Chapitre 28

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Samira: "Je... Je... Ayoub... wAllah je sais pas !"

"Si tu sais ! C'est qui qui est resté ici, c'est toi ou c'est moi ?!"

Reprenons du début.Parce que j'étais TRÈS calme au début... Enfin ça c'était avant que je décide d'aller chercher quelque truc chez moi.

J'avais eu un déclic. Alors je suis retourné chez moi histoire de prendre quelques affaires. Et comme j'ai dis que je serai chez ma mère durant tout le mois de ramadhan devant Samira, devinez qui a pris ses aises ? Voyons voir si vous devinez ma foi !

Je suis dans les escaliers, je monte tout en sifflotant et en me disant à quel point je me sentais bien ces derniers temps, que la vie n'était pas aussi chiante que ça, voir même que j'étais heureux... mais j'ai du ouvrir la porte... Et parce que j'ai des yeux qui fonctionnent très bien, j'ai du voir qu'on s'était encore foutu de ma gueule. Encore, oui, j'ai pas l'air très malin non plus en ce moment !

La première chose que je vois en rentrant chez moi, c'est trois grosses affalées sur mon canapé avec la télé encore allumé et des tas de paquets de bonbons et de chocolat sur le sol... Ouais parce que en plus de squatter chez moi elles ont cru que j'allais faire le ménage !

J'ai du prendre le temps de m'arrêter deux secondes parce que j'en croyais pas mes yeux. J'y croyais tellement pas... J'essayais de me souvenir quand est-ce-que c'était la dernière fois que j'avais pris du shit, mais ça avait l'air de remonter à loin alors ce que je voyais...Ce que je voyais c'était que cette idiote m'avait encore une fois arnaquée comme un chien !

Je m'appelle pas Ayoub Yousfi si je la démonte pas ! J'avais tout sauf envie d'être tendre avec elle et ses bouffonnes de copines ! Première idée qui me vient en tête: les réveiller .

Je regarde autour de moi pour trouver l'instrument qui va les réveiller de manière dure et violente, puis je vois la porte ouverte derrière moi... Y a pas 10 000 options qui s'offrent à moi.

J'ai claqué la porte comme un sauvage ! Toute ces années de muscu servent toujours à quelque chose maintenant que j'y pense.

Mais j'en ai laissé mes propres tympans. Les murs en ont tremblé geh !

Les trois se réveillent en sursaut, déboussolée et paniquée. Mais la seule chose que j'ai à dire c'est: CHEH ! Je suis quoi moi ? Je suis pas leur bouffon pour qu'elle profite de chez moi pendant un mois sans que je dise quoi que se soit et sans les virer !

Les 3 filles avaient les cheveux en pétard et avaient l'air complètement perdue ! L'idée me vient même de les dégager comme ça dans la rue tant qu'elles sont encore dans le coltar !

Mais lorsqu'elle me voit, Samira se redresse soudainement puis lance des regards paniqués à ses copines. J'esquisse un sourire lorsque je vois son regard apeuré. Elle l'aurait pas été, j'aurai demandé scanner, IRM et radio de son cerveau. Et la voir comme ça au moins ça fait un bien fou ! Elle se serait rendormi je l'aurait démonté dehors aux yeux de tous ! Manquerait plus que ça !

Samira: "A... Ayoub... C'est pas ce tu crois..."

"Hum... Et je crois quoi ?" lui-ai je répondu. La nonchalance que j'ai utilisé a augmenté son taux de stresse. Tant mieux !

Elle se relève et commence à remballer ses fringues et celles de ses copines devant mes yeux. Mais j'ai pas que ça à faire de les voir se relever devant moi ! Je les vire et je fais ce que j'ai à faire.

Je me met au niveau de la chef de bande, Samira, et la traine jusque ma chambre, fallait qu'on cause sérieusement.

Samira: "Ayoub..."

Homayra et Ayoub: Chaque pêcheur a un avenir et chaque pieux a un passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant