Chapitre 32

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On se regarda et éclatons de rire.
Sur la route, je n'avais pas cessé de rire. Vous savez, ce n'est pas possible de se marier sans se stresser du début à la fin mais Zaid faisait tout pour me détendre et je le voyais bien. Il me comprenait sans même que je parle. C'est pour cela en grande partie que l'on est devenu complices en si peu de temps. Je dirais qu'il est mon âme soeur.
Bras dessus, bras dessous, nous entrâmes précédés des pages, dont ma petite Lou et mon petit Mohamed, dans la salle où des Ouras nous accueillirent sous une très bonne musique marocaine. On s'installa sur le trône et j'en profitais pour scruter les invités. Je reconnu la plupart. Un moment après, ma tante, la sœur à ma mère qui vit en France prit la parole.
- chers invités aujourd'hui se marie notre fille, notre sœur, ma nièce préférée. je souhaite un heureux ménage aux mariés et je veux que vous vous leviez tous et que la fête soit belle.

Amilay se leva et demanda à parler avant que l'on ne continue.
-zeya, tu es entrée dans notre vie comme un ange. Tu nous a apporté de la joie et de la bonté. C'est avec un immense plaisir que nous t'accueillons dans notre famille car devenir madame ElMoctar est un honneur, pas pour toi mais pour nous. Tu es la belle fille de la famille mais tu restes la sœur de cœur que je n'ai jamais eu. Celle qui saura prendre soin de mon grand frère adoré. Je vous souhaite le meilleur.
Tout le monde applaudit. Amilay vint vers nous et on s'étreignit fortement.
-merci ,lui dis je émue.
Elle sourit puis se tourna vers son frère qui le prit dans ses bras.
-maintenant chers invités, repris ma tante, nous allons demander aux mariés d'ouvrir le bal.
Zaid me tendit la main, je lui pris et nous nous avancions sur la piste. Il posa sa main à la chute de me reins et des sensations agréables me gagnèrent tandis que je mettais la mienne sur son épaule.
Nous dansions lentement sur la musique douce dont je neconnais franchement pas l'auteur.
Je levais mes yeux sur lui et mon cœur rata un battement. Il est beau mon mari.
-tu es splendide mon amour, me chuchota t'il a l'oreille.
Je rougi et mon cœur se gonfla de tendresse. Je me sentais trop bien dans ses bras. Je pouvais y rester une éternité.
Voilà où est ma place, pensais je.
-et bien mesdames et messieurs, applaudissez les mariés je vous prie, reprit ma tante.
Nous nous éloignons de mauvaise grâce. Et je ne pus retenir un soupir qui n'échappa pas à Zaid.
-ne t'inquiète pas habibi. Je sais que tu ne peux plus te passer de ma chaleur mais tu auras largement le temps de profiter de moi toute seule ultérieurement, dit-il avec un air tellement sérieux.
Je pouffais de rire. Mon mari est un farceur de première.
En me retournant, mon sourire s'évanoui quand j'aperçus Fatima et sa mère qui me jetaient des regards me faisant froid dans le dos.

Apres avoir découpé le gâteau, nous faisions le tour des différentes tables pour prendre des photos avec nos convives et recevoir de ce fait nos cadeaux.
Alioune m'avait pris dans ses bras et avait failli me faire pleurer.
-Zaid, je te confie ma sœur, mon tout. Zeya tu as enfin écouté ton cœur et je te souhaite de tout cœur d'être heureuse. Tu le mérites vraiment et même si on ne pourra pas être comme avant, je resterais toujours ton frère et serais toujours là pour toi.
-je sais et merci à toi aussi d'etre là, lui répondis je.
À la table où se trouvait l'inspecteur Niang, je reçu encore une surprise.
- inspecteur je suis heureuse de vous revoir, lui dis-je sincèrement.
-je n'aurais jamais raté une occasion de vous voir enfin sourire et j'ai emmené avec moi une personne qui voulait vous connaitre.
Je le regardais, curieuse, s'adresser à une dame qui se tenait prés de lui. Elle était de teint clair, belle avec des cheveux assez longs. Je lui donnerais la même tranche d'âge que celle de ma mère. Lorsqu'elle leva son visage vers moi, la première chose qui me frappa fut ses yeux.
-zeya je te présente madame Monteiro, la soeur à la mère de mon regretté partenaire. C-est elle qui l'a elevé et elle vient de la Martinique.
Le choc que j'eu fus grand. Il n'avait même pas besoin de me le dire. Je le savais. Elle  n'etait certes pas sa mére biologique mais elle avait les yeux couleur miel particuliers semblables à ceux de son défunt fils. Je crois que si le bras de Zaid ne me tenait pas par le dos, je me serais écroulée. Je ressentais encore une once de culpabilité. Cette once que je combattais quand je regardais Lou. Par ma faute, un fils a été arraché à sa mère et un père à sa fille. C'est sûr qu'elle doit me détester. Je baissais la tête m'attendant au pire mais quelle ne fut ma surprise lorsque la dame en question me pris dans ses bras.
-oh Zeya je suis tellement heureuse de te rencontrer de même que ma petite fille. Ne te culpabilise pas. Tu sais l'homme propose, Dieu dispose. Lou a peut être perdu son père mais elle a retrouvé une mère qui l'aime.
-je ne sais vraiment pas quoi dire, fis je ému.
je ne m'attendais pas à ca. Mais je suis ravie de rencontrer la "mère" de l'homme qui m'a rendu mon fils. Je suis tellement désolée.

le combat d'une vie (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant