[Sydi] Comme des enfants (par Coeur de Pirate)

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Alors tu vois, comme tout se mêle
Et du cœur à tes lèvres, je deviens un casse-tête
Ton rire me crie, de te lâcher
Avant de perdre prise, et d'abandonner
Car je ne t'en demanderai jamais autant
Déjà que tu me traites, comme un grand enfant
Et nous n'avons plus rien, à risquer
À part nos vies qu'on laisse de coté

Je serre ta main un peu plus fort, et nous courrons à travers les bois. Un grand sourire étire mes lèvres. Tu réussis à me rattraper, nous nous retrouvons côte à côte. Je tourne ma tête vers toi et remarque que tu souris. Tu dois bien me dépasser de vingt centimètres… J’ai tellement peur de lâcher ta main. C’est idiot mais je ne peux que l’avouer.
Nous tombons de fatigue dans une clairière, nos mains toujours liées. Tu te mets à rire aux éclats et je t’imite alors, heureux. Je suis heureux malgré la crainte persistante de te perdre, ce petit quelque chose au fond de moi qui surgis dès que je suis heureux, comme si c’était mauvais, que je ne devais pas l’être. Tu m’ébouriffes les cheveux comme on le fait à un enfant.

Et il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort
Mais il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort

C'en est assez de ces dédoublements
C'est plus dur à faire, qu'autrement
Car sans rire c'est plus facile de rêver
À ce qu'on ne pourra, jamais plus toucher
Et on se prend la main, comme des enfants
Le bonheur aux lèvres, un peu naïvement
Et on marche ensemble, d'un pas décidé
Alors que nos têtes nous crient de tout arrêter

Face à l’air grave que je prends, tu fronces les sourcils… et m’embrasse. Tous mes doutes s’éloignent, balayé par notre amour. Nos doigts s’entremêlent et je passe mes mains dans tes cheveux. Nous restons ainsi un moment mais bientôt nous devons déjà repartir.
Main dans la main, nous marchons, toujours essoufflé par notre course dans la forêt.
Je sais que le monde refuse ça, nos parents les premiers, et je me dis que je devrais essayer d’être aux normes de la société, mais quand je te regarde, c’est impossible. Alors, innocemment, je souris de plus belle.
S’ils ne veulent pas de nous, nous n’aurons pas besoin d’eux. On est grand, après tout. Des grands enfants…

Il m'aime encore, et toi tu m'aimes un peu plus fort
Mais il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort
Et malgré ça , il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort
Mais il m'aime encore, et moi je t'aime encore plus fort

Encore une fois je suis septique. Mais il est fluff et cool quand même.
Allez, des bisous, douceur sur vous et portez vous bien <3

Recueil de textes gaysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant