XIX [corrigé]

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Je branche mes écouteurs et mets ma musique à fond. J'ai besoin de me libérer, et la musique est parfaite pour ça. Je commence à danser sur le rythme entraînant du nouveau single de Lorde, Green Light.

Un moment après, je m'arrête, pour me changer. J'enfile un jogging et un débardeur.

Je me retourne vers ma porte et le vois :

"-Mais qu'est-ce que tu fous là ? hurlai-je.

Je ne sais pas depuis combien de temps Maël et adossé à ma porte, mais à la vue du sourire dessiné sur son visage, je dirais qu'il m'a au moins vu me changer.

-T'es plutôt bien gaulé la muette, sourit-il.

Je lui balance le premier coussin qui me tombe sous la main à la tronche.

Oh non, la honte !

Je me retourne, sentant mes joues virer au rouge.

-Et il est pas mal ton tatouage. C'est quoi exactement ?

-Euh... euh... je ne vois pas de quoi tu parles, bafouillai-je en me retournant vers lui.

Il s'approche de moi, jusqu'à toucher ma côte.

-Je parle du tatouage que tu as là.

-Euh.. c'est rien... Et puis, qu'est-ce que tu fiches là ? m'énervai-je, en reprenant mes esprits.

-La gouvernante m'a fait entrer, répondit-il en marchant un peu partout dans ma chambre.

-Et tes parents ne t'ont jamais appris à frapper avant d'entrer ? lui reprochais-je.

-Si, et je l'ai fait. Mais tu étais trop occupée à bouger ton petit cul sur je ne sais quelle musique pour m'entendre, dit-il sereinement en me faisant un clin d'oeil.

J'essaie de lui mettre un baffe, mais il retient mon bras.

-Peut-être que les gestes de ma copine ne sont pas très prévisibles, mais les tiens non plus ma jolie.

Je sais qu'il fait allusion au midi ou lui, Nathan et Jessica étaient venus s'asseoir à ma table, à la cantine, et que Jessica avait essayé de me gifler, mais j'avais retenu son bras. Alors comme je déteste ne pas avoir le dernier mot, et voyant qu'il tenait toujours mon bras, je le fait tomber en arrière, en lui faisant un croche patte.

Notre position est faite, de sorte qu'il se retrouve allongé sur le sol, avec moi au-dessus de lui.

-Je ne crois pas que ta pouffiasse de copine apprécie que tu mates mon cul, le défiai-je.

-Et moi je ne crois pas que ma copine apprécie que tu sois si entreprenante avec moi, enchaîna-t-il, en faisant allusion à notre position.

Il inverse les rôles, et se retrouve maintenant au-dessus de moi.

-Alors ma jolie, tu me le montres ton tatouage ou je regarde tout seul ?

-Certainement pas !

Je repasse sur lui et lui demande :

-Qu'est-ce que tu fous chez moi ?

-Tu as oublié qu'on devait travailler tout les deux pour l'exposé ?

-Pas du tout ! On doit travailler avec les autres, simplement, nous c'est sur la première partie.

Il se remet au-dessus de moi. Maintenant, nous sommes collés au bord de mon lit.

-C'était au début ça ma belle !

-Arrête !

-Quoi donc ?

Eyes Shut [Corrigé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant