Chapitre 40 : une catastrophe puis une autre ....

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- Biensur Madame il vous suffit de télécharger vos contacts de votre cloud sur votre nouvel appareil. Vous ne perdrez rien. Ni contacts, ni sms, ni messages vocaux.

- Et mes applis ? Je dois tout remettre ?

- Non du tout. Si vous voulez nous pouvons faire ça ensemble. Cela vous rassurera ....

J'adore des clientes comme ça. Elle a son iPhone depuis 3 ans, ce qui est quand même rare et là elle se fait un petit plaisir à acheter le modèle supérieur. Mais elle panique. C'est vrai que les mots Cloud, applications etc peuvent faire peur pour des non initiés mais c'est tres simple en fait. Et puis ces petits appareils sont des bijoux de technologies donc tout se fait tout seul. Enfin presque ....

- Voilà Madame. Votre téléphone est prêt. À partir de maintenant vous pouvez vous en servir.

- Ho super. Merci beaucoup. Vous êtes charmante.... Désolée de vous demander cela mais j'ai l'impression de vous avoir vu en photo dans un magazine people .... Avec Julien Lenoir...

- Oui c'est exact. Répondis je à ma cliente un peu amusée.

- Quel chance vous avez. Il a l'air charmant. Et si j'osais je dirai très beau aussi. Je peux, je pourrai être sa mère. Dit elle en rigolant.

Je raccompagne ma cliente, tout en rigolant avec elle de la beauté de Julien et du fait que si elle avait 30 ans de moins elle l'aurait dragué, et je retourne dans la boutique enfin vide, rejoindre Fred et Nathalie.
Quelle journée. Le magasin ne s'est pas désempli depuis ce matin. Il est 17h30 et nous soufflons enfin. Mais bon c'est bien des journées comme cela. Ça passe plus vite et moi ça me permet de ne pas penser à Julien. Il doit rentrer demain soir. Tard. Très tard. Je ne pense pas que nous nous verrons demain. En revanche il m'a promis de venir dormir chez moi Mercredi soir. Comme c'est ma plus petite journée, nous aurons plus de temps pour nous.

J'apprécie de plus en plus le fait qu'il vienne chez moi de temps en temps. Ca c'est fait naturellement. Quand nous nous sommes expliqués chez Laurent, le soir même il a dormi chez moi. Enfin dormi .... Nous dirons que nous avons partagé le même lit. Puis il est revenu le lendemain. Toujours après son travail. Il n'a pas encore laissé d'affaires chez moi. Il prend un sac baluchon généralement avec sa brosse à dent et sa tenue pour le lendemain. Mais ça ne me gêne pas. Je ne suis pas prête à avoir un homme à demeure. Et ma brosse à dent non plus ne veut pas d'un colocataire de verre à dent.
Il m'avait demandé aussi si je voulais venir passer la nuit chez lui. C'est vrai que sa proposition etait intéressante. Il vit à Lille et je travaille à 10 minutes de son loft. Mais j'ai prétexté l'excuse de Chacha. Bien qu'il m'ait dit que je pouvais tout à fait prendre Chacha.... La raison est que je n'aime pas son appartement. Je suis bien mieux chez moi. Chez lui, c'est trop impersonnel. Trop froid.

Bon et bien la journée de travail touche à sa fin. Il est 18h30. J'ai eu le temps de faire le réassort des rayons comme je le voulais. Marc m'a dit que je pouvais partir à 18h30 ce soir à la place de 19h. Ca va me faire rentrer un peu plus tôt chez moi ce qui est une bonne chose. J'ai envie de cuisiner ce soir. Quand Julien vient, soit on mange un truc rapide, soit il amène chinois ou une pizza ce qui est également du rapide. Hors là j'ai envie de lui faire plaisir à cuisiner. Je sais qu'il aime bien manger. Et des choses simples. Nous en avons discuté. Un peu. Il ne se dévoile pas facilement mais je ne le fais pas non plus. J'ai du mal à me confier. Et de ce fait je ne lui pose pas de questions. C'est lui qui me parle en général.

- Claire ??? Mais qu'est ce que tu fais là ? On devait se voir ? Tu en tires une tête ! Tu t'es disputée avec Vincent ??

Qu'est ce que Claire fait chez moi à cette heure ci ? C'est curieux ça. Pour qu'elle fasse cela c'est qu'il doit y avoir un problème. J'espère qu'il n'est rien arrivé à son père. Je sais qu'il a eu un accident cardiaque le mois dernier ... Ou alors elle et Vincent se sont disputés.... C'est étonnant c'est un couple très stable. C'est mon modèle. Ils s'adorent. Non ça ne peut pas être ça.

Hasard et ConséquencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant