Promesse d'une Vie (T2)

Espoir

Mercredi 18 août

Point de vue d'Iliana

Je sors doucement de ma torpeur lorsque je sens une pression sur mon épaule. J'hésite à ouvrir les yeux au début - je suis si bien - mais peu à peu, mon esprit refait surface et je me rappelle subitement que Jace avait dit qu'il ne tarderait pas à remonter pour que nous puissions regarder le film ensemble.

Je me fais peu à peu à la faible clarté du jour ce qui me met rapidement sur la voie : j'ai dormis bien plus d'une minute et à en croire la teinte rosée du ciel qui se reflète devant moi, la soirée vient de commencer.

Jace me sourit doucement en gardant sa main sur mon épaule.

- Salut ma belle.

Je me redresse et me frotte négligemment les yeux.

"Merde, j'ai dormis combien de temps exactement ?"

Je soupire et me pends à son cou.

- Oh Jace, je suis désolée...

Il me coupe en me faisant reculer puis m'embrasse tendrement.

- Ce n'est rien. J'ai eu plus d'oréos pour moi tout seul.

Il me caresse la joue. Je vois bien qu'il essaie de ne pas me faire culpabiliser mais cela ne marche qu'à moitié. Comme quoi, son sourire angélique ne peut pas toujours tout effacer...

- En parlant de ça, tu dois être morte de faim.

Mon ventre gargouille pour répondre à ma place. En effet, je suis affamée.

- J'ai préparé le dîner, déclare-t-il en se redressant.

Dès que j'entends cela, je me focalise sur cette information et en oublie presque que je devrais me sentir coupable.

- Des pancakes pour le dîner ? Je ne suis pas sûre que ce soit très équilibré, surtout après s'être goinfré de sucreries toute l'après-midi comme toi.

- Qui t'a dit que j'avais fait des pancakes ?

Il me tend la main pour m'inviter à le suivre.

- Tu ne sais faire que ça Jace, je déclare le plus naturellement du monde.

Je pouffe devant son air outré et lui prends finalement la main.

- C'est complètement faux !

Il m'attire à lui en riant. Il n'y croit pas lui-même.

- Bon, j'avoue que j'ai peut-être un peu triché, mais je peux assurer que ce ne sont pas des pancakes.

Je secoue la tête en souriant et lui lâche la main pour m'emparer d'une perruque qui traîne sur ma table de nuit. Je la recoiffe minutieusement avant de la reposer avec toutes les autres, dans le dressing.

- Je te rappelle quand même que ce fameux jour où j'ai pris ta virginité...

Je me retourne à la hâte en l'entendant crier ça de l'autre bout de la chambre.