Chapitre 50

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Moi: Alors tu vas m'écouter sale petite peste, ici, c'est moi la maitresse de maison, donc c'est soit tu me respecte, soit tu reste sur le pallier. À toi de voir.

Elle ouvre grand ses yeux et au moment où j'allais lui refermer la porte au nez, elle se rétracte et s'excuse sans pour autant me jeter des regards éclairs. Je l'entends marmonner de ces choses incompréhensibles en arabe. Mais bon, je m'en fou un peu tahu.
Bref je la fais entrer. Elle laisse sa valise devant la porte et se dirige rapidement à l'intérieur de la maison comme si elle habitait ici depuis des lustres. Et si elle pense que c'est moi qui vais lui prendre ses affaires, elle se trompe lourdement. Je la suis de très près et des que j'arrive dans le salon, je la vois dans les bras de Foued. Ils avaient l'air complices de ouf, si j'étais une intrus, j'aurais presque cru qu'ils sont en couple...

Il vas falloir que je fasse très attention ; car je pense que cette fille et mon mari ont déjà eu une relation auparavant. J'en mettrais ma main à couper.

Le lendemain, je me réveille de super mauvaise humeur. Foued dormait toujours tandis que moi, je n'ai pas pu fermer l'œil de la nuit. Hier soir, la jeune fille qui est arrivée chez nous, c'est à dire Fadima, est une des amies d'enfance de Foued et de la famille. Ce qui m'intrigue, c'est pourquoi il ne m'a jamais parlé d'elle.
Et le pire c'est que je n'ai pas dormi à cause d'Amira et d'Ismael qui ne faisaient que pleuraient. Et comme que monsieur a passé sa nuit à se remémorer les bons moments de sa tendre jeunesse avec Fadima, il n'a pas pu m'aider pendant la nuit. Je vais lui faire la gueule et ça, pendant toute la journée.

Je finis par me lever et me diriger vers la salle de bain. Je prends une douche rapide puis ressors et m'habille d'une longue robe moulante blanche, manche longue. Faut que je montre à cette fille, qui est la femme de Foued. Hawa la sauvage est de retour !

[Point de Vue de Foued]

Ce matin je me réveille de très bonne humeur. Hier quand j'ai vu Fadima, je n'en croyais pas mes yeux. Elle avait grandie, embellie et surtout, elle m'avait manqué. Cela faisait plus de deux ans que je ne l'avais pas vu.
Mais je ne pense pas que cela plaise à Hawa car elle nous regardait avec insistance hier lorsque nous nous sommes pris dans nos bras. Ou quand on se parlait, quand on discutais. Je la comprends tout à fait car Fadima et moi avons toujours eu cette relation fusionnelle.

Apres avoir fait ma toilette du matin, je sors de notre chambre. Hawa a du se lever plus tôt comme d'habitude pour s'occuper des enfants. Je descends directement à la cuisine, pensant la trouver la bas. Mais c'est Fadima que j'y trouve en pyjama. Short et débardeur. Elle était de dos et cherchait dans les placards. Je me racle la gorge pour lui faire part de ma présence.
Elle se retourne puis me fait un sourire. Ah. Et dire qu'un temps j'étais fou d'elle. Mais, c'était pendant notre adolescence.

Fadima: Hey toi ! Tu viens de te réveiller ?

Moi: Non, mais je viens de terminer ma toilette

Fadima: Humm, cela explique ton odeur, tu sens bon

Elle me toise avec ses grand yeux clairs. Je détourne le regard et m'assoit sur une des chaises du comptoir.

Fadima: Tu as faim ?

Moi: Oui bien-sûr

Fadima: Tu veux manger quoi ? Je peux te le préparer.

Moi: Je préfère laisser Hawa faire.

Je la vois qui regarde au dessus de mon épaule et d'éclater de rire ensuite. Je me retourne puis vois Hawa arriver dans une somptueuse robe blanche qui montrait bien ses formes. Je pense que ma bouche était ouverte. Elle était juste magnifique. Elle avait Amira dans ses bras. Et juste de la voir tenir ma fille la rendait encore plus belle. Je me lève tout doucement et vas à son encontre.

Hawa: Mariage Forcé [en re-écriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant