BIPOLAIRE II

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CHRIS

Chris - DI.. Di-quoi... ?

Aïja s'est détachée de moi et à reculer.

Aïja - Les papiers du divorce.

Je me suis relevé. J'ai mal entendu, je suis entrain de péter un câble, mes oreilles sifflent ? J'ai mal entendu...

Moi, moi... Chris, DIVORCER ?

Moi ? Bordel, moi ? Elle, divorcée de moi ? Aïja va me quitter ? Moi ?

Des images salasses se sont mises à défiler devant mes yeux, je ne voyais plus rouge.

Je voyais noir.

Comme si ma vue se brouillait, tout ce que je voyais était sombre.

Sombre et encore sombre.

Et tout ce que j'avais envie de faire c'était du sale, sale et encore du sale.

Ma respiration s'est rapidement accélérée et ça en quelque millième. Aïja à vu mes muscles se contacter mais elle n'a rien fait.

Impassible elle était...

Chris - MOI ? AÏJA ? MOI ? JE VAIS DIVORCER ?

Aïja - ...

Elle a attrapé son sac et à voulu me dépasser. Je l'ai vivement attraper par l'épaule.

Chris - Réponds moi.

J'ai sentis un froid lui traverser l'esprit, le ton que j'avais employé n'était pas commun... mais ce n'était plus moi, je vous laisse deviné qui s'était emparé de tout mon être.

Fils de pute de Bipolaire pensa Aïja.

J'ai sentis toutes les questions qu'elle se posait traverser ma tête... et en quelque secondes, je me suis imprégné d'elle, de sa conscience et de son être.

Aïja - Laisse... Laisse moi m'en aller.

Chris - TU VAS NUL PART. TU RESTES ICI, PAS DE DIVORCE. RIEN. NE ME FORCE PAS... NE ME FORCE PAS À DEVENIR QUELQU'UN-

J'ai levé les yeux vers elle, sourire se dessina sur mes lèvres, c'est fait. Je ne contrôle plus rien.

Chris - Ne me force surtout pas à devenir quelqu'un qui te fera peur, quelqu'un de détestable.

Son visage se figea quand elle a entendu la voix qui se dégageait de mes cordes vocales, voix peu commune et rauque.

Aïja me regarda avec le plus de haine possible, puis m'attrapa par la gorge.

Aïja - FILS DE PUTE DE BIPOLAIRE.. ENFOIRÉ VA, DÉGAGE DE LA...

Elle serrait ses petites mains autour de mon cou en pensant pouvoir faire quelque choses contre cette fatalité... Mais rien.

Mon sourire n'avait pas quitté mon visage, elle criait et m'étranglait de toutes ses forces.

Mais rien du tout, même un semblant... Ce n'était que des caresses de sa part.

Chris - Je préfère quand tes mains serrent autre chose, lâche moi... tu vois bien que tu ne me fais rien.

Elle se releva brutalement et s'attacha les cheveux ensuite avant de me pointer du doigt.

Aïja - ATTENDS MOI ICI TU VAS VOIR, JE TE JURE QUE TU VAS SORTIR DE CE CORPS AUJOURD'HUI ENTITÉ DE SATAN...

Elle quitta la pièce précipitamment et se dirigea vers le rez de chaussé, je l'ai suivie et ça sans courir.