POINT DE VUE CORALIE
Je n'avais donc rien compris. Greg, qu'étais-tu venu faire chez moi? Mon frère ne tarda pas à rentrer à la maison. Il sortait de sa séance de sport donc il dégoulinait de transpiration.
"Ah, alors, qu'est-ce qu'il te voulait le petit Greg? Me demanda-t-il.
- Euh... J'en sais rien.
- Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu ici. Je ne savais pas que vous étiez toujours amis.
- Amis? Répètai-je."
Ce mot resta bloqué dans ma tête. Greg est... mon ami? Mais bien-sûr! Depuis longtemps même! Il a toujours été non loin de moi même si je n'y faisais pas trop attention. Et encore aujourd'hui... Notre relation n'est pas des plus démonstratives qui soit mais... entre nous, il y a un lien. Mathis me fixait d'un air étrange. Puis il sourit.
"Tu vois petite soeur, tu n'es pas si seule que ça finalement.
- Hein? Dis-je surprise qu'il ait lu en moi si facilement.
- Et puis... moi aussi je suis là, ne l'oublie pas."
Il vint m'ébouriffer les cheveux puis il alla s'enfermer dans la salle de bain. Je restai un instant immobile, souriant comme une idiote.
Je ne me laisserai plus jamais abattre.
POINT DE VUE AXELLE
J'étais énervée et frustrée. La seule fois où j'avais avoué mes sentiments c'était à Colin et il m'avait remballé de la pire des façons. Je m'étais donc promis de ne plus jamais le faire, d'attendre d'être sûre que la personne m'aime en retour, aussi intensément. Mais je n'avais pas tenu ma promesse, j'avais tout gâché en avouant mes sentiments à Mehdi. Tout ce que je voulais désormais, c'était disparaître et qu'il oublie tout.
A la fin de la journée, je rentrai chez moi, l'air dépitée.
« Bonsoir ma fille, ça n'a pas l'air d'aller. Tu n'essayais donc pas de me mener en bateau ce matin? Me dit mon père en venant prendre ma température avec sa main sur mon front.
- Non papa, je suis vraiment malade.
- Tu n'as pas l'air d'avoir la fièvre. Tu as mal au ventre?
- En quelque sorte oui. »
Je montai dans ma chambre et m'affala sur mon lit sans même me déshabiller. J'avais envie de rentrer dans une longue et profonde dépression post chagrin d'amour.
« Axelle, parle moi voyons. Insista mon père m'ayant suivi dans ma chambre.
- Tu connais la maladie de l'amour papa?
- Oh... je comprends mieux. Ne bouge pas, je reviens. »
Je fis exactement ce qu'il me demanda : je ne bougeai pas. Il revint une dizaine de minutes plus tard avec un plateau rempli de cochonneries et de friandises.
« Quand ta mère avait un chagrin, elle se faisait un plateau avec à peu près tout ça et elle restait des heures devant des films d'amour ou des Disneys. Et le lendemain, ça allait mieux comme par magie. »
Intéressée par cette anecdote sur ma mère, je me redressai.
« Tu me parles rarement de maman. Lui dis-je.
- C'est vrai. Mais ta mère aurait été plus douée que moi pour te remonter le moral dans ces moments là alors je me suis dit que te parler d'elle serait une bonne idée. Me dit-il avec un sourire réconfortant.

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Just be yourself
RomanceNous devenons ce que nous choisissons, mais on ne fait pas toujours les bons choix.