"Carter„
BIP.BIP.BIP.
C'est quoi que ce bruit ?
J'essaie de bouger sans succès à cause d'une grosse douleur au ventre.
Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Où est-ce que je me trouve et pourquoi j'ai l'impression d'avoir sommeil ?
Oh mon Dieu, je me rappelle on m'a tiré dessus j'ai failli mourir comme ma mère.
Et là, je comprenais les BIP de la machine que l'on voit dans les films oui je ne sais pas comment cette machine s'appelle donc je suis à l'hôpital.
Je décide d'ouvrir les yeux et je vois Éric entrain de me regarder.
« Carter oh mon Dieu je suis si content que tu ailles bien si seulement tu savais à quel point j'ai eu peur. » Dis Éric en me regardant avec ses beaux yeux gris rempli de tristesse ce qui me fit mal au cœur eux qui sont toujours si brillants avaient perdus leur éclat.
Rien qu'en le voyant, je souris en lui faisant signe de s'approcher, je tapote mon épaule avec beaucoup de mal et il comprend directement.
C'est notre petit truc quand je tapote mon épaule il doit venir mettre sa tête dessus.
Il met sa tête sur mon épaule en vérifiant si il ne me fait pas mal, pour le rassurer je passe mes doigts dans ses cheveux et il se détend.
« Combien de temps je me suis endormie et où est mon père? » Je demande à Eric avec le peu de voix que j'ai.
« Tu étais dans le coma pendant 3 jours et ton père a été placé en garde à vue. » Il dit en me caressant délicatement le bras gauche.
J'étais dans le coma ?
Et plus important encore, mon père...pourquoi il est en garde à vue?« Pourquoi mon père est en garde à vue ? » Je demande en essayant de garder les yeux ouverts étant donné que mes paupières sont de plus en plus lourdes.
« Tes bleus quand tu as été transportée à l'hôpital, le médecin a informé la police et tes voisins avaient déjà été reporter qu'ils t'entendaient souvent crier en présence de ton père après tu dois témoigner pour confirmer que c'est bien lui qui t'a fait tout ces bleus. » Réponds Eric toujours en me caressant le bras gauche.
Quoi?
Je n'arrive plus à complètement ouvrir les yeux.
« Carter attends j'appelle le médecin parce qu'il a dit de l'appeler quand tu te réveilleras et là tu es réveillée donc je vais aller l'appeler OK ? J'arrive. » Dis Eric en relevant ses yeux pour me regarder.
Je n'entendais plus trop ce qu'il disait.
«CARTER.................YEUX............CARTER.........E.........»
Étaient les seuls mots que j'arrivais à entendre puis ce fut le trou noir.
"Eric„
Elle a fermé les yeux.
Non elle ne peut pas être......non.
J'appelle le médecin et une infirmière ils me demandent de sortir.
Quand je suis sorti je voyais qu'ils étaient entrain d'utiliser le défibrillateur cardiaque sur Carter.
L'un répétait de charger puis il appuyait encore sur Carter.
Et d'un coup ils arrêtèrent, le petit écran sur lequel elle était branchée affichait désormais une ligne droite.
Non.
C'est impossible.
Le médecin sorti de la chambre.
« Je suis désolé nous n'avons pas pu la sauver. » Dis le médecin.
Je ne peux pas croire qu'elle soit partie, ça ne devait pas se finir comme ça Carter ne méritait pas tout ce qu'il lui est arrivé depuis la mort tragique de sa mère le jour de son anniversaire en plus. Comment je vais annoncer ça à son père ?
Je suis tellement anéanti car Carter était ma meilleure amie c'est une personne que j'ai toujours admirée même quand personne n'était là pour elle je ne voulais pas la laisser tomber. Parce que Carter était juste une fille brisée à cause d'un événement terrible. Je n'imagine même pas à quel point elle va me manquer.Je rentre dans la chambre et regarde son corps immobile et livide dire qu'il n'y a même pas 3 minutes elle était encore entrain de me parler ses mains douces et délicates dans mes cheveux, peut être que si j'avais appelé les médecins plutôt elle aurait survécu. Je me sens si coupable et si triste en même temps.
Après 10 minutes un médecin vient me prévenir qu'ils vont la transférer à la morgue. Donc pendant ce temps je vais à la prison pour annoncer la nouvelle à son père.Arrivé devant lui il me bombarde de questions du genre: "elle va bien? Est-ce qu'elle est réveillé ?"
« Elle est partie. » Je trouve le courage de le dire au père de Carter.
« Carter est partie. » Répète son père les larmes aux yeux.
« Ma petite fille est partie...» Il n'arrêtait pas de répéter.
Je m'en veux tellement et si seulement je ne lui avais pas demandé de me rejoindre au parc.
« Le jour des 5 ans de la mort de ma femme ma petite fille meurt aussi qu'est ce que j'ai fait pour mérité ça ?» Dit le père de Carter en cachant son visage. Déjà qu'après la mort de sa femme il était anéanti alors là, je n'ose imaginer sa peine.
Carter pourquoi tu es partie aussi tôt ? Tu ne méritais pas de mourir.
Pas comme ça.
Pas maintenant.
Tu n'avais pas le droit ne me laisser comme ça.
« Malgré tout ce que vous lui avez fait subir ces cinq dernières années, elle s'est plus souciée de vous que de son propre état malgré votre absence ces cinq dernières années ses derniers mots vous étaient destinés elle me demandait pourquoi vous étiez en garde à vue; vous avez été absent pendant ces cinq ans vous l'avez laisser tomber au moment auquel elle avait le plus besoin de vous car elle avec perdu sa mère, vous l'avez laissé tomber parce que vous êtes égoïste et lâche vous avez pensé à votre propre douleur; certes cette nuit vous aviez perdu votre femme mais Carter a perdu sa mère ce jour là elle a perdu ses amis, elle a perdu sa joie de vivre, vous savez combien de temps j'ai pris pour au moins lui décrocher ne serait-ce qu'un mot pendant que vous étiez entrain de vous soûlez ou de soi-disant travailler ? Vous savez combien c'était compliqué de recoller les morceaux à chaque fois que vous la battiez ? NON VOUS NE LE SAVEZ PAS DONC AUJOURD'HUI VOUS N'AVEZ PAS LE DROIT DE L'APPELER ENCORE VOTRE "PETITE" FILLE OU DE LA PLEURER PARCE QUE VOUS AVEZ PERDU LE STATUT DE PÈRE LE JOUR OÙ VOUS L'AVEZ ABANDONNÉ QUAND ELLE ESPÉRAIT TROUVER DU RÉCONFORT AUPRÈS DE VOUS; vous n'avez aucun droit de la pleurer AUCUN.» Je lui balance avant de sortir de la pièce.
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sNiPeR
Ficção AdolescenteJe la regardais elle était assise seule sur ce banc fixant un point le regard vide. Je devais tirer mais je n'eus pas le courage de le faire. Puis je pensa à ma mère et à ma sœur retenues contre leur gré, je regarda cette fille ; Au bout de 10 m...