*De retour à la soirée*
Ça commençait plutôt bien. Axelle je la connaissais bien, c'était la typique fille folle amoureuse de toi et qui va te poursuivre toute ta vie. Fin, du moins elle était comme ça. Il faut dire que cela faisait un très long moment qu'elle ne s'était plus occupée de moi, elle m'ignorait totalement, je n'existais clairement plus à ses yeux. D'après mes souvenirs, elle se comporte ainsi depuis la honte que je lui ai fait devant tout le monde en lui disant qu'elle ne m'intéressait absolument pas, il y a maintenant deux ans. Je dois dire que c'était la meilleure chose à faire car elle ne m'a plus jamais collé et ça, c'était cool. Sinon, à part ça je ne la connaissais pas plus que ça. C'était juste une fille bizarre qui n'avait pas trop d'amis à part sa petite bande de trois amies toutes aussi bizarres. Elle vit seule avec son père donc j'imagine que ses parents ont divorcé. Sa maison, c'était un vrai taudis. Je ne la trouvais pas spécialement intelligente, ni intéressante d'ailleurs, et quant à son physique, je ne saurai dire si je la trouvais jolie, je ne m'étais jamais posé la question à vrai dire...
Mais ce jour là, celui de la rentrée, la manière dont elle m'a parlé et regardé, ça m'a vraiment perturbé. C'était comme si j'étais devenue une belle et grosse merde à ses yeux. Mais je connais les filles, elles font toutes ça pour faire genre elles ne s'intéressent plus à toi mais en réalité c'est tout le contraire. Alors pour prouver qu'en réalité je lui plaisais encore, j'ai fait un pari. Et je suis sûr et certain de le gagner. Mais le problème c'était que... je ressentais quelque chose de nouveau envers cette fille. J'avais soudainement envie d'elle, d'en savoir plus sur elle. Pour quelle raison? Je n'en savais rien. Et j'avais honte de cette envie. Lorsqu'elle arriva avec Aurélien, j'étais complètement scotché. Cette robe la rendait hyper sexy. Et lorsqu'on du se faire la bise, sentir sa peau toute chaude contre la mienne me déstabilisai. Je vis qu'elle ne voulait pas boire alors je lui parlai pour la tester. Mais elle me répondit froidement. Ça n'allait pas être si facile que je le pensais finalement. Comment la faire se lâcher un petit peu?
"Tu fumes? Lui demandai-je.
- Tu as ce qu'il faut?
- Bien-sûr. Viens!"
Je lui attrapai la main et l'entrainai dans la chambre où j'allais dormir ce soir peut être avec elle. Qui sait? Je fermai la porte. Elle me fixa d'un regard interrogatif. Elle ne devait sûrement pas comprendre pourquoi j'agissais gentiment avec elle. Je me sentais vraiment mal à l'aise, et pour être franc, une fille ne m'avais jamais fait me sentir mal à l'aise.
"C'est pour qu'on s'entende mieux parler, la musique est trop forte. lui dis-je avant d'aller fouiller dans un petit sac.
- Ah."
Encore une réponse froide. Décidément elle a vraiment changé. Avant elle venait me parler tout le temps malgré le fait que je la repoussais constamment, et là, pas un mot, j'étais face à un glacier. Je lui donnai tout ce qu'il fallait pour qu'elle se roule un joint. Alors j'enlevai mon haut en prétextant qu'il faisait trop chaud, j'avais l'impression d passer pour un gros farceur. Elle regarda timidement mon corps mais détourna vite le regard comme si de rien n'était. Je pourrais être nu devant elle ça ne lui ferait ni chaud ni froid.
"Tu peux retourner avec tes potes hein. Me dit-elle soudain."
J'étais consterné.
" Mais euh je ne vais pas te laisser fumer toute seule. Dis-je perturbé."
Elle éclata de rire. Qu'ai-je dit de drôle?
"Aller c'est bon, barre toi. Dit-elle en me tournant désormais complètement le dos.
- J'en connais une qui va aller en cours à pieds tout les jours.
- Non t'as dit que si je venais tu me rendrais ma carte! S'exclama-t-elle en se retournant.
- Si tu fais la maligne à mal me parler, tu la retrouveras dans les chiottes ta carte."
Elle me foudroya du regard.
"Et bien tu n'as qu'à pas me parler. Comme ça je n'aurai pas l'occasion de te parler mal. Dit-elle."
Je souris malgré moi. Je détestais ça, me sentir faible face à elle. Le fait qu'elle me repousse ainsi me donnait encore plus envie d'aller vers elle, c'était totalement stupide. J'avais l'impression d'être face à une autre Axelle, une Axelle que je n'avais jamais vu auparavant. Elle finit de rouler son joint et alla donc fumer sur le balcon. Comme elle prenait appuis sur le bord, cela mettait en valeur ses fesses que je ne pus m'empêcher de regarder. J'observais son corps. Elle était devenu vraiment belle, ou était-ce moi qui avait été aveugle?. Je n'arrivais presque pas à y croire. Je la rejoignis.
"Tu fumes souvent? Lui demandai-je."
Elle tourna la tête vers moi. Bah quoi? Comme si c'était extraordinaire qu'on ai une discussion tous les deux.
"Personne ne sait qu'on est là ensemble. Alors on peut parler. Lui dis-je.
- Qu'est ce que tu ne comprends pas Colin? Je n'ai aucune envie d'avoir une discussion avec toi.
- Pourquoi? A cause de ce que je t'ai dit il y a deux ans? J'suis désolé mais on ne peut pas forcer quelqu'un à nous aimer.
- T'es qu'un sale con, tu le sais ça? Me demanda t-elle avec un faux sourire."
Elle me donna le joint et quitta la chambre. Bon, ok.
J'éteignis ce joint et quittai la chambre à mon tour. J'allai voir Aurélien.
"T'as pas vu Axelle? lui demandai-je.
- Non désolé. Ça avance avec elle?
- Euh ouais tranquille. Mentis-je.
- Tu gères gros."
Je la cherchai dans chaque recoins de la maison. Mais bordel elle est passée où? Je décidai d'aller demander à ses potes. Je trouvai Marie entrain de se faire manger toute entière par Mehdi. Eux deux c'était sûr qu'ils allaient finir ensemble pendant cette soirée.
"Mehdi, prête moi ta meuf deux secondes. Lui dis-je.
- Va voir ailleurs gros on est occupés là. Me répondit il entre deux baisers.
- Wesh c'est deux secondes. Je ne trouve plus Axelle.
- Elle est partie prendre un taxi. M'informa Marie.
- T'es sérieuse?"
Je les laissai s'enlacer tranquillement et je sortis de la maison précipitamment. Elle est vraiment partie? Elle n'est même pas restée une heure. Vraiment bizarre... Vu le temps que j'ai pris pour la chercher à mon avis elle était déjà chez elle. J'étais dégoûté de la soirée, je ne m'attendais pas à avoir tant de complications.
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Just be yourself
RomanceNous devenons ce que nous choisissons, mais on ne fait pas toujours les bons choix.