chapirtre 31

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Un, deux, trois, quatre...
-là cinq.
-oui et là six, sept.
- non celle là fait partie de la petite ourse, regarde c'est cette figure.
Sa main se joignit à la mienne et il suivit la figure des étoiles formant ce signe.
-voilà la grande ourse.
Il ramena nos mains sur sa poitrine. Je pouvais sentir les battements de son coeur.
Loin des bruits de la ville, il m'avait conduit à cet endroit que je n'avais jamais découvert auparavant, après un somptueux diner.
Couchés sur le dos côte à côte sur une grande serviette, nous profitons du calme de ces lieux, nous échappant un instant des tracas de la vie.
La brise de la mère et le bruit des vagues associés à la clarté de la lune et des étoiles rendaient l'instant féérique.
Il m'avait confié qu'il avait découvert cet endroit la veille de l'acquisition de MOURADCORP.
-je me sentais à l'étroit dans ma suite. J'avais enfin réussi à arracher MOURADCORP à Mr Gounred mais je ne pouvais m'empêcher de stresser à cause de toi.
-moi?
-oui toi Zeya. Je me demandais comment tu allais réagir même si je me doutais que c'était l'enfer pour toi en plus de devoir céder le seul bien inestimable. Allais-tu venir ou allais-tu désister? Me haïrais-tu? Serais-tu en colère? Telles étaient les questions qui me tourmentaient.
J'en avais mare de faire des allers retours tel un lion en cage.
Je suis sorti et j'ai pris la voiture sans mon chauffeur et les deux gardes du corps qui m'accompagnaient. Sur la route, mon esprit divaguait. Je n'avais pas de destination précise mais après avoir dépassé la corniche ouest, je me suis garé sur le bord de la route pour continuer à pied. C'est ainsi que j'ai atterri à cet endroit paisible. Je me suis laissé tomber sur le sable et j'ai prié. J'ai prié Dieu pour que tout se passe bien. J'ai rencontré toutes sortes de problèmes, de nombreux casse tête mais aucun ne m'a résisté longtemps et aucun n'a été à ce niveau si élevé. Je dirigeais plusieurs entreprises d'une main de fer incontestable mais une petite femme suffisait à me chambouler. Pas n'importe quelle femme je reconnais. C'était la première fois que je faisais face à un dilemme personnel. Tu ne me connaissais pas et ma plus grande peur était que tu me détestes dans l'ignorance. Je ne pouvais le supporter. Je t'aimais déjà.
Malheureusement, ce que je redoutais c'est passé. Dans ton ensemble tailleur, tu es arrivée plus belle que jamais, avec un semblant d'air impassible mais je pouvais lire dans tes yeux un énorme chagrin. Ta force de caractère m'avait surpris. Tu es restée digne mais tu t'en es allée avant même que je n'aie le temps de réagir. J'ai tenté de te rattraper mais tu étais partie.
Après avoir essayé d'accuser encore une fois le coup, je retournais chez moi, confiant d'un lendemain meilleur.
Je n'ai jamais perdu espoir habibti.

Tout ce qu'il venait de me dire m'éclairait un peu plus sur lui.
Il y eut un instant où je tournais la tête sentant sûrement son regard. Je me retournais vivement de nouveau, ne pouvant lui faire face longtemps.
Du bout de ses doigts sur mon menton, il me tourna délicatement la tête.
- pourquoi détournes-tu le regard Zeya? Souffla t-il me donnant des frissons.
J'aimais sa manière à lui de prononcer mon nom. C'était unique, vibrant.
-tu as l'habitude de me regarder dans les yeux surtout quand tu me disputais, fit il d'un ton taquin.
Je rougis malgré moi.
-ce...ce n'étaient pas des disputes et puis quoiqu'il en soit, ce n'est pas la même chose.
-ah bon? Fit-il étonné.
-oui. Il y a une différence entre affronter une personne et...
-et...?
-et le regarder tendrement, dis je en plongeant mes yeux dans ses iris gris d'acier envoutants.
Nous restions comme ça durant de longues secondes? Minutes?
J'eue l'impression que le temps s'était arrêté. Mon regard passa de son nez parfait à ses lévres tentantes.
Je voyais sa pomme d'Adam monter et descendre. Il se leva légèrement et s'approcha lentement.
"allait il m'embrasser?"
Mon cœur s'affola rien qu'à cette idée. Son regard s'était assombri de désir et j'avais l'impression que rien qu'avec ça, il arrivait à faire monter ma température corporelle en une demi-seconde bien qu'il fasse frais.
Je fermais les yeux attendant le contact de ses lèvres aux miennes mais au lieu de cela, je les sentis à la minute suivante sur mon front.
Je rouvris les yeux interrogateurs et le vis sourire.
- ne te frustre pas.
-tu veux me faire languir c'est ça? Demandais je.
Il se pinça les lévres.
-crois moi ce n'est pas l'envie de gouter à tes délicieuses lèvres pulpeuses qui me manque mais comme je te l'ai dit je veux te montrer que je ne joue pas avec toi habibti. J'admets être parfois impulsif ce qui fait d'ailleurs partie de mes plus gros défauts mais avec toi je veux devenir meilleur. Et puis comme on le dit ça ne fera qu'ajouter du piment à notre mariage.
Je ris.
-t'es pas serieux Zaid.
-sérieusement Zeya, tu ne te rends pas compte de ta beauté et du pouvoir que tu as en moi. Je ne veux pas que ce soit uniquement des paroles en l'air, je te le montrerais par des actes.
-ah bon? Pourquoi tu m'as embrassé la dernière fois alors? Demandais-je soudainement.
Il ne parut pas surpris ni dérouté. Il se mordit la lèvre inferieure en regardant ailleurs avant de reporter son attention sur moi.
-justement je viens de t'expliquer que je suis impulsif par moment et la dernièrement fois, je n'ai pu résister à la tentation. Tu avais réveillé en moi un tsunami indescriptible.
J'éclatais de rire.
-un tsunami?
-c'est ça moque toi mais sérieusement Zeya tu me rends fou. Je suis fou d'amour pour toi.
Je souris. J'aurais aimé lui dire autant mais je n'étais pas prête à dévoiler mes sentiments. Savais je ce que je ressentais réellement? De l'amour ou juste de l'affection? Même si j'avais accepté de me marier, je préférais y aller doucement. Il le savait et il comprenait aussi, c'était l'essentiel.

le combat d'une vie (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant