Les Silences Du Passé : Sacha T1

Chapitre 25

Août 2006

10 ans plus tôt.

Sacha :

- Comment va la femme de ma vie ?

- Elle va très bien! dit-elle en gloussant. Et toi? Tout est prêt ?

-Oui, les valises sont bouclées ! Et toi ? Tu as réussis à tout y entrer ? Elle rit de bon cœur. Je la connais bien désormais, je sais qu'elle a sûrement embarqué le plus de fringues possible ! Mais comment lui en vouloir, sachant que toutes ses tenues sont plus sexy les unes que les autres.

Nous étions en plein été. Je n'avais pas vu Abbygaëlle depuis plus de deux semaines et le manque d'elle commençait à se faire ressentir. J'avais hâte d'être à demain. Pouvoir enfin partager ma vie avec elle me rendait vraiment heureux.

J'étais un putain de veinard.

Nous allions dès demain, pouvoir être ensemble, nous réveiller et nous endormir dans les bras l'un de l'autre. La distance qui nous avait séparé depuis notre rencontre, n'avait fait qu'accroitre notre amour et nos sentiments, car chaque retrouvaille étaient signification de putain de parties de jambes en l'air inoubliables. J'étais d'ailleurs en train de l'imaginer portant une petite jupe ample qui lui arrivait au-dessus du genou ainsi qu'un petit débardeur à fines bretelles légèrement décolleté, qu'elle avait porté lors de ma dernière visite. Je me souviens d'ailleurs encore de ce jour.

Lors d'une balade dans le centre de la ville rose, nous avions décidé de nous arrêter sur la place du Capitole, à l'une des nombreuses terrasses de cafés que compte Toulouse. Notre discussion tournait autour de notre départ pour Londres, mais mes yeux ne pouvaient s'empêcher de se diriger sur les jambes et sous la jupe courte de ma belle, pour essayer de voir ses cuisses ou ses dessous. Abbygaëlle s'était assise les jambes croisées, en face de moi, et le fait qu'elle croise les jambes, fit remonter sa jupe jusqu'à mi-cuisse. Tout comme mon regard qui plongeait irrémédiablement dans son décolleté à chaque fois qu'elle prenait son verre sur la table. Le débardeur étant plutôt ample, une vue imprenable s'offrait à moi : le galbe de son 90C recouvert par la dentelle blanche de son soutien-gorge à chaque fois qu'elle se penchait.

Ma petite amie est tout simplement bandante. J'étais vraiment le mec le plus chanceux de cette foutue planète !

- Oui c'est bon également, mes valises n'ont pas pu contenir l'intégralité de ma chambre mais presque! C'est à mon tour de rire doucement. Je vous l'avais dit, je la connais par-cœur !

- Tu sais que nous risquons de payer un surplus une fois arrivé à l'aéroport ma puce !

Je l'imagine d'ici comptabiliser mentalement le nombre de valises et de sacs, et se rendre compte que j'ai peut-être raison...

- Peut-être bien effectivement ! Rit-elle.

- Il me tarde de te voir demain mon cœur, tu me manques! je murmure.

- A moi aussi...

- Vous décollez de Toulouse pour quelle heure ?

Ses parents ont décidé de monter avec elle sur Paris, en voiture afin de l'accompagner à l'aéroport et nous dire au revoir, en plus, c'est l'occasion pour eux d'y passer le week-end et d'aller rendre visite à la tante d'Abbygaëlle ainsi que sa cousine Lily.

- Nous partons pour 5 heures demain matin, je pense que nous serons là bien avant 13 heures. On se retrouve toujours à l'aéroport?

- Toujours ma belle. Prenez votre temps demain et faites attention sur la route, notre avion ne décolle pas avant 15 heures.