chapitre 18

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Avant tout, je remercie tous ceux qui ont voté ou commenté, vous ne savez pas à quel point cela fait plaisir. Je vous dédie à tous ce chapitre.
Assez parlé je crois. Bonne lecture et bonne fête.

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Je ne sais pas si finalement ce fut une bonne idée de leur dire la vérité. Depuis que je leur ai avoué cette partie de l'histoire, Zeya pleurait à chaude larme, sa mère eu un malaise qui nous fit tous peur mais heureusement elle reprit ses esprits lorsqu'on lui apporta de l'eau tandis que les inspecteurs étaient consternés. En aucun moment elles auraient pensé que cela fut un meurtre. J'avais déchargé un tiers du poids qui me pesait sur les épaules mais la culpabilité me rongeait au fur et à mesure que je me confiais. J'aurais pu certes la dénoncer avant mais c'est sûr que j'aurais tout perdu. Non pas que j'eu peur de ça mais plutôt de perdre l'amour de Zeya, mon souffle de vie.

Combien de fois j'ai failli craquer? Combien de fois j'ai failli me confier à mes frères Doudou et David? Je savais ce que Suz était capable de faire et lui échapper serait difficile mais je n'avais pas le courage d'affronter mes propres erreurs.
Zeya insista pour que je continue tandis que sa mère se reposait dans sa chambre.
J'étais donc à nouveau assis avec les inspecteurs et Zeya.

Suite ter flashback d'Ibou.
Connaissez-vous le terme "être entre deux étaux"?
Je ne sais plus quoi faire ni où me mettre tellement je me sens inutile.
Cela fait deux semaines que mon beau père nous a quitté. Son enterrement fut des plus douloureux. Je ne pus supporter de regarder sa mise sous terre sachant que j'étais responsable en partie. Je me retournais et quittais l'enterrement les larmes aux yeux.
C'était un homme formidable malgré le peu que j'ai vécu avec lui. Sa famille au Maroc a fait le déplacement et les trouvailles entre Zeya et elle, surtout son grand père, a été plein d'émotion. C'était la première fois qu'ils se voyaient et tout le monde était heureux de cette rencontre mais triste surtout que cela se passe ainsi. Moi je fus particulièrement choqué de sa ressemblance avec monsieur Mourad. C'est comme si c'était lui avec quelques années en plus. Le grand père n'était pas si vieux que cela. Il était même bien bâti et j'ai vu le bouleversement sur son visage à la vue de sa petite fille. Malheureusement, il n'a pas pu rester longtemps au Sénégal.
Quant à ma femme, elle ne souris plus. La joie a quitté son visage qui d'habitude éclatant à finir par devenir terne surtout après leur départ. Ses paroles se limitent juste à l'essentiel. Elle a l'air absent et pleure la plupart du temps.
Chaque jour, je lui rends visite le matin, je reviens vers midi et reste avec elle jusqu'à tard le soir en général.
Je comprends que ce ne soit pas facile pour elle, c'est difficile de perdre un être cher et encore si subitement. En même temps, je ne pouvais plus de la voir dans cet état. Je ne peux rien faire mais j'aimerais qu'elle sache que je suis là pour la soutenir, avec sa mère, dans cette période de deuil et puis elle n'est pas seule.
Dix jours plus tard, elle mit au monde un magnifique bébé. D'un commun accord, nous lui donnions le nom de Mohamed Hassan. Il nous apporta la paix, la sérénité dans la famille. C'est un truc de ouf mais on sentait la présence du grand Mohamed avec le bébé comme s'il s'était ressuscité. Zeya l'appelait petit papa. Plus il grandit et plus la ressemblance devient frappante.
Zeya commença à reprendre vie et à s'occuper du bébé avec l'aide de sa mère. Moi je faisais tout pour que Suz ne soit pas au courant de son existence.
Dés que je pris les rênes de MOURADCORP, je me suis promis de la diriger comme l'aurait voulu mon feu beau-père mais Suz ne l'entendait pas de cet oreille. Quelques mois à peine, elle commença à devenir vraiment exigeante.
- cela fait quatre mois que tu es à la tête de cette entreprise et toujours rien.
- je te rappelle que ce n'est pas aisé d'être Directeur Suz.
Elle rit cynique.
- je te rappelle mon cher que ceci n'est qu'un plan ou l'aurais tu déjà oublié?
Je commence à m'énerver mais inspirait et expirait longuement pour ne pas le montrer.
- je le sais.
- alors qu'attends-tu pour passer à l'étape suivante?
- je n'ai pas encore eu le temps de passer à la banque.
- eh bien trouve toi ce temps! Je te le répète bébé, je ne te sens pas impliqué franchement! Dit-elle d'un ton aigu qui sonnait mal à l'oreille.
- ok, je te rappelle, dis je avant de raccrocher.

le combat d'une vie (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant