Une mariée dans le désert ( Les frères du désert Tome 2 )

Chapitre 8

En manque d'air, elle avait collé son dos à la porte.

- et bien j'en ai assez d'être assise j'aimerai me marcher un peu si ça ne vous ennuis pas.

Posant ses deux mains sur la porte pour faire pressions, il avait penché son visage en brisant l'espace qui les séparer, passant ses mains dernière son dos en frôlant la texture de la porte, Zara fixait sa bouche en déglutissant avec grande peine.

- vous avez raison allons-nous dégourdir les jambes. Dit-il d'une voix grave en passant une main dans dos pour ouvrir la porte.

Effleurant ses fesses, Zara étouffa un hoquet de surprise en se retrouvant collée à lui alors qu'il forçait l'ouverture entière de la porte, inhalant son odeur de parfum brut, Zara était sortie à l'extérieur en marchant d'un pas vif.

- nous ? répéta Zara, je n'ai pas besoin de vous pour marcher.

Les mains moites, Zara, le souffle coupé, l'avait vu sur le côté marcher sans un mot, sans savoir où aller, elle avait tourné sur elle-même en cherchant des marches à descendre au plus vite.

- par ici. Annonça Ziad les muscles tendus en la regardant fuir son regard.

Glissant deux doigts sur son coude, Ziad l'avait emporté avec lui en détaillant son cou délicat et fin à l'image de celui d'un cygne, serrant la mâchoire il l'avait poussé dans la cours de derrière en la laissant admirer le jardin les yeux émerveillés, en tenant la une petite victoire.

- c'est vraiment magnifique. Souffla-t-elle sous le charme

Suivant de près la jeune femme qui contourné la fontaine pour continuer son chemin, Ziad avait glissé ses yeux sur ses courbes sensuelles.

- vous avez beaucoup de chance. souligna-t-elle.

Trop occupé à marcher derrière elle en la contemplant sur toutes les coutures, Ziad n'avait pas répondu en réussissant à glisser un doigt sur une boucle blonde avant qu'elle ne se retourne en souriant.

- c'est très impressionnant. ajouta la jeune femme en passant devant lui.

- je vous remercie.

Marchant un peu partout les mains dernières le dos, Zara avait penché son corps pour admirer la fontaine.

- auriez-vous perdu votre langue ? Demanda-t-il

- face à t'en de merveille qui ne la perdrait pas répondit Zara en se redressant pour le regarder.

Approchant d'elle d'un pas lent, Zara écoutait les cailloux craquer sous ses chaussures en rougissant.

- ce jardin est à votre disposition autant de fois que vous le désiré Zara.

Grâce à sa posture imposante, il lui avait donné un brin d'ombre suffisant pour distinguer sa chemise ouvert, qui laissé entrevoir son torse garni d'une légère pilosité.

Se retournant d'un geste trop sec, Zara avait posé une main sur sa joue en cherchant à rejoindre l'entrée.

- je vous remercie j'en prends compte. Lança Zara derrière son épaule en remontant l'allée.

Passant ses deux mains sur ses cheveux, Zara avait manqué une marche en voyant une chute imminente, qui c'était dissipé par une main ferme qui l'avait rattrapé.

Soulevé de la terre ferme, Zara s'était retrouvé sur la pointe de pied en lisant dans les yeux de l'homme une vive colère.

- seriez-vous en train de me fuir Zara.

- en.... en voilà une idée. Bredouilla-t-elle en fuyant son regard énigmatique, j'aimerai juste me reposer.

Lâchant son bras, il l'avait invité à le suivre en posant une main au creux de ses reins.

- d'abord vous souhaitez vous dégourdir les jambes, maintenant vous désirez dormir Zara vous le faite exprès où c'est dans votre nature de ne pas savoir ce que vous voulez. Gronda-t-il d'un ton agacé.

Marchant à la hâte, Zara prenait au sérieux les propos de ce dernier, car elle n'était plus très sûre de savoir ce qu'elle voulait en ce moment même.

- pardonnez-moi, je pensais que mes jambes tiendrait la cadence d'une journée en rythme mais ce n'est pas le cas déclara Zara par un mensonge.

Une fois devant la porte de sa chambre, il s'était écarté d'elle laissant des ondes de rage sortir de lui.

- vous avez de la chance que je dois partir pour des affaires importantes Zara. Commença-t-il. Parce que je sais très bien que vous mentez.

Le regardant s'éloigné, Zara n'avait pas eu le cœur à répliquer.

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