[Unstiteuf] Embêter

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C'est pas exactement comme je l'imaginais mais je l'aime quand même ^^


S'il y a bien une chose que j'aime plus que les boobs, c'est embêter Newtiteuf. Parce que j'adore quand il s'énerve. Ses traits se crispent en une grimace hilarante, ses sourcils se froncent etson regard brille de colère. Ses poings se serrent, faisant ressortir les veines de son poignet, du dos de sa main et de ses phalanges, ses coudes se plient légèrement, prêt à frapper n'importe quoi (ou n'importe qui), mais il se retient. Il y arrive toujours. Je sais, c'est jouer avec le feu. Mais un feu comme Newtiteuf ne me brûlera jamais.

Enfin, je crois...

Je ne sais pas, en fait. Ou je ne sais plus. Je me contente de m'amuser sur l'instant présent, comme je l'ai toujours fait.

Je m'approche doucement, derrière lui. Il monte sur son ordinateur, je le vois au dessus de son épaule. Je souris sadiquement. Oh oui, je vais m'amuser...

À pas de loup, je me glisse derrière lui. Je me redresse, l'attrape par la gorge en hurlant d'une voix rauque. Il crie de terreur de manière très virile en se relevant alors que moi, je me tords de rire au milieu du salon. Je vois à son visage que lui ne rigole pas.

« Sébastien... gronde-t-il, très énervé. »

Je remarque un changement : sa peau sur les tendons de son cou se tend largement pour que je le vois. Il est vraiment en colère... Il finit par soupirer devant mon air hilare et se rassoit.

Quelques minutes plus tard, je me reprends et reviens à la charge. Cette fois-ci, je passe mes bras autour de lui en lui murmurant :

« Tu me pardonnes, hein ? C'était qu'une blague... »

Avec une tête faussement désolée. Il doit la connaître, à force, cette tête. Il lève les yeux au ciel et m'ignore alors je me retire et passe devant lui. Je fais reculer son siège et m'assoit sur ses genoux. Il paraît plus exaspéré qu'autre chose, ce qui me fait sourire. Je pose une main sur son torse.

« Unster... soupire-t-il pour la énième fois. Laisse-moi finir mon montage là, il me reste pas grand chose... »

Je me rapproche de lui en passant outre sa demande.

« Tu me pardonnes alors ? demandé-je avec une bouille d'enfant.

-Bien sûr Unster... »

À ce moment là, sa tête me fait craquer. Il me supplie presque du regard que je le laisse terminer son travail. Je me mords la lèvre sans me relever, le fixant dans les yeux.

Le feu avec lequel je joue m'a peut-être brûlé depuis plus longtemps que je le pense...

Recueil de textes gaysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant