2|02

3.7K 355 223
                                    

Le couloir était presque sans fin pour moi, peut-être que c'était l'excitation de sortir ou tout simplement la réalité...

Une porte a finie par se dresser devant moi.

Il y avait écrit « issue de secours » dessus... J'ai tenté de l'ouvrir, impossible.

Juste a côté il y avait un petit bouton, j'ai aussitôt appuyer dessus.

La porte s'est ouverte mais a engendré une alarme, je me suis précipitée dehors... L'air frais.

J'ai couru de toute mes forces, le plus loin possible...

Je n'avais qu'une robe et des chaussettes mais ça ne m'a pas empêcher de courir.

Peur d'être rattrapée par le passé sûrement.

Je me suis arrêtée dans une ruelle... Sombre et infréquentée.

J'ai repris mon souffle et j'ai lever la tête pour faire face a mon reflet dans un glace brisée qui se trouvait là...

Un visage apparu en arrière plans

- Salut toi.

J'ai retenu mon souffle, faisant maintenant face à un homme sale et disgracieux...

Aïja - Je-

- T'es plutôt mignonne.

Il était moyen de taille et avait une grosse barbe qui couvrait la moitié de son visage.

Laissez moi tranquille...

- Je t'ai encore rien fais.

Aïja - Ne m'approchez pas.

Il m'a attraper le bras et s'est mit a me traînée sans même que je ne puisse me défaire de son emprise.

Aïja - AHHHHH, LÂCHEZ MOI...

- Ferme la, contente toi de suivre le mouvement.

Aïja - Vous me voulez quoi... Lâchez moi, s'il vous plait...

- Je ne vais pas te faire de mal.

Aïja - Je ne vais pas vous suivre.

Il s'est stoppé net... puis s'est mit a rire.

- Ah ouais... Et avec ça ?

Il sortie un pistolet de son pantalon et l'a pointé sur moi.

- Maintenant, tu me suis et tu la fermes.

Je me suis mise a rire, nerveusement.

Aïja - Tu ne sais pas a qui tu as à faire.

II n'a pas directement percuté ce que je venais de lui dire. Ça m'a laissé le temps de lui arracher son arme des mains.

A ce moment précis, ce n'était plus Aïja.

Il a levé les mains en l'air immédiatement.

- Arrête... Pose ça.

Aïja - Même pas en rêve.

- Je te jure que je n'allais rien te faire...

J'ai tendu l'arme et j'ai visé sa tête.

- Fais-

Une balle

Il s'est écrasé au sol aussi vite.

Je me suis mise au dessus de lui. Il avait les yeux grand ouverts.

Deux balles... Puis trois, et une dizaine.

Je n'arrivais pas m'arrêter, c'était jouissif... La sensation était inexplicable. Une sensation de puissance extrême.

Quand j'ai enfin pue m'arrêter, j'ai regarder ma robe qui était tachée de sang...

BIPOLAIRE II Où les histoires vivent. Découvrez maintenant