Chapitre 28

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J'avais passé une excellente soirée avec Darren. On avait été dans "le meilleur restaurant de New-York" comme il le disait. Le resaurant portait pour nom " Neon", ce qui lui allait bien vu le cadre de celui-ci. Il n'y avait pas de lumière, que des néons. C'était beau. J'avais mangé un bon steak, car je n'avais rien mangé de la journée.
Darren m'avait raconté les péripéties de son voyage au Kenya, où il avait découvert des personnes chaleureuses et des villages qui lui ont fait fondre le coeur. Il portait un collier qu'on lui avait offert là-bas. Il m'avait décrit leurs habitations, des sortes de huttes. Il m'avait raconté tout cela les étoiles dans les yeux.

- Quelle sera ta prochaine destination ? Lui avais-je demandé.

- Pourquoi pas le Sri Lanka.. Ou l'Islande ? Je sais pas, je dois voir..

On avait été faire un tour sur un colline, en regardant tout New-York.
Et puis, nous avions passé le reste de la soirée dans un parc, aussi étrange que cela puisse paraître, chacun sur une balançoire, à parler de tout et de rien. Ce genre de sortie m'avait terriblement manqué. Avant de se quitter, moi et Darren, on se promit de se voir plus souvent. C'est ce qu'on se disait à chaque sortie, mais aussi ce qu'on ne respectait jamais.

Le lendemain et le jour d'après , j'avais passé ma journée à ne rien faire. Je profitais de ce jour de repos, car, une fois que je reprenais, je n'aurai aucun répit. Jason m'avait appelé à plusieurs reprises, prenant de mes nouvelles. Et je le remerciais de ne pas me mettre de pression.

On était mardi aujourd'hui, le soleil venait de se lever depuis peu. Mon congé prenait sa fin, pour mon plus grand malheur. Je devais premièrement poster des tweets, comme quoi j'allais bien et qu'il n'y avait aucune raison de s'inquiéter, comme me l'avait dicter Jason. Ensuite, je devais tourner la pub pour cosmétique avec Wess, et enfin aller essayer une tonne de vêtement avec une agence de mannequinat pour un défilé. Mais avant tout cela, je devais passer au bureau de Jason, où on fera le point à trois sur la fameuse nuit. Et c'était l'étape que je redoutais le plus. Et bien sûr, Jayden m'accompagnera durant toute cette journée. Ce fut très dur pour moi de ne pas penser à ce qu'il pouvait faire avec Diana, quelques étages en dessous. Et puis, je me rappelai du regard noir qu'il m'avait lancé alors que je partais avec Darren. Il ne m'avait pas lâché du regard. Personne n'aurait voulu être devant lui à cet instant, on aurait dit qu'il voulait tout dégommer.

J'inspirai un bon coup en m'encourageant. On est jamais mieux servi que par soi-même.

Quelques minutes plus tard, j'entendis toquer à la porte. Je n'eus pas besoin de me poser la question, je savais que c'était mon garde du corps. Il tombait pile au bon moment car je venais d'appliquer mon rouge à lèvre, la dernière chose qui me restait à faire. J'avais opté pour une robe noire assez simple qui m'arrivait au dessus des genoux, avec au dessus une veste  couleur kamel. Des cuissardes m'avaient semblées être les plus adaptées à la tenue.

J'allai ouvrir la porte en me concentrant pour ne pas la lui claquer au nez. Oui, je le haïssais.

Sa silhouette imposante et élégante se présenta devant moi. Nos regards se croisèrent. Il avait plaqué ses cheveux sur le côté à l'aide de gel, il était fraîchement rasé et portait ce qu'il me semblait être le plus beau costume du monde. Un costume bleu qui lui donnait tant de classe. Je dus rassembler toutes mes forces pour détourner mon regard du sien de manière désinvolte.

- Prête ?

Je lâchai un petit son affirmatif et me tournai pour prendre mon sac à main.

- On peut y aller.

Je sortis de la chambre et refermai la porte derrière moi. Jayden était seulement à quelques centimètres, m'attendant. Cet instant me rappelait la fois où.. où lui et moi avions été si proche alors qu'il me raccompagnait à ma chambre. Il m'avait embrassé l'épaule, son visage s'était niché dans le creux de mon cou. Le souvenir de ses lèvres sur ma peau suffirent à me perdre complètement. Je restai un moment bloquée, incapable d'avancer.

Garde du corpsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant