[Johnlock] Le combattant (Rocky Road to Dublin, Dropkick Murphys' version)

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Hey !
Okay alors ça fait super longtemps que j'ai pas posté mais coucou me revoilà et j'ai pas que ce texte là, j'en ai un autre bien plus long qui sortira bientôt, j'espère.
DONC ! Ce texte est un johnlock, retour à la base. Il est plutôt basé sur le film avec Robert Downey Jr. (cet homme ❤) en tant que Sherlock Holmes parce que c'est après l'avoir vu que j'en ai l'idée. La musique Rocky Road to Dublin est un chant traditionnel irlandais que je connais des Waxies Dargle et je fus content de l'entendre dans ce film, sauf que ce n'était pas la version des Waxies Dargle mais celle de Dropkick Murphys qui a été utilisée. Et comme elle a été utilisé dans la scène de boxe, j'ai réutilisé cet élément dans on texte.

« Bon dieu Holmes qu’avez-vous fait ? demanda le docteur Watson en épongeant le sang du visage de son cher ami. »
Une moue de douleur passa sur le visage de ce dernier quand le médecin passa de l’alcool sur les plaies.
« Rien de bien méchant, j’ai gagné de quoi poursuivre notre voyage, lui répondit-il.
-Mais enfin, Scotland Yard nous en aurait donné les moyens ! s’exclama John.
-Vous rigolez ? Ils auraient imposé toutes leurs idiotes conditions pour ça ! se défendit le blessé.
-Mais cela vous aurez évité de vous retrouver dans cet état, constata en bon ami son acolyte.
-Certes, accorda Sherlock. »

Quelques heures auparavant, le grand détective se trouvait dans un des bars de Dublin en Irlande. Il traquait avec son fidèle Watson un meurtrier des plus intéressants selon lui qui avait échappé à sa vigilance en Angleterre, le forçant à quitter sa petite Londres. Bien que le docteur Watson ne comprenait toujours pas ce qu’ils faisaient dans ce trou à rat qu’était le bar, il suivait son ami qui avançait entre les ivrognes et les danseurs du dimanche pour arriver à une porte au fond. Il l’ouvrit et descendit les escaliers qu’elle cachait sans aucune précaution. John restait tout de même sur ses gardes, peu rassuré.
Les deux hommes débouchèrent sur une salle puant la sueur et le sang à outrance. Là, plus d’une dizaine d’homme leur tournaient le dos. Le détective se fraya un chemin et s’appuya à la barrière d’un ring, rejoint par son coéquipier.
« Holmes, que faisons-nous ici enfin ? demanda-t-il, énervé.
-De toute évidence vous avez remarqué que je n’étais pas ici pour chercher des informations sur notre fugitif mon cher Watson, sourit ledit Holmes. Ne vous en faites pas, vous ne craignez rien. »
Le combat en cours se finit d’un KO fulgurant par la grande brute qui se tenait au centre du cercle, victorieux. Certains lui lançaient quelques billets et un jeune garçon, d’une douzaine d’années tout au plus, lui ramena une bière. Le vainqueur lui lança un sourire ensanglanté qui aurait fait fuir n’importe quel gamin mais celui-ci semblait habitué.
« Je prends le prochain combat ! cria Holmes assez fort pour que tout le monde entende. »
Une clameur s’éleva. Le célèbre détective ? Ici ? Qui souhaitait combattre le gagnant du jour qui avait raflé tous les combats ? Les murmures se transformèrent en rires.
« Qu’allez-vous faire Sherlock ? s’inquiéta le sage médecin.
-Prenez ça, lui fit le susnommé en tendant sa veste, ignorant sa question. »
Il enleva également sa chemise, laissant tomber ses bretelles de chaque côté de ses hanches. Watson prit le tout, trop choqué par l’enchaînement des événements et la situation inédite pour protester.
Quand John se reprit, le génie inconscient avait déjà sauté au dessus du ring pour se mettre en place. Il s’étira, fixant droit dans les yeux son futur adversaire. Le garçon lui apporta une bière à lui aussi qu’il but d’un trait avant de rendre la choppe. Son cœur battait, il suait déjà par l’adrénaline, la chaleur et la légère peur que lui procurait sa position.
Le coup d’envoi fut lancé, et une musique s’éleva au même moment.
In the merry month of June, when first from home I started,
La Brute chargea sur Sherlock qui l’évita. Il profita de la position désavantagée de l’ennemi tête en avant et envoya la tranche de sa main dans sa nuque.
And left the girls alone, sad and broken-hearted.
Un léger craquement la secoua. Son adversaire semblait plus coriace que prévu et le combattant le réalisé avec un maigre effroi.
Shook hands with father dear, kissed my darling mother,
La Brute se redressa et envoya son poing dans le visage du détective. Cette fois-ci, un craquement plus conséquent se fit entendre, mais rien de cassé, constata le propriétaire du visage.
Drank a pint of beer, my tears and grief to smother ;
Un filet de sang glissa sur sa peau, s’échappant de son nez. Il répliqua d’un crochet du droit bloqué par l’ennemi qui l’envoya de l’autre côté du ring d’un revers de main.
Then off to reap the corn, and leave where I was born.
Holmes se releva et épousseta un peu son pantalon plein de la terre qui flottait de toute façon dans l’air.
I cut a stout black-thorn to banish ghost or goblin ;
Geste inutile qui captait l’attention de son adversaire. Alors il put envoyer son pied dans son ventre pour retourner son estomac.
With a pair of bran new brogues, I rattled o'er the bogs —
La Brute cracha au sol et chargea encore, rouant de coups le frêle personnage devant lui dans la poitrine et le visage.
Sure I frightened all the dogs on the rocky road to Dublin.
Le battu le repoussa, lança un crochet dans la mâchoire, le sonna d’une double claque sur les oreilles et l’envoya valser.
For it is the rocky road, here's the road to Dublin;
Libéré de l’emprise de l’autre, il put mieux analyser la situation.
Here's the rocky road, now fire away to Dublin !
‘’Pour le mettre au tapis, un coup derrière la tête pour lui faire perdre l’équilibre. Je le déstabilise en envoyant un tissu sur ses yeux et en frappant encore sur ses oreilles.
The steam-coach was at hand, the driver said he'd cheap ones.
Je le redresse d’un coup dans le nez en espérant le faire saigner. Un coup de pied dans les côtes pour le faire reculer et empêcher une riposte. Un second dans le diaphragme pour le mettre KO, pensa-t-il.’’
But sure the luggage van was too much for my ha'pence.
Il commença son plan. Il se glissant derrière la Brute et frappa fort à l’arrière de son crâne, le faisant se baisser.
For England I was bound, it would never do to balk it.
D’un saut il se retrouva devant lui. Il attrapa un mouchoir qu’un gars levait et l’envoya sur ses yeux.
For every step of the road, bedad I says I, I'll walk it.
Le détective asséna les deux claques avec précision mais son adversaire se reprit plus vite que prévu.
I did not sigh or moan until I saw Athlone.
Celui-ci lui envoya un crochet du droit qui le fit tomber à la renverse. La pièce commença à tourner pour Holmes.
A pain in my shin bone, it set my heart a-bubbling;
Il ne se laissa pas abattre et se releva pour envoyer son pied droit dans les côtes de son ennemi qui craquèrent.
And fearing the big cannon, looking o'er the Shannon,
Un second coup de pied dans la diaphragme l’envoya au tapis.
I very quickly ran on the rocky road to Dublin.
Un nouvel adversaire fit son entrée, plus petit mais pas moins musclé. Les gens autour s’empressèrent de miser sur le détective.
In Mullingar, that night, I rested limbs so weary.
L’ennemi était plus agile et rapide, aussi il asséna directement un coup dans le ventre de Sherlock qui le fit cracher.
Started by daylight, with spirits light and airy ;
D’un revers de main il s’essuya la bouche et répliqua avec un coup de genou bien placé.
Took a drop of the pure, to keep my spirits from sinking,
L’homme tomba à la renverse et se prit un coup de pied dans le ventre.
That's always an Irishman's cure, whenever he's troubled with thinking.
Le détective s’agenouilla devant lui et attrapa ses cheveux.
To see the lassies smile, laughing all the while
Un coup de poing et son adversaire ne pouvait plus parler, sonné. Sherlock avait gagné.
At my comical style, set my heart a-bubbling.
Quelqu’un arrêta le poste. Personne ne parlait, le silence se fit sanglant. Quand Holmes se releva, victorieux, des cris enjoués résonnèrent. Le combattant sorti du ring à la demande pressante du propriétaire qui tentait de disperser les badauds qui se tenaient là. Il récupéra ses gains er disparut comme le docteur qui le sermonnait vivement.
Les deux hommes montèrent dans une chambre réservée pour eux, le combattant victorieux et son fidèle ami. Le premier s’assit sur le lit avec une exclamation de douleur suivi du second, inquiet.

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