BAD DREAM //Sterek //

Chapitre 19.

PDV DEREK.

J'étais parti avant qu'il se réveille. La meute m'avait envoyé un message pour me demander si je pouvais les conduire au lycée, j'ai su que c'était de suite un piège vu que c'est Érica qui m'a appelé, et elle utilisait une voix qui se voulait séduisante. J'ai aussi entendu Isaac dire que si je résiste à ça, c'est qu'il y a vraiment un problème. J'avais de ce fait accepté. J'étais donc sur le parking du lycée avec la meute, guettant la venue de Stiles qui ne devrait pas tarder. Alors que celui-ci arrivait et commençait à parler avec Danny, Erica s'avança vers moi. Tout en disant ces paroles, elle mit sa main sur mon torse.

Erica : Derek...

Elle se mordit la lèvre inférieur. J'hausse les sourcils dans un signe étonné tout en lui offrant un sourire un sourire séducteur. Du coin de l'œil, je vis Stiles me regarder. Alors je pose ma main sur la taille d'Erica et l'approche de moi. Je me penche légèrement jusqu'à son oreille, et lui dit " on verra ça tout à l'heure". La meute s'éloigne et moi je reste aux alentours du lycée, observant Stiles. Celui-ci semblait énervé, mais n'usa pas du sarcasmes. En l'observant, je vis qu'il passait le plus clair de son temps à rester avec ce Danny. Celui-ci ne se gênait pas pour le draguer, lui faire du rentre dedans. Je ne sais pas si Stiles faisait exprès de ne pas le voir, ou si il voulait juste le repousser gentiment, mais ce n'est pas claire. Quelques fois, Stiles rentrait dans son jeu, et franchement, c'est deux là ne feraient pas un beau couple. Ça se voit. La matinée était passée assez vite et Stiles n'avait toujours pas utilisé de sarcasmes. Quelques fois, je le voyais qui essayé de ne pas céder à la tentation, mordant fortement sa langue pour ne pas dire des mots sarcastiques. Je décide donc de lui envoyer un message.

De : Derek.

A : Stiles.

Tu te débrouilles bien Stiles.

J'attendis quelques minutes. Je le vis sortir son téléphone, son visage se durci légèrement. Il tapa une réponse, ses doigts étaient agressifs, et quelques secondes plus tard je reçu "merci.". Je sentais sa colère à travers ses mots, mais surtout à travers la ponctuation. Je fronce les sourcils, je ne vois pas pourquoi il est énervé.

De : Derek.

A : Stiles.

Pourquoi tu es énervé ?

De : Stiles

A : Derek.

Je suis pas énervé.

Je vois bien qu'il ne veut pas me parler, mais je veux juste savoir pourquoi il est énervé. Pourtant, il ne semblait pas énervé contre les autres vu les sourires qu'il lançait à ce Danny. Mon loup ne supportait pas ce stupide adolescent. Son sourire était énervant, particulièrement celui qu'il offrait à Stiles. La journée se passait lentement, Stiles ne voulais plus me répondre et je ne savais pas pourquoi. Ça avait le don de me mettre, sans que je sache pourquoi, de mauvaise humeur. De plus, j'avais l'impression qu'il faisait exprès de se rapprocher de Danny parce qu'il savait que j'étais là. Ou du moins, je pense qu'il sait que je suis là. Les cours étaient à présent finis mais je devais encore surveiller Stiles. On ne sait jamais. Maintenant, il faisait nuit, et j'avais décidé d'avoir une conversation avec lui. Je rentre donc par sa fenêtre, Stiles sursauta légèrement, en portant sa main sur sa poitrine, au niveau de son coeur, dans un geste instinctif.

Stiles : que veux tu Derek ?
Derek : juste t'informer que le défis est finis.
Stiles : Bien, maintenant tu peux partir.
Derek : c'est quoi ton problème Stiles ?!
Stiles : Quel problème ? J'en vois nul par moi.
Derek : Si, moi j'en vois un. Depuis ce matin, tu es en colère contre moi, je voudrais savoir pourquoi ?!
Stiles : tu oses me demander pourquoi ? C'est entièrement de ta faute. Tu.. TU ME CRIS DESSUS PARCE QUE JE PARLE A DANNY MAIS TOI TU TE GÊNE PAS AVEC ERICA !
Derek : Je parle avec qui je veux, comme je veux.
Stiles : Oui bah moi aussi, si je veux sortir avec Danny, je sors avec Danny !
Derek : parce que tu comptes sortir avec ?
Stiles : parce que ça t'intéresses ? Et pour ton information, j'ai rendez vous avec lui demain.

J'envoyais un regard noir à Stiles. C'est donc rapidement que je fui encore. En direction du loft, ou la meute était encore là.