"Ayoub... Dis quelque chose s'il te plaît..."
Je sais pas quoi dire à part dégage d'ici et refous même pas ne serais-ce qu'un pied dans l'immeuble ou je te déglingue mais ...
Mais nan pourquoi je me gênerai de lui dire de se barrer d'ici ?! C'est elle avec ses idées à deux balles et ses manières qui s'est foutu dans la merde ! Et puis même qui vient encore me parler d'amour ?! La cocotte elle avait dit elle même qu'il y aurait rien entre nous mais elle commence à me sortir des je t'aime Ayoub !
J'ai besoin de vous rappeler que c'est ce que m'avait dit l'autre Magalie juste avant de me dire Non mais moi mon truc c''est l'islam ! ? Bah là son je t'aime je le sens pas non plus. Je continue de la regarder les bras croisés comme un hmar mais comme je réagis pas mademoiselle redouble de larmes... Putain ! Mais c'est quoi ce bébé ?! Arrête de pleurer putain de toi ! Elle est entrain de me rendre dingue. Et que ça pleure encore et encore, je veux bien me sentir mal mais là je fais une overdose !
"A-Ayoub..."
"Nan t'sais quoi y'a pas de Ayoub tu prends tes affaires et t'attends que je me calme pour que je te rappelle, parce que là t'es profondément entrain de me zehef !"
Elle renifle fortement et commence à faire demi-tour vers la chambre pour se préparer correctement. Je retourne m'assoir devant la télé. Le thé et les oeufs qu'elle a fait son en face de moi, je mange pendant que l'autre chiale encore dans la chambre d'à côtés. Mais ce qu'elle a pas compris c'est qu'il est pas question que je craque cette fois-ci ! Alors là surtout pas ! Elle ressort de la chambre habillé, coiffé d'une queue de cheval, je sens son regard sur moi. Je me concentre sur la bouffe pour pas la regarder...
N'empêche cette petite conne fait bien les choses. Je continue de faire comme si elle n'était pas là mais mademoiselle n'est pas du même avis."Ayou c'est cruel ce que tu me fais, je te dis que je t'aime et toi tu me vires comme une conne sans même pas un râteau !"
Ah Ok la demoiselle préfère un rateau maintenant mais si je lui en avais mis un elle m'aurait dis la même chose en mode "c'est cruel ce que tu me fais j'aurais encore préfèré que tu me dises rien". Alors je continue à faire comme si elle n'était pas là, peut être qu'elle va comprendre que jm'en bas la race de sa gueule...
"Ayoub !"
Toujours aucune réponse de ma part pour pas changer.
Elle se poste directement devant la télé pour attirer l'attention. Putain mais je te calcule pas cousine, dégage !"Ayoub dis moi quelque chose ! Ne serait-ce que le minimum syndical ! C'est pas humain ce que tu me fais, je te demande pas de me dire je t'aime, juste quelque chose qui me laisse pas dans le brouillard !"
"Parce que dégage de chez moi ça te laisse dans le brouillard ?"Il y a encore eu un blanc entre nous. Elle me regarde avec tellement de dégoût. J'ai l'impression d'avoir déjà connu ce regard... Elle me regarde comme Homayra me regarde... Ok bah tant pis, c'est elle qui est dans l'excès aussi !
"Tu veux que je meurs Ayoub...? C'est ça, tu veux que je me suicide ?!"
"Wow mais ma petite tu vas redescendre sur terre ! Qu'est-ce tu me parles de suicide ?! Pour ma gueule tu veux mourir, t'es sah ?"
"Parce que t'as pas l'air de comprendre que je pourrais mourir pour toi !"Je commence à me zehef très très sérieusement.
"Tu te rends compte que t'es personne pour moi pour me sortir ce genre de connerie ! Allez vire à gauche cousine pars !"
"C'est ça on verra si je suis personne pour toi !"Enfin elle s'en va ! Nan mais ça commence à devenir importe quoi... J'ai pas de gosse mais c'est moi qui gère une gamine. Tfou ! Ça me gave, ELLE me gave ! Je crois que cette bonne femme je vais la dégommer un jour où l'autre parce que a-ce-que j'ai compris j'en ai pas encore fini avec elle... Mon Dieu pourquoi ?!
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Homayra et Ayoub: Chaque pêcheur a un avenir et chaque pieux a un passé
Espiritual"C'était quoi ta force ? Qu'Est-ce-qui t'as guidé vers Allah ? Qui a fait que tu voulais revenir vers lui ? Lui dire pardon ? Lui dire Merci ? C'était quoi ? " "La solitude..." "C'était de la faiblesse alors !" "Non !" S'exclama-t-elle. Le visage tr...