Chapitre 23

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Je suis encore là à entendre Éléonore pleurer du coup je décide quand même de rentrer dans sa chambre. Dès qu'elle m'entend entrer elle arrête de pleurer. Je m'approche du lit et me glisse dedans. Je regarde Léo qui ne semble pas vouloir se retourner afin de me faire face. Du coup je fais pareil qu'elle et je tente de m'endormir mais le sommeil ne vient pas contrairement à elle. Moi je repense à notre discussion et je me dis que même après quelques jours où l'on se retrouve, on revient à la casse départ. J'ai vraiment l'impression qu'elle ne me fais pas confiance.

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• 24 janvier 2013 •

En me levant je vois Éléonore encore en train de dormir. Je me lève tout doucement et vais dans la cuisine. J'ai presque pas dormi du coup je me fais passer du café pour moi et Léo. En me tournant je vous la boîte avec les seringues. En un mouvement j'attrape mon téléphone et je sonne à Jacky.

Jacky : Allô Hakim que me vaut ton appel ?

Moi : Salut je te dérange ?

Jacky : Non je suis en pause qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : J'ai un problème avec Éléonore...

Jacky : Explique...

Moi : Hier je l'ai trouvé avec des seringues, quand je lui ai demandé où elle les avait eu elle m'a dit à l'hôpital mais elle a pas d'ordonnance et je t'avoue que je sens une grosse merde arrivée !

Jacky : Tu voudrais que je regarde c'est quoi ?

Moi : Ça ne te dérangerais pas ?

Jacky : Non, il y a un nom sur la boîte ?

Moi : Oui c'est du Profilatus...

Jacky : Amène-les dès que tu sais...

Moi : Merci Jacky...

Jacky : De rien.

Je raccroche et je vois Éléonore qui se dirige vers son divan... Je ne sais pas ce que je dois faire mais c'est elle qui brise le silence.

Éléonore : Salut !

Moi : Salut.

Elle s'approche et m'ouvre ses bras du coup j'ouvre aussi les miens et je la prends en la serrant fort parce que ça m'avait manqué de ne pas la sentir près de moi.

Éléonore : Je suis désolée j'aurais jamais du commencer avec cette merde...

Moi : Je ne veux plus que tu recommences ! J'aime pas quand on se dispute tout les deux.

Éléonore : Moi non plus mais je ne veux pas mourir d'ici 3 semaines.

Je la lâche et j'attrape son visage avec mes mains et j'aperçois des larmes apparaître au bord de ses yeux.

Moi : Léo je te jure que tu ne mourras pas d'ici 3 semaines et puis si ça doit arriver je veux être sûre que tu auras vécu 3 semaines exceptionnelles à mes côtés.

Éléonore : J'ai trop peur tu ne peux pas savoir...

Moi : Arrête tout va bien se passer.

Elle reste dans mes bras et elle commence à pleurer de plus belle. J'ai mon cœur qui se fend et je commence moi aussi à avoir les larmes aux yeux. Elle se recule...

Éléonore : Je suis désolée mais j'arriverais pas je ne veux pas te faire souffrir. Autant qu'on arrête maintenant...

Moi : Je t'ai promis de ne pas te laisser toute seule du coup tu ne peux pas compter sur moi pour te laisser toute seule.

Éléonore : Si tu veux te faire du mal fais-toi mal !

Je ne tente même pas de répondre mais je la garde dans les bras en lui caressant le dos. Après ça je la lâche.

Moi : Tu veux du café ?

Éléonore : Oui je veux bien...

Je lui sers un café et je m'installe avec elle sur la table de la cuisine où on met les choses à plats tout les deux...

Mon évidence [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant