chapitre 11

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Trois voitures se succédaient et roulaient à vive allure sur la route de sokhokan.
Je me trouvais dans la première, conduite par l'inspecteur Niang.
Le trajet se faisait dans un silence pesant, personne ne savait quoi dire.

A l'annonce de la nouvelle je tombais brutalement sur mes genoux. Mes mains retrouvèrent mes lèvres pour étouffer un cri perçant. J'eue comme l'impression que le ciel m'était tombé sur la tête même si j'aurais préféré mille fois cela qu'à ce que l'on venait de me dire.

- Non non non non non ce n'est pas vrai, dites moi que ce n'est pas lui, PAR PITIE DITES LE MOIIII!!!

Ils me regardaient tous démunis et impuissant face à la situation. Tout le monde était choqué et ne s'attendait pas à une telle chose. Même les gens de la télé qui avaient accouru. Quel monstre pouvait s'en prendre à un être sans défense. Mon bébé ne méritait pas cela. Un enfant a besoin d'amour et non de violence. Qui a put m'en vouloir au point de faire une chose pareille. Qu'est ce que j'ai fais de mal dans ma vie ? Qui peut m'en vouloir à ce point ? Je ne sus pas le degré de la douleur qui m'oppressait la poitrine tellement s'était intense. Je ne voulais plus rien. Je voulais mourir. Oui je ne souhaitais plus vivre. David tenta de me soulever mais je le repoussais brusquement.

- LACHE MOI David ! NE ME TOUCHEZ PAS ! criais-je.

- Calmez-vous madame s'il vous plait, il se pourrait que ce ne soit pas votre fils, me dit l'inspecteur Niang d'une voix qui se voulait rassurante.

Je le regardais dans les yeux et y voyais de l'incertitude. Il m'avait donné une infime lueur d'espoir à la quelle je voulais m'accrocher. J'espérais qu'il dise vrai même s'il y avait peu de chance. J'eue une soudaine montée d'adrénaline qui me permit de me relever et d'essuyer mes larmes avant de dire plus déterminée que jamais.

- Je veux le voir, allons y inspecteur.

***

A présent j'étais sombrée dans un mutisme inquiétant. Le cœur battant et les poumons en feu. J'eue l'impression d'avoir parcouru un marathon. Je sortis de la voiture en trombe et me dirigeais vers le fameux endroit sans attendre les autres. J'avais aperçu des voitures de polices garées non loin et des agents se trouvaient déjà sur les lieux. Ce n'était pas loin de la mer d'après la brise et le bruit de vagues qui me parvenaient mais c'était comme même un coin assez reculé.

La respiration coupée et les jambes tremblantes, j'avançais rapidement vers le corps couvert d'une toile blanche. Des bandes jaunes délimitant la scène de crime étaient installées tout autour. J'eue un haut le corps.
- attendez madame m'interpella un homme en tenue.
- laissez moi le voir, fis je menaçante en tentant de le contourner.
Quelqu'un lui fit signe par derrière et il me céda le passage.
J'avais l'impression que mon cœur allait sortir de ma poitrine et que mes jambes étaient en coton.
- mon dieu faites que ce ne soit pas lui. Pourvu que cela ne soit pas mon bébé. Je vous en prie, ne cessais-je de formuler.
Lorsque le médecin légiste releva la toile, je lançais un cri et me retournais.

- oh mon Dieu! Mes mains se retrouvèrent sur mon visage automatiquement.

Je sentis des bras me prendre, je crois que c'est ce qui me permit de ne pas m'écrouler encore une fois. Je reconnu son parfum particulier qui me titillait les narines. Je pouvais sentir la chaleur de son torse et la force de ses bras. Je levais la tête et rencontrais une paire d'yeux aux pupilles dorées, moins vives que d'habitude.

Etait-ce de l'inquiétude ou autre chose ?

Je ne pouvais le déterminer. Je me rendis compte de sa question muette.

- C'est...Ce...ce n'est pas mon fils, lâchais je dans un souffle.

Un faible soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres que j'insistais à regarder pour je ne sais quelle raison.

le combat d'une vie (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant