BIPOLAIRE II

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La salle se remplissait, les visages se resserraient.

- Affaire n•28487, Double homicide... Faites entré l'accusé.

L'avocat se leva, Chris entra dans la salle menotté et vêtu d'orange... a sa vue, j'ai resserrer la main de Mario.

- Que plaidez vous Monsieur Brown ?

J'ai fermer les yeux en baissant tête.

Chris - La folie.

J'ai instinctivement relevé la tête, Chris me regardait dans les yeux, souriant...

- Mon client plaide coupable monsieur le juge.

Il ont exposé les faits... Puis la parole est revenue a Chris.

Chris - Elle a déjà essayer de tuer ma femme et a été jugée coupable de cet acte. Je n'ai fais que défendre ma famille.

- C'est de la légitime défense votre honneur, Madame Tran s'est échappée de l'hôpital. C'était prémédité !

Chris - Cette grossesse n'était qu'un stratagème... Qui sait si elle n'a pas inventé cette histoire de viol aussi. Elle en est capable.

- Objection ! Ces faits ne relatent pas du meurtre de Madame Tran.

Chris - Si on l'avais pas laisser accoucher hors de la prison, elle serait toujours dans sa cellule et j'aurais pas eu a la tuée.

- Objection rejeté, le lien est évident.

- Veuillez relater les faits monsieur Brown.

Chris s'est levé.

Chris - Elle a défoncé ma porte, elle et son complice. Ils ont pointé une arme sur la tête de mon fils et de ma femme, ils ont clairement dit que c'était ma vie ou la leur. J'ai pris la leur avant qu'ils ne prennent la mienne.

- Votre honneur, cette affaire ne devrait pas être traité lors un procès pareil, c'est un cas de légitime défense. Ces individus étaient armés et dangereux. Ayant déjà causé des dégâts qui plus est. Le dossier vous prouve noir sur blanc que Madame Tran s'en était déjà pris a Madame Brown dans le passé.

Le procès continuait sans que j'écoute ce qu'ils disent... J'attendais seulement la sentence.

Combien de temps... D'années...

La mère de Karrueche a été appelée a la barre avant le délibéré du jury.

Pleurant son enfant, tuée par un forcené d'après elle... Les nerfs me sont monter, la chaleur de mon corps s'est amplifiée.

Mario - Calme toi...

Aïja - ...

Chacun de ses sanglots, chacun de ses lamentement faisait bouillir chacune de mes neurones. J'en tremblais.

- Elle était innocente.

La haine m'a fait levée de ma place.

Aïja - INNOCENTE ? INNOCENTE C'EST TOUT CE QU'ELLE N'EST PAS...

- Madame Brown, veuillez vous assoir s'il vous plait.

Aïja - Je ne me rassois pas, j'ai des choses a vous dire moi aussi.

Je me suis retournée vers les juré.

Aïja - SI VOUS DEVEZ PUNIR UN HOMME POUR AVOIR PROTÉGER SA FAMILLE ALORS FAITES LE MAIS DEMANDEZ VOUS CE QUE VOUS N'AURIEZ PAS FAIT LA MÊME CHOSE A SA PLACE.

J'ai commencé a déboutonné ma chemise ensuite en me retournant vers le juge qui tapait avec son marteau en se mettant crier.

- RETOURNEZ À VOTRE PLACE, TOUT DE SUITE.