Je me réveille encore en sueur. Mon coeur bat affreusement vite. Mon estomac se tord et je vomis encore tout ce que j'ai au sol. Plus les jours passent moins j'y arrive. Ça va bientôt faire une semaine que je suis dans cet état. Personne ne m'a envoyé ne serait ce qu'un message ou n'est venu me rendre visite. Je ne fais que me tordre de douleur dans mon lit. Mis à part Samira personne n'est passé. Elle vient s'occupe de moi et rentre chez elle lorsque la nuit tombe. Les jours se ressemblent tous car mon état est toujours aussi catastrophique.
Samira: "Bébé ça va ?!" Me demande-t-elle depuis la cuisine.
Je me roule en boule sous ma couette en espérant un miracle. Qu'un remède tombe du ciel. Je tend encore un fois la main vers mon portable mais constate encore une fois que personne n'a cherché à prendre contact avec moi.
Samira: "Ayoub ?!"
Mon crâne va exploser sa mère ! Elle me rejoint dans la chambre et s'assoit sur le bord du lit. Elle pose sa main sur mon front et grimace.
Samira: "T'es encore brûlant mon amour..." me dit-elle le regard inquiet. "Je vais d'abord nettoyer tout ça..." Finit-elle par dire en voyant les dégâts que j'ai causé.
Serpillière à la main et saut d'eau elle nettoie assidûment le sol. Je ne peux m'empêcher de la regarder. Je fixe sa poitrine lorsqu'elle se penche, ses cheveux noirs lorsqu'ils cachent son visage. Ses lèvres qu'elles pincent lorsqu'elle se concentre. Ses mains lorsqu'elle s'applique à la tâche. Je regarde qu'elle putain...
Je suis bercée par ses gestes. Et lorsqu'elle relève les yeux sur moi, elle me surprend entrain de la reluquer de A à Z. Putain Qu'est-ce-qui me prend ?Samira: "Ça va pas mon amour ?"
En plus elle me sort des mon amour normaliser ! J'aime pas ça du tout de base mais la... Je me comprend plus.
"Rappelle ton docteur de merde ! Je suis entrain de crever là !"
Samira: "C'est qu'une grosse grippe je te dis ! Y a épidémie dans toute la ville, tout le monde tombe malade !"
"Mais qu'on me prescrive autre chose que ces conneries de dolipranes non !"
Samira: "Calme toi hobi... calme toi. Tu vois que tu t'énerves pour rien, arrête..."En toute réponse je soupire et pose ma tête sur ses jambes en me serrant à elle. Plus canard y a pas mais y a que comme ça que je suis bien. Dans ses bras.
Samira: "Je t'aime bébé..."
Je me contente de resserre mon étreinte autour de sa taille... Mais tout d'un coup on sonne à la porte. Je me relève du mieux que je peux et échange un regard perplexe à Samira qui me le rend bien.
Samira: "Je vais voir qui c'est reste là..."
"Je comptais pas bouger de toute façon..." dis-je en retournant sous ma couette.
Samira: "Oublie pas de remettre ton t-shirt on sait jamais." Dit elle en se precipitant vers la porte.
"Ouais c'est ça..."Je ne pensais qu'à me rendormir pour chasser la douleur mais la porte de ma chambre s'ouvre à nouveau.
Samira: "Ayoub ! Devine qui est là ! "
"Ta race arrête de crier tu vas me faire sauter le crâne ! "
Samira: "Désolée... Mais apparemment ton père te rend visite "Mes yeux s'ouvrent en un instant. Je me redresse d'un seul coup et constate qu'il est là. En chair et en os. Enfin surtout en os oui... Il est devenu encore plus maigre qu'il ne l'était. Même faible mon regard devient froid a son égard.
Samira avait le sourire au lèvre et était parti chercher une chaise pour qu'il puisse s'asseoir à mon chevet.
Bah vous savez quoi ? Rien à foutre. Je suis malade, je me repose. J'ai pas à faire des efforts pour sa race !
Me voyant ainsi Samira n'en croit pas ses yeux.
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Homayra et Ayoub: Chaque pêcheur a un avenir et chaque pieux a un passé
Espiritual"C'était quoi ta force ? Qu'Est-ce-qui t'as guidé vers Allah ? Qui a fait que tu voulais revenir vers lui ? Lui dire pardon ? Lui dire Merci ? C'était quoi ? " "La solitude..." "C'était de la faiblesse alors !" "Non !" S'exclama-t-elle. Le visage tr...