le combat d'une vie (En Correction)

chapitre 40

Hello mes amis ! J'espère que vous ne m'en voulez pas. J'ai eu des imprévus... et j'ai été un peu souffrante mais me revoilà à présent avec un autre chapitre. J'espère que l'attente en vaut le coup. Merci à tous et n'oubliez pas de laisser vos impressions. Je vous adore !

Point de vue de zaid

J'étais là, tenant la lettre froissée entre mes mains, accablé et perdu, assis à même le sol de la chambre.

Tout cela ne pouvait être vrai. Zeya ne pouvait pas partir ainsi.
Elle m'aime autant que je l'aime et je sais qu'elle ne me le laissera jamais tomber.
Je reprends le téléphone et tente de la joindre sur son portable. Je tombe sur le répondeur pour la énième fois.
Je ne savais plus quoi faire.
Non dites moi que ma femme ne m'a pas quitté pour un autre homme ! Dire qu'aujourd'hui marque un an de vie commune.
Je sais qu'elle ne s'en n'est pas rappelée. Les jours passent tellement vite et je sentais qu'elle n'allait pas bien ces temps-ci. Je voulais lui faire une surprise en finalisant le projet dont elle m'avait parlé lors de notre voyage de noce et qui lui tenait tant à cœur.

J'ai pu faire construire trois grandes fermes agroalimentaires dans différents villages du Sénégal. J'ai fait venir, avec l'aide de Fatima, un grand investisseur qui nous a été d'une grande aide pour la finalisation du projet. Je l'ai rencontré ce matin à l'hôtel pour la mise au point et il était convenu que nous pourrions aller au Sénégal pour l'inauguration. J'avais acheté des billets afin que nous partions tous la semaine prochaine et je les avais mis dans un paquet. Je savais que ce serait le plus beau cadeau que je lui ferais.
Quelle ne fut ma surprise à mon arrivée lorsque je tombais sur cette lettre.
Layla m'avait affirmé que Zeya était sortie depuis ce matin sans sac ni rien. J'avais d'abord cru à une blague de sa part mais au fur et à mesure que les heures s'égrainaient, elle devenait injoignable et je commençais sérieusement à me poser des questions.

Je jetais un coup d'oeil à ma montre et repensais tout d'un coup à son comportement. Son irritation, ses doutes, son mensonge le jour où je l'ai vu avec un homme en ville... tellement de choses qui ne font qu'appuyer cette lettre mais je refuse d'y croire. Soudain l'idée qu'elle pu partir avec les enfants s'insinua dans mon esprit.
Je saisis mon portable et appelais ma mère. Elle décrocha à la quatrième sonnerie.
-allo mère?
-zaid...allo!
J'entendais plus les cris des enfants que sa voix.
-m'entends-tu? Lui demandais-je.
-je t'entends mal. Donne-moi une minute le temps de m'éloigner.

-voilà ! Ah la maison est si animée avec les enfants!
-ils vous fatiguent mère?
-mais non que racontes-tu? Tu ne sais pas à quel point ton père et moi sommes comblés de voir nos petits enfants si joyeux. Amilay a organisé une petite fête pour eux, tu la connais... même mamie est ravie de les voir.
Je me sentais soulagé.
-zaid? Tout va bien mon fils? Entendis-je.
-heu oui mère mais pourrais je te demander une faveur?
-oui vas y.
-est ce que les enfants peuvent rester là bas encore un moment.
-ça serait avec plaisir mais dis moi que se passe t'il?
-je... rien de grave mère je t'expliquerais après.
-bien mais sache que je suis là hein
-bien sûr mère ne t'en fais pas.
-qu'Allah soit avec toi mon fils et salue moi Zeya.
« si seulement tu savais... » Pensai-je.
Je raccrochais et laissais tomber le portable.

Que signifie tout cela?
Si elle était soit disant partie vivre avec un autre, elle aurait au moins pris ses papiers et quelques affaires nécessaires et ce qui est sûr est qu'elle n'aurait jamais laissé les enfants pour un homme.
Je regardais de nouveau la lettre, la broyais et lançais la feuille contre le mur.
Je ne crois pas à tout cela et je sais qu'il se passe quelque chose de grave. Zeya doit être en danger mais je ne sais pas où ni comment encore moins pourquoi. Je tenais la tête entre mes mains. Quelque chose m'échappe dans cette histoire. Il fallait que j'aille à la police.
Je me levai lorsque l'on sonna à la porte. Je courus ouvrir croyant que s'était elle.