chapitre 26

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Point de vue de Zeya.

Suis je condamnée à être éternellement malheureuse pour le restant de mes jours?
Qu'ais je fait dans ma vie antérieure pour mériter un tel supplice. Pourquoi me ment t-on? Ne peux je donc me fier à personne? J'ai l'impression de retourner un an en arrière.
"Fais moi confiance"
C'est ce qu'il m'avait demandé. Étais ce pour me détruire encore plus?
Assise sur cette chaise, dans les toilettes des femmes, je pleurais toutes les larmes de mon corps. Lorsque je l'ai vu, je me suis enfui directement dans le premier couloir que j'ai aperçu, faisant fi des regards étonnés des uns et courroucés d'autres que je bousculais à mon passage. Je ne voulais pas passer par l'entrée oú des milliers de flache crépitaient. Voilà comment je me suis retrouvée ici, recroquevillée.
J'ai tellement mal.
Oui j'ai mal là au milieu de ma poitrine car je me rends compte d'une chose, il m'a menti.
Lorsque je l'ai vu j'ai fait automatiquement le rapprochement. Il me connaissait bien, il m'avait déjà vu avant et il avait tout calculé.
Et Amilay,était elle également complice? Non je ne pense pas. Quand je pense que lorsqu'elle parlait de son frère c'était lui.
Je ne ressens rien pour lui alors pourquoi cela me fait autant mal? Pourquoi?
La porte des toilettes se referma, me faisant sursauter.
- Zeya?
C'était lui.
- zeya je sais que t-es là.
Pourquoi m'a t'il suivi? Il a joué avec moi et veut continuer, très bien. Il va me le payer.
Avec le peu de dignité qui me restais, j'ouvris ma pochette et pris le paquet. j'effaçais mes larmes avec mon mouchoir et ouvrit la porte furieuse.
- Zeya!
Il avança lentement vers moi, ne me quittant pas du regard.
Bon Dieu, son regard insistant me fit frémir malgré moi. Je me sentis soudainement minuscule devant cet homme qui me dépassait d'une bonne tete mais bien trop remontée, je refusais de me laisser aller.
Il m'a menti...

....
Point de vue de Zaid.

Je me trouvais en grande discussion avec Monsieur Riad Zidar un grand industriel et Monsieur Dimitrio l'expert en technologie quand ma sœur arriva.
- Zaidouuu, fit elle en me sautant au cou.
Je souris, il n'y a que Amilay qui ose m'appeler aussi ridiculement.
- veuillez nous excuser, dis je envers mes interlocuteurs. Je me retournais vers ma sœur.
- Amilay, il y a des étrangers, tu pourrais faire preuve d'un peu de sérieux voyons, lui reprochais je.
Elle prit un faux air boudeur.
- si on a plus le droit de s'amuser, fit elle en tirant sa petite bouche.
Je ris de bon cœur.
- allez viens par là, dit elle en prenant ma main et tentant de m'entraîner vers elle.
-mais où m'emmènes tu?
- j'aimerais te présenter à une amie. Tu ne vas pas y croire, viens elle est là bas avec papa, dit elle toute excitée.
J'étais curieux de voir qui s'était. En avançant, je vis une femme de dos, portant une splendide robe qui pouvait creuser les yeux. Qui était ce donc?
Nous arrivions à leur niveau et j'entendis Amilay prononcer comme dans un rêve le nom de Zeya. Ma zeya MOURAD?
Elle se retourna, plus perdue que jamais et je ne pus retenir un juron de surprise.
"Merde !"
Je restais pétrifié en la voyant s'enfuir vers un couloir.
- zeya! L'appela Amilay.
- Mais...que se passe t'il? Demanda mon père.
- je t'expliquerais plus tard papa.
Amilay voulu la rejoindre mais je l'arrêtais.
- tu lui as raconté pour notre famille? Lui demandais je.
- oui... elle nous connait...j'ai fais quelque chose de mal?, fit elle perdue.
- non.Lançais je.
Elle fut surprise ainsi que mon père.
- laisse moi y aller, fis je.
Elle ne rechigna pas ni me posa de question supplémentaire, elle savait que ce n'était pas le moment. Je m'élançais à sa poursuite bien inquiet.
Pourquoi ça ne se passait pas comme je le voulais? J'avais pensé avoir le contrôle de la situation. Que devait elle penser de moi à présent?
Je ne la connais que trop bien et je sais qu'elle doit se dire que je suis comme ces gens qui lui ont menti et lui ont fait du mal dans le passé. La première porte était celle des toilettes des femmes. Mon intuition me dit qu'elle s'y est cachée. J'ouvris et referma la porte derrière moi. Il n'y avait personne mais elle se trouvait sûrement derrière l'une des portes. Je le savais.
- zeya?
-...
- je sais que tu es là!
un instant après, une porte claqua et je la vis se tenir devant moi, les yeux rouges,me lançant des éclairs. Elle devait surement penser du pire de moi.
- zeya!
La voir dans cet état me chagrinait. Fallait que je lui parle. Fallait que je la rassure. c'est un malentendu. Je m'avançais pas à pas, scrutant sa moindre réaction. Elle ne bougea pas. Malgré son maquillage qui avait coulé, elle était juste magnifique dans cette robe qui moulait ses formes voluptueuses.
Je m'arrêtais à quelques centimètres d'elle.

le combat d'une vie (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant