A. L. O. N. E (Park Chanyeol) EN REECRITURE

LARMES

Le ciel est gris et la pluie tombe à ne jamais s'arrêter. Tout comme mes larmes. Je ne pense plus, je suis là accroupie dans l'herbe, mon monde vient de s'arrêter. Les personnes autour de moi ne bougent plus, tout est mort autour de moi. Je regarde la rose dans ma main tremblante, je sais que si je la dépose ça sera la fin et ça je ne le veux pas... Une dame me lève, et m'accompagne vers l'endroit que je redoute le plus. Je ne peux pas... Pas maintenant.  Je ne suis pas prête à dire au revoir. Elle me prend par la main, je marche avec difficulté. On s'arrête. Un grand trou me fait face. J'ai envie de vomir, mes larmes redoublent à cette vue. Je regarde la dame à côté de moi, je ne peux pas, cette situation ne peut être réelle. Je vois dans son regard bien qu'elle essaye de me réconforter que c'est la réalité. Je lance la rose dans le trou mais je ne peux me calmer, d'un coup ma vision devient trouble et ma tête tourne.

- Maman, maman...

- Ça va aller, Malana.

Comment peut-elle dire que ça va aller ? Je viens de perdre ma mère. Elle était ma seule famille. Je suis seule à partir de maintenant. Je ne peux penser à autre chose que c'est le trou noir.

Je me réveille dans mon lit, je suis toujours dans cette même robe noire... Ce n'est donc pas un rêve...

- Ah tu es réveillée... Tu n'as pas trop mal à la tête ?

J'hoche négativement de la tête. Je me retourne dans mon lit, je n'ai envie de parler à personne, tout ce que je veux c'est dormir.

- Je te laisse te reposer. Si tu veux manger, je t'ai fait un repas que j'ai mis dans le frigo. Ne te laisse pas mourir de faim, s'il te plaît.

Je ne bouge pas, pour lui faire comprendre que quoi qu'elle dise ce ne sera pas mon problème.

J'avais passé toute ma journée dans mon lit. J'avais même perdu la notion du temps, je ne savais quelle heure il était. J'en déduisais qu'il se faisait tard, car la nuit était tombée depuis un bon moment. 

Mon ventre gargouille, je me lève d'un pas lent afin de trouver quelque chose à grignoter. En ouvrant mon frigo, je remarque le repas que Sana m'avait préparé. Je le réchauffe et me pose à table. 

La pièce est sombre, rien ne va. Je me sens seule. Je regarde la chaise devant moi vide. Mes larmes recommencent à couler. Pourquoi lui était-ce arrivé ? Ma mère, la femme que je respecte tant, celle qui m'a donnée tout l'amour et la joie dans ma vie n'est plus. Tout cela à cause d'un chauffard ivre qui ne l'avait pas vu traverser. Je le déteste, il avait brisé sa vie en quelques secondes. J'espère que sa place en prison lui sera bénéfique toute sa vie pour voir le mal qu'il a fait dans ma vie.

En mangeant, je me remémore mes souvenirs avec elle, cette femme qui aimait sourire. J'espérais que là où elle est, qu'elle repose en paix. Me voilà orpheline sans père, ni mère. Mes deux parents m'ont tous deux quittés.

Je remonte dans ma chambre, et me mets sous ma couverture. Je m'endors à la seconde, sans un bruit dans la maison.

                                                                             ***

UNE SEMAINE PLUS TARD 

J'ai rendez-vous chez le notaire afin de savoir mon "héritage". Ce ne m'importe pas pour être honnête mais Sana m'a persuadée que c'est important d'y aller. Je ne savais même pas que j'avais un héritage. Mes parents n'étaient pas riches, ni pauvres mais pas au point de me laisser un héritage derrière eux. Rien que pour mon père, dans mes souvenirs d'enfant ma mère n'avait rien reçu, alors pourquoi moi devrais-je recevoir quelque chose ?