chapitre 33

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Je dédie ce chapitre à djienaBaee et elicendao.

Point de vue de Zaid:

J'ouvris les yeux en émergeant lentement de ma torpeur. Je sentis mon phallus durcir au contact de ses formes plantureuses à peines couvertes par sa sublime robe de nuit. Zeya dormait profondément dans mes bras, me donnant dos. Je jetais un regard sur la montre de chevet qui marquait 6h12. Ma main posée sur son ventre descendit jusqu'à ses hanches tout en frôlant légèrement ses flancs telle une plume. Je la sentis frémir et l'entendis gémir faiblement. J'humais le parfum de son cou. Sa peau est si douce, si soyeuse. La tentation était forte mais je ne pouvais pas la réveiller, je ne le voulais pas. Elle devrait être exténuée de nos ébats qui ont duré pratiquement la moitié de la nuit. Je crois que je suis déjà dépendant d'elle, de son visage angélique, de son corps et de ses formes voluptueuses mais je ne vais comme même pas en abuser.
Je dégageais mon bras en dessous de sa tête et me redressais tout en me faisant le plus discret possible.
Je la contemplais un moment, n'arrivant pas à réaliser que la magnifique femme qui dort en face de moi partage enfin ma vie. J'ai l'impression de vivre un songe éveillé. Elle semble si paisible quand elle dort. On irait un ange. Je pourrais la contempler ainsi le reste de mon existence sans m'en lasser.
Je rabattais la couverture jusqu'à son épaule, elle se retourna de l'autre côté mais sans plus.
J'entrais dans la salle de bain et pris une bonne douche froide. Je sortis ensuite, fit mes prières et m'habilla d'un t-shirt blanc avec un pantalon marron. Je me dirigeais ensuite vers ma femme qui dormait encore. J'eu envie de l'embrasser sur le front mais ça la réveillerait sûrement. Je pris mon portefeuille et mon portable et sortit de la maison. Je devais aller voir quelqu'un.
.....

Point de vue de Zeya.

Je me réveillais petit à petit et m'étirais longuement, sentant des courbatures sur tout mon corps, conséquences de nos ébats passionnés la nuit dernière. Zaid fut un amant merveilleux.
Il m'a fait découvrir des choses que je n'avais jamais connues. Je souris bêtement en y repensant. En parlant de Zaid, sa place est vide. Mon sourire se fondit et je fronçais les sourcils.
Il est certainement sous la douche pensais je. Je me recouchais mais au bout d'un moment, Zaid n'était toujours pas sorti alors je me levais. Je n'entendais même pas de bruit.
Il a peut être heurté quelque chose et s'est évanoui, ou bien il a glissé et a cogné le sol, pensais je.
J'ouvrais la porte le cœur battant, m'attendant à le voir étendu au sol mais je ne trouvais personne.
Je soufflais soulagée. J'admets que parfois je me fais des films mais je n'y peux rien après tout ce que j'ai vécu.
J'entendis le bruit de la porte d'entrée et la minute suivante, Zaid apparut devant moi, déjà habillé et tout frais. Il sourit lorsqu'il me vit.
-zaid.
Il s'avança, me prit dans ses bras et m'embrassa sur les lèvres.
-bonjour mon cœur, tu es déjà debout? Fit-il en parsemant mon cou de baisers ardents.
-oui... mais... où étais tu passé? Il n'est que huit heures? Demandais-je en tentant de me concentrer.
-je...j'étais allé me promener, dit-il en me mordant l'oreille me faisant sursauter.
-te promener? Tu ne me cacherais pas quelque chose Zaid?
-mais non que vas-tu imaginer. Je n'avais pas sommeil et je ne voulais pas te réveiller. Tu semblais épuisée.
Son regard brûlant glissa sur mon corps comme une larve, me donnant des frissons. Il posa ses mains sur mes hanches me plaqua à lui et captura mes lèvres la seconde d'après. Il nous fit basculer sur le lit et ses mains se firent bientôt baladeuses. Empoignant mes seins, il se mit à les sucer à tour de rôle, faisant durcir leur pointe. Je me cambrais, m'abandonnant aux douces tortures qu'il m'infligeait, tantôt je le griffais tantôt je lui caressais le dos. Ma main descendit jusqu'à son érection mais il jura et emprisonna mon bras et le ramena sur ma tête. Nos gémissements s'entremêlaient tandis que nos corps ne faisaient qu'un. Nous passions à vrai dire toute la matinée au lit.
Nous avions à notre service une femme de ménage et un chef cuisinier alors nous ne sommes pas sortis de la villa ce jour là.

le combat d'une vie (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant