Chapitre 34 : Je les deteste.

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Nous sommes sur l'autoroute pour rentrer sur Lille. Le week end est fini. Laurent est parti tôt ce matin. A 6h30. Il allait travailler pour 8h. Quant à Nathalie, Fred, ainsi que Julien et moi, nous sommes partis vers 10h. Donc dans environ une demi heure nous serons rentrés.
J'aurai le temps de rentrer chez moi, défaire mon sac et à midi Claire me ramène Chacha. Je l'ai eu hier soir au téléphone vite fait. Elle s'est proposé de venir chez moi .... C'est étonnant ... la connaissant elle a dû ronger son frein tout le week end et attend patiemment que je lui donne des infos croustillantes. Quelle curieuse celle là.

- Ca a été ma belle ce week end ? Tu es bien silencieuse d'un coup. Tu es fatiguée ??? Madame a du mal à se remettre d'avoir fait des folies de son corps cette nuit ?! Me demanda Julien en baissant le son de l'autoradio.

- C'est de ta faute cette nuit. Non mais. Qui m'a réveillé ?? A 5h ??

- Ok je reconnais que je suis coupable. Mais il n'a pas fallu que j'insiste. Me dit il en me prenant la main pour l'embrasser.

- Merci pour tout Julien. Et merci d'avoir invité mes amis aussi. C'était sympa.

- Mais je suis sympa. Dit il tout en me faisant un clin d'œil. Tu en doutais encore ??

- Mmmmm je dois avouer que ..... Et j'éclatai de rire en voyant sa tête des mauvais jours.

Nous sommes arrivés à destination. Julien ne rentre pas chez moi pour la simple raison qu'il m'a dit avoir des choses à régler en urgence. C'est vrai que ce matin sur la route, il a eu un appel d'un avocat. Je le sais puisque son kit main libre était allumé. J'ai juste entendu que cetait un cabinet d'avocats pour "l'affaire des photos" en revanche je n'ai pas entendu la suite car Julien a coupé court à la conversation en disant à son interlocuteur qu'il le rappelait dès son arrivée sur Lille et qu'il devait raccrocher car il conduisait. Sauf qu'un kit main libre est bien conçu pour qu'on puisse appeler de sa voiture non ?!
Mais bon, ça ne me regarde pas. Certainement pour l'histoire des photos de Boston. Il m'avait dit avoir déposé plainte contre le magazine.
N'empêche qu'il s'est refermé juste après cet appel. Il était dans ses pensées. Quand je lui ai demandé si c'était grave, il m'a répondu que tout allait bien avec un petit sourire.
J'en ai conclu que ça ne me regardait pas.

Midi moins le quart. Claire ne devrait pas tarder....
Quand on parle du loup .... On sonne à la porte.

- Je t'ouvre Claire. Rentre.

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Julien Lenoir

J'aurai dû être plus prudent. Cette garce n'a rien trouvé de mieux que de me piéger et je me suis laissé avoir comme un débutant.
Depuis le temps, je la connais en plus. J'aurai du y penser. Je pensais seulement qu'elle voulait me mettre dans les bras de sa Marie-coincée. Pas qu'elle avait tout prévu pour qu'un photographe me coince.
Elle est vraiment perverse. À quoi ça l'avance de faire des choses comme ça ?
Enfin .... J'ai eu de la chance que le photographe ai vendu les photos aux deux magazines où celui qui écrit ma biographie travaille. Il a eu l'excellente idée que de me prévenir. Malheureusement les tirages étaient déjà partis à l'imprimerie donc trop tard pour tout faire stopper.
Je pensais en parler à Clémentine mais je sais qu'elle n'achète pas ces torchons. Elle n'aura pas connaissance des photos ni des articles.
Je n'allais pas gâcher notre week end pour si peu.
En revanche j'en connais une qui va avoir sa matinée de gâcher !!! Chère mère ... À nous deux !

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Clémentine.

- Alors ma cocotte ça va ??? J'étais inquiète .... Quel enflure ce type. Je te l'avais dit en plus. Enfin ... T'es là c'est le principal. Me dit Claire en me prenant dans ses bras.

Hasard et ConséquencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant