chapitre 25

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Les jours passèrent, il m'invita à diner un soir et j'acceptais. Malgré mes appréhensions, cela se passa bien plus que je ne l'espérais. Il m'avait emmené dans un restaurant chic et bonne ambiance. Je n'avais cessé de rire à ses anecdotes bien remarquables. Il avait réussi à me détendre moi qui d'habitude étais crispée et sur la défensive en sa présence. Il n'avait eu aucun propos, ni geste déplacé à mon endroit. Je découvrais un autre homme que celui dont je m'étais imaginé.

- Merci pour cette belle soirée, lui dis-je lorsqu'il me reconduisit chez moi.

- Ce fut avec plaisir. Zeya, il faut que je te parle.

Il regarda ailleurs puis se tourna de nouveau vers moi. Je le sentis tout d'un coup stressé. Le voilà en train d'hésiter encore.

- Je ne mords pas tu sais, lui dis-je.

Il éclata de rire. Il avait un beau rire qui me faisait comme baume au cœur.

- Je sais, un chaton ne mord pas.

- Pardon ? seras tu en train de me traiter de chaton ?demandais-je faussement offusquée.

- Jamais je n'oserais faire ça, dit-il riant et agitant ses mains.

Je le regardais de travers. Il rit de plus belle. Je voulais me donner du sérieux mais son rire était contagieux. Il se calma finalement au bout d'une minute.

- Je voulais juste que tu saches que je t'estime beaucoup et que je tiens vraiment à toi. Cela devient dur pour moi de garder ce que je ressens réellement. Tu ne sais pas à quel point ma vie a changé depuis que j'ai posé mes yeux sur toi.

Je ne savais pas pourquoi les battements de mon cœur s'accéléraient et mes mains devenaient moites. J'avais peut etre deviné de quoi il parlait. Il faisait frais mais j'avais subitement chaud sous mon manteau. Je ne savais quoi répondre. Il se rapprocha dangereusement de moi, le regard sombre. Je le vis se pincer les lèvres d'une manière sensuelle et me demanda quel gout elles avaient s'il m'embrassait. Soudain cette idée de m'embrasser même m'effraya.

- Je...il faut que j'y aille dis-je en fuyant précipitement, ne lui laissant pas le temps de réagir.

Le lendemain, il m'appela. Je croyais qu'il serait mécontent mais il m'avait compris selon ses dires.

- Voilà pourquoi je ne voulais pas parler. Je ne vous ai encore rien dit et vous avez fui.

Je riais, reconnaissant qu'il avait raison.

- Il me faut du temps...tentais je.

- Pas la peine de vous justifier.

- Si parce que si vous visez une éventuelle relation avec moi, je crains de vous décevoir. Je ne suis pas prête pour cela.

- Même si vous ne me croyez pas, je vous comprends et excusez-moi de vous avoir fait peur hier, ce n'était pas mon intention.

Voilà ce qui me plaisait en lui. C'était un gentleman.

...

une semaine plus tard.

Assise sur la table à manger, j'étais concentrée sur le calcul des ingrédients à doser pour ma nouvelle recette lorsque j'entendis la porte s'ouvrir et la seconde d'après les voix enjouées de mes enfants.

- maman maman, regarde ce qu'on t'a apporté, cria Lou

- maman rigarde, cria Mohamed à ses côtés.

- mes bébés vous voilà, fis-je en essuyant mes mains sur le tablier et me tournant vers eux.

Je pris le paquet.

le combat d'une vie (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant