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Des flammes, toutes plus haute les unes que les autre.

Je me suis rapidement levée, la chaleur était étouffante et la fumé tout autant.

J'ai regarder la fenêtre... fermée.

Je me suis rapidement dirigée vers elle pour attraper la poignée de celle ci. L'air était irrespirable, je sentais ma gorge me piquer et ma tête commencer à tourné.

Le peu d'oxygène qu'il restait ne m'était pas destiné, de plus l'odeur du parfum était entrain de me donner des hauts le coeur, on dirait qu'on a arrosé la pièce de ce dernier...

Qu'on a imprégné la personne d'André sur chaque mur, chaque meuble. Chaque mètre carré était sa personne... L'enfer dans son paradis.

C'est ce parfum envahissant mon nez qui m'a fourni de l'attention et de la tendresse quand j'en avais besoin.

C'est lui qui m'étouffera aussi.

C'est dans son paradis que je mourrais et ça, par les flammes.

Ce bâtard m'avait prévenue. Il me l'avait promis...

J'avais beau tiré sur cette poignée de fenêtre, mais rien. Elle ne bougeait pas, la porte n'était pas accessible a cause des flammes.

J'ai regarder autour de moi puis par cette vitre, j'ai vue du monde s'agiter devant la maison...J'ai taper dessus de toute mes forces en espérant la casser ou même qu'on m'entende...

Je commençais a faiblir, je sentais que je m'étouffais, mon coeur battait extrêmement fort pour ne rien arranger. Et cette vitre ne bougeait pas d'un poil.

Mes yeux devenaient lourds, tout comme mon corps.

Cette sensation était insoutenable.

J'ai cru abandonné... mais j'ai pensé à Isaac.

J'ai sentais que c'était la fin pourtant, j'arrivais pas a croire qu'André puisse me tuer... pas maintenant.

Tout mais pas lui.

Je préfère que ça soit Karrueche qui ressuscite et reviennent me finir. C'est horrible. Je peux pas mourir comme ça...

Avec le peu de force qu'il me restait, toute la détermination possible dans une telle situation et les pensées de mon fils, j'ai attraper ma table de chevet et j'ai frapper sur la fenêtre avec.

Un première fois, une seconde fois...

Puis l'air frais.

J'entendais des sirènes, des cries. Du bruit... J'ai faillit passer a travers cette vitre dans la précipitation de mon geste.

J'entendais des personnes et enfin... une voix sortie d'un micro phone.

- SAUTEZ.

J'ai a peine eu le temps de comprendre que toute la maison était enflammée a part entière que je me suis vue enflammée moi même.

Un flamme venait de me frôler et a pris sur ma manche. Le feu se rapprochait de plus en plus de moi, j'ai passer ma jambes puis l'autre en étant cerné. Je n'avais plus le choix.

Je sentait le souffle de l'incendie me pousser à l'extérieur comme si tout allait exploser alors je n'ai pas regardé en bas, ni en haut. J'ai simplement fermer les yeux en me laissant tomber.

- AÏJA ?

- MAMAN, MAMAN, LAISSEZ MOI PASSER... PAPA DIS LEUR, C'EST MA MÈRE!!

- LAISSEZ NOUS PASSER, EH J'SUIS SON FRÈRE. DÉGAGE...

BIPOLAIRE II Où les histoires vivent. Découvrez maintenant