visage pour partir vers les trois marches habillées par un tapis rouge.

Comme dans un apparemment spacieux, Zara avait crû pendant une seconde être sortie du palais.

Fermant les yeux quand son corps c'était collé au siens, Zara savourait l'empreinte de ses doigts sur son bras. Le dos serré contre son ventre dur, elle avait pendant un instant songé à se retourner pour se blottir dans ses bras.

Glissant une main sur sa cuisse nue au moment où elle s'y attendait le moins, Zara avait laissé échapper de ses lèvres un souffle de surprise.

Déposant des baisers sur son cou délicat, Ziad avait glissé ses lèvres sur sa joue en l'obligeant à se retourner.

- que faîte-vous, souffla-t-elle contre ses lèvres.

- ce que j'aurais dû faire depuis notre retour.

Incapable de résister, Zara avait offert ses lèvres en se laissant bercer pas un désire foudroyant.

Agrippant ses épaules pour se mettre sur la pointe des pieds, il s'était saisi de ses cuisses pour la soulever entourant ses jambes autour de ses hanches, Zara avait glissé ses mains contre son cou en savourant les baisers fougueux qu'il déposer sans relâche dans son cou. Sous la chaleur de leur deux corps en osmose, Zara avait étouffé un gémissement quand sans mal il avait écarté le col de son peignoir pour se saisir l'un de ses seins pour l'embrasser, les jambes serrés Zara se sentait quand même glisser le long de son corps.

La portant jusqu'au lit, Zara le regardait retirer son tee-shirt avant qu'elle ne s'abandonne à lui emportée par la passion.