Encore Humaine [teen wolf]

Chapitre 35

J'en voulais toujours à mon père. Il avait passé plusieurs heures à me supplier devant ma porte, mais je n'avais pas cédé. Le matin, j'ouvris ma porte, il dormait devant ma porte. Il ouvrit les yeux.

« Jade !

- Non je ne veux rien savoir, laisse moi.

- Où vas-tu ?

- Chez moi. »

Je sortis de la maison sans me retourner et je partis dans ma voiture, remplie de mes affaires. En me dirigeant vers ma maison, je passai devant un salon de coiffure. Je regardai mon reflet dans le rétroviseur, il fallait que je refasse ma coloration. J'allai me garer et j'entrai dans le salon de coiffure. Quand je sortis de chez le coiffeur, j'étais de nouveau brune : le blond m'avait plu, mais je préférais ma couleur naturelle. Maintenant j'allai chez moi, le salon avait été en quelque sorte reconstruit à cause de la bagarre. J'allai en haut, aérer les chambres. Maintenant j'allai vivre ici, j'avais besoin d'espace, les mensonges m'étouffaient. Le fait d'être chez moi seule me fit changer d'attitude, je me sentais plus forte et adulte. Je passai le reste de la journée à laver ma maison, puis le soleil se coucha. J'étais dans mon jardin, sur un transat avec un mug dans les mains, quand on frappa à ma porte. J'allai ouvrir.

« Allison ?

- Salut, je ne te dérange pas ?

- Non, viens entre. »

Je lui indiquai le salon et elles'assit sur une chaise.

« Tu veux quelque chose à boire ? Tisane, thé ?

- Je veux bien une tisane s'il te plaît. »

J'allai lui préparer sa tisane et je lui apportai.

« Allison, ton père sait-il que tu es ici ?

- Non, je ne lui ai rien dit.

- Allison appelle-le, il doit s'inquiéter.

- Non.

- Tu veux que je le fasse à ta place ?

- Jade, tu n'es pas obligée...

- Je vais l'appeler. »

J'appelai Chris, et je lui dis qu'elle dormirait chez moi ce soir.

« Tu dors ici ce soir.

- Merci, mais...

- Ce n'était pas une proposition, raconte moi ce qui ne va pas Allison.

- Quand tu es partie comme une furie, mon grand-père riait très fort, j'ai voulu te retenir mais mon père m'en a empêchée, je n'ai pas compris pourquoi sur le coup. Et Gérard à commencé à hurler ton prénom. Mon père a alors ordonné qu'on le sédate. Il n'a rien voulu me dire jusqu'à ce qu'on soit à la maison, et...

- Tu as appris que nous sommes cousines.

- Oui. C'est horrible ce que Gérard a fait à ta mère.

- Oui, mais ma mère ne l'a jamais considéré comme son père, ça l'a préservée.