Chapitre 5.

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Il me montra ce dont il parlait.

Oh non.

Il passa sa main juste en dessous de mes yeux. Et il alterna son regard entre mes yeux, puis juste en dessous

- Pourquoi tu as les yeux tout rouge ? Et les cernes à en tomber par terre ? Dit-il en m'observant attentivement.

Sois naturelle sinon tu es cramée

- Je me suis mis du parfum dans les yeux, sans faire exprès, dis-je le plus naturellement possible.

Il plissa ses yeux. Son regard se voulait insistant, attendant le moment où je flancherai.

- Et t'as trouvé aucun mensonge pour tes cernes ? Demanda-t-il avec ironie.

Je fis semblant de ne pas comprendre. Je ne devais pas le sous-estimer, il pouvait se montrer plus intelligent qu'il ne voulait le montrer.

- Euh, je suis pas sûre de te comprendre là.

Il n'eut pas le temps d'en placer une autre puisque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur l'accueil de l'hôtel très chic. On marcha sans un mot jusqu'à la sortie. Je pressai le pas, ma à l'aise suite à la conversation que nous venions d'avoir.

- Jason m'attendra là-bas, tu auras juste à nous attendre à la sortie, dis-je en changeant de sujet.

Je le regardai du coin de l'oeil, son air ne laissait pas place à la rigolade. C'est vrai que si on le voyait comme ça, sans le connaître, il ne donnait pas envie de l'embêter.

- Très bien, il répondit simplement.

Le bureau n'était qu'à 1 ou 2 pâtés de maisons pourtant ce trajet me semblait bien long avec cette atmosphère.

Je m'amusai à aller dans le coté caillou du sol. Et a bien rentrer mes chaussures dedans pour faire du bruit. Ça me rappelai mon enfance lorsque je faisais ça, et que ma mère s'énervait puisque ce bruit l'énervait.

- Arrête de faire du bruit, me dit Jayden sèchement.

Même pas un regard.

Je n'arrêtais pourtant pas mon occupation. De quel droit se permettait-il de me parler sur ce ton ? Cela faisait presque 2 semaines que cet homme était mon garde du corps pourtant j'avais l'impression que cela faisait beaucoup plus. Je m'amusais encore à faire ce bruit, juste car je n'avais pas du tout apprécié la manière dont il m'avait parlée. Quand il découvrit que je n'arrêtais pas, il se stoppa.

- C'est marrant ? Dit-il le regard sombre.

Je le regardais de la même manière. Il me reprochait quelque chose. C'est fou comme il change de personnalité comme de veste. Je m'emportai moi aussi. Il n'avait aucun droit de me parler de la sorte, et je ne me laisserai pas faire.

- De quel droit tu me parles comme ça ? Qu'est-ce que tu as, bon sang ?! Dis-je en élevant un peu le voix.

Il ne répondit pas et parut se calmer dans son coin. Tant mieux. Quant à moi, je rencontrais quelques fans désirant des photos ou autres. Ce que je fis avec grand plaisir, mes fans sont une partie de moi. Sans eux, je ne serais pas ce que je suis. Ils contribuent à mon bonheur.

J'en rencontrai une qui voulait un câlin, ce que je fis avec plaisir. Elle me demanda ensuite une photo, que je fis avec joie, et me refit un câlin. Je ne bronchai pas et la serra contre moi. Mais elle ne voulait pas se décoller. Je souris car c'était mignon. Je lui écris même un petit mot, à sa demande.

Mais elle commençait à vouloir connaître mon adresse, mon numéro de téléphone, qu'on aille manger tous les weekends au resto, ...

Je trouvais ça mignon mais bien évidemment, je ne pouvais pas. Je lui souris et lui dit que j'allais être en retard à un rendez-vous. 

Garde du corpsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant