BAD DREAM //Sterek //

Chapitre 23.

Derek : je suis venu te voir. C'est quoi ce que tu nous as fait tout à l'heure ?

Stiles : euh... Et bien... Le défi..

Stiles était à présent rouge, ses doigts s'emmêler à cause du stresse imminent qu'il dégage. Derek avait baissé la tête, comprenant, par les quelques mots qu'avait dit Stiles, que ceci n'était que pour le pari. Il se reprit bien vite, se souvenant qu'il n'était pas entièrement seul. Stiles le regardait alors. Il s'apprêtait à parler mais se retenu. Derek le regarder alors et d'un regard interrogatif il lui fit comprendre qu'il pouvait lui dire.

Stiles : je... Je suis désolé d'en être arrivé là mais c'était la seule solution.

Derek : le problème n'est pas là. Le problème c'est que la meute croit qu'on est ensemble, et si ils apprennent que ce n'est pas le cas, ils vont se douter que je t'ai envoyé pour les convaincre.

Stiles : je sais... en faite je n'ai pas trop penser à ça. Tu as une solution ?

Derek : franchement je ne vois pas trop, à part faire semblant de sortir ensemble il n'y a pas d'autres possibilités à moins que tu es une idée.

Stiles : je ne vois pas. Et comment vas-tu t'y prendre ? Je veux dire pour sortir ensemble ?

Derek : je ne sais pas. Je pourrais te ramener au lycée en voiture ou des choses comme ça. Il faut juste simuler  ça ne doit pas être très compliqué.

Stiles : je suis partant si ça peut arranger. Par contre pour ton défi, je n'ai pas encore trouvé ça te dérange si je te le dis demain matin.

Derek parti donc, laissant Stiles rouge, surement de gêne.  Sans savoir pourquoi, l'hyperactif était heureux mais en même temps, il avait une pointe d'appréhension. Derek lui avait promis qu'il irait le chercher le lendemain matin pour l'emmener au lycée. Commençant le plan faux petit ami. Rien qu'à cette pensée, Stiles était stressé. Le fait que la meute puissent découvrir la vérité, le stressait. Il ne savait pas pourquoi, peut être la honte. C'est vrai, il n'y a que les enfants qui ont des faux petits amis. Mais il ne pouvait pas renoncer, car c'était lui qui avait créé tout ça. Si il ne l'avait pas embrassé devant la meute, ils n'auraient pas eu à faire ça. De plus, bizarrement, tout au fond de lui, il avait espéré que toute ses méthodes précédente ne marchent pas, juste pour effleurer, goûter, savourer les lèvres de Derek. Il avait aimé, et secrètement, même si il n'osait pas trop l'avouer, il voulait recommencer. Il voulait sceller leurs lèvres encore et encore. Pourtant, tout ça n'avait rien avec de l'attirance physique, car, même si le corps de Derek le faisait rêver, il espérait plus, beaucoup plus. D'un côté, le fait d'être à présent le faux "petit-ami" de Derek, lui laissait une chance, de le charmer, de se rapprocher. Après une bonne petite heure, Stiles réussi à mettre ses pensées de côté et à s'endormir. Le lendemain, c'est son père qui le réveilla à la hâte, lui disant qu'il fallait qu'il se prépare, et qu'il allait partir au travail, laissant donc Stiles seul pour se préparer. Alors que l'hyperactif prit les clef de sa Jeep, et qu'il s'apprêtait à monter dedans, une main se posa sur son épaule, le faisant sursauter. Son coeur battait à tout rompre, mais rien à voir avec la peur.

Derek : tu n'as rien oublié ?

Stiles : euh..

Derek : je dois t'accompagner au lycée.

Stiles : ah oui..

Stiles suivit donc Derek jusqu'à la Camaro de celui-ci. Une fois installé, un silence les accueillis. Stiles se sentit obligé de le couper.

Stiles : donc.. On procède comment ?

Derek : on improvisera par rapport aux réactions.

Stiles hocha la tête, encore plus stresser. Ne pas savoir ce qui l'attendait était pire que tout. Alors qu'ils arrivaient au lycée, Stiles ouvrit la portière, ne voyant la meute nul part, et croyant qu'il n'avait aucun danger. Sauf que, Derek l'attrapa par le poignet, avant d'approcher Stiles vers lui, le bloquant entre le pare-chocs et son buste. Il s'approcha lentement de son oreille.

Derek : ils sont derrière, ils nous espionnent.

La bouche de Stiles forma un Ô parfait, qui s'agrandit un peu plus quand la main de Derek vint enlacer la sienne, et qu'un léger baiser fut déposé dans son coup.

Derek : À ce soir mon amour.

Derek ajouta plus bas, pour que les loups ne l'entendent pas.

Derek : envoie moi le défis par texto.

Stiles hocha la tête. Il partis donc vers les portes du lycée, et à peine rentré, il savait qu'il allait affronter une longue discutions avec la meute. De plus, il entendait déjà les rumeurs sur lui arriver.