"Carter„
« Tu peux arrêter de me reluquer ?c'est gênant !» Dit Alex en interrompant ma contemplation.
Soudain, je me rappelle de ce qu'il m'avait dit et je décide de l'ignorer puis je me fais un café et me dirige vers les escaliers pour me rendre dans ma chambre mais Alex semble ne pas vouloir me laisser tomber car il me suit juste qu'en haut des escaliers.
« Tu comptes m'ignorer encore longtemps ? » Demande Alex en voulant rentrer dans ma chambre.
Je pose mon café et lui claque la porte au nez avant de reprendre mon café et de m'installer dans mon lit.
...
« Je peux rentrer ?» Demande Alex pour la millième fois, cela fait maintenant 30 minutes qu'il est entrain de frapper à la porte et en répétant continuellement cette phrase.
« Carrrrttterrrrrrrr?» Chantonne Alex derrière la porte.
Je me lève précipitamment de mon lit et ouvre la porte de ma chambre.
« DÉGAGE TU VEUX ?» Je lui crie avant de claquer une fois de plus la porte.
« T'es encore fâchée pour l'autre soir ?» Il demande.
Je décide de l'ignorer.
...
«CARTER DÉPÊCHE TOI VIENS AVEC MOI, PRENDS TOUTES TES AFFAIRES, NE LAISSE RIEN.» Crie Jude en déboulant dans ma chambre.
Je la regarde avec confusion et elle ne le remarque même pas.
Elle commence à sortir tout mes vêtements du dressing et les range dans une valise qui sort de nulle part.
« ALLEZ CARTER! BOUGE TOI.» Me crie aussi Sam en déboulant à son tour dans ma chambre.
Je me lève commence aussi à ranger sans comprendre réellement ce qui passe.
« ALEX ! » Appelle Sam.
En même pas 30 secondes celui-ci montre sa tête.
« Amène déjà Carter il ne reste plus que une heure.» Dit Sam à Alex.
« JE PEUX SAVOIR CE QUI SE PASSE ? » Je crie les interrompant.
«J'en ai marre ! C'est quoi ce bordel ? Pourquoi vous êtes aussi paniqués ?» Je demande moins fort cette fois.
« Amène là Alex.» Dit Sam pressé ignorant totalement mes questions.
« Viens on y va !» Me dit Alex.
« Je n'irais nulle part tant que vous ne dites pas ce qui se passe.» Je dis en mettant mes mains sur la taille.
« Comme tu veux.» Dit Alex en s'approchant de moi.
J'ai à peine le temps de réagir qu'Alex me porte tel un sac de patates en me sortant de ma chambre.
« ALEX DÉPOSE MOI.» Je crie en me débattant.
Je tape son dos de toutes mes forces pour qu'il me dépose mais on dirai qu'il ne sent rien.
« DÉPOSE MOI.»
« ALEX DÉPOSE MOI PUTAIN ! » Je continue de hurler tandis que nous sortons de l'appartement.
Arrivés devant l'ascenseur il me jette littéralement dedans.
« ÇA VA PAS NON ?» Je crie en essayant de me relever.
Il ne daigne même pas à se tourner vers moi pour voir si je vais bien.
« ALEX ! JE TE PARLE BORDEL.» Je crie en essayant de le retourner vers moi.
« TU VAS LA FERMER ?» Il me crie le regard rempli de colère et d'anxiété ?
« NON JE NE VAIS PAS LA FERMER TANT QUE TU NE ME DIS PAS CE QUI SE PASSE.»
Il m'ignore totalement et je déteste ça. L'ascenseur arrive au rez-de-chaussée de l'immeuble et Alex me fait signe de le suivre en sortant de celui-ci mais je fais comme si je ne l'ai pas vu.
« Comme tu veux.» Il dit en me portant de nouveau mais cette fois avec une main sur ma bouche pour m'empêcher de crier mais ça ne m'empêchais pas de me débattre.
Il n'y avait personne à l'extérieur donc il enleva sa main.
« ALEX LÂCHE MOI !» Je hurle pour la énième fois.
« À tes ordres.» Il réagi enfin en ouvrant la portière d'une voiture que je suppose être la sienne puis il me jette sur la banquette arrière.
« TU VAS ARRÊTER DE ME JETER COMME ÇA ?» Ma colère est à son paroxysme, c'est quoi ces conneries je ne suis pas une merde pour qu'on me traite comme ça MERDE. Putain j'en ai marre de hurler.
Encore une fois il ne me calcule même pas et ferme la portière avant de verrouiller la voiture.
IL ME PREND POUR UNE ENFANT ?
J'essaie de me calmer mais je n'y arrive pas.
En plus il me laisse seule dans la voiture comme une merde.
Je vais le tuer putain je vais le tuer.
Après 5 minutes quelqu'un déverrouille la voiture et sans surprise c'est Alex qui ouvre la portière.
« TU TE FOUS DE M...» Je n'ai même pas le temps de finir ma phrase qu'il m'attire vers lui et me colle un truc sur nez.
PUTAIN IL N'A PAS OSÉ.
« Dors bien.» Il dit en me rejetant une nouvelle fois sur la banquette arrière.
Tout mes membres commencent à faiblir et mes paupières deviennent lourdes puis plus rien.
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sNiPeR
JugendliteraturJe la regardais elle était assise seule sur ce banc fixant un point le regard vide. Je devais tirer mais je n'eus pas le courage de le faire. Puis je pensa à ma mère et à ma sœur retenues contre leur gré, je regarda cette fille ; Au bout de 10 m...