Chapitre 42

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Plus le temps passait, plus je me rapprochais de Peter. Je l'aimais. Oui, je l'aimais vraiment... Mais, je ne pense pas que c'était réciproque... Je n'osais rien dire, de peur de gâcher notre simple amitié, et puis j'étais trop timide pour lui avouer mes sentiments...

– Sara ! Appela la mère des Loyd. Viens ici !

– J'arrive madame ! Criai-je depuis ma chambre.

Mince... Est-ce que j'avais fais une bêtise ? Pourtant, je n'en avais pas le souvenir...
Je descendis les escaliers à toute vitesse, peut-être même trop vite... Je glissai et dévalai les marches sur le dos jusqu'en bas ! Mais quand je pensai rencontrer un sol glacé, je me cognai à quelque chose de chaud. Je levai la tête et croisai le regard émeraude de Peter.

– Oh ! Désolée, je- Aïe !

En effet, mon dos me faisait un mal de chien, lorsque je tentais de me relever.

– Attends, attends... Me dit-il. Je vais t'aider ne bouges pas.

Il passa un bras dans mon dos et son autre derrière mes genoux et me souleva comme une princesse. Sa peau était douce et il était si... Non ! Ce n'était pas réciproque, je ne devais pas me faire de fausses idées !

– Ça va ? Pourquoi tu me fixes comme ça ? Me demanda-t-il soudainement.

– Quoi ?! M'exclamai-je gênée. Non ! Pas du tout, je-

– Sara ! Dépêches-toi ! Hurla Madame Loyd.

– Oui ! Répondis-je. Désolée Peter, mais on m'attends...

– Attends, je t'emmènes.

– Mais-

– Tu ne peux pas marcher dans cet état-là !

C'est vrai... J'aurais eu du mal à tenir debout même... Et puis, ses bras étaient si confortables...

– Merci...

Il m'emmena jusqu'à Madame Loyd. Elle voulait que j'aide Otillia à se préparer pour une ballade. Hé bien ! Je m'étais dépêchée à m'exploser le dos pour ça ? Ah...

***

J'étais dans ma chambre. Je préparais mes valises car nous partions le lendemain. Je repensais à tous les bons moments qu'on avait passés... Dan et Peter allait me manquer... Surtout lui... Mais, le voir tous les jours me regarder comme si je n'étais rien ( ce qui est le cas ), me faisait mal... Trop mal alors... Autant ne plus le voir et essayer de l'oublier.
Je pliai ma petite robe bleue dont j'étais si fière et la rangea dans mon bagage. C'était avec elle que je suis arrivée... Une larme coula le long de ma joue. Je détestais les au revoir...

Toc toc toc !

– Oui ?

La porte s'ouvrit. Dan.

– Ah, c'est toi, Dan, constatai-je en me levant. Que fais-tu là ?

– Oh... Rien, j'étais juste venue te... Te voir, voilà ! Bégaya-t-il.

X histoire arrêtée XOù les histoires vivent. Découvrez maintenant