Retour PDV Mathilde
"-Debout ! lançais-je en tirant les rideaux de la chambre de Maël.
-Tais toi putain ! grogna-t-il en enfouissant sa tête dans les oreillers.
Je lui arrache ses coussins des mains et tire sa couette.
-Bouge Mathilde ! s'agaça-t-il.
-Lève toi !
-Encore un quart d'heure...
-Non, tu te lèves maintenant ! continuais-je d'un ton ferme.
-T'es chiante, râla-t-il.
-Allez dépêche toi ! On a un planning chargé aujourd'hui.
-Ouais, dormir !
-T'as cinq secondes pour te lever : un, deux, trois, quatre et cinq.
Aucune réaction. Rien. Nada. Que dalle.
-Au grands moyens les grands remèdes, déclarais-je en me jetant sur lui pour qu'il se réveille.
-Dégage ! cria-t-il. T'es super lourde en plus.
-DEBOUUUT !
-Ouais c'est bon... Par contre si tu ne pars pas, je ne vois pas comment je pourrais me lever.
Pas faux...
Je me dégage de lui qui se lève enfin.
-Et ben, c'est pas trop tôt !
-Le principal c'est que je me sois levé donc arrête de te plaindre, dit-il.
-C'est l'hôpital qui se fout de la charité ! braillai-je.
-Tu veux bien te taire ? Tu m'agaces, râla-t-il en descendant les escaliers.
Je lui fais alors une petite béquille, ce qui le fait basculer en avant. Il réussit à se rattraper juste avant de tomber et se retourne pour me fusiller du regard.
-Oups, désolé, je suis vraiment maladroite, récitais-je faussement.
-Passe devant ! m'ordonna-t-il."
Oula, ça sent mauvais...
Voyant son regard dur, je décide de le faire, même si je ne présage rien de bon. Je m'avance doucement et réussis à atteindre le sol saine et sauve. J'allais saluer mes parents quand Maël me soulève, m'emmène jusqu'à la porte d'entrée, l'ouvre, descend les quelques marches menant au perron et me balance dans la neige, telle une vulgaire chaussette.
"-MAIS PUTAIN T'ES CON ! hurlai-je comme une malade, frigorifiée par la neige.
-Oups, désolé, m'imita-t-il.
Je me relève rapidement, complètement trempée par la neige, qui laisse mon pauvre tee-shirt blanc transparent, ce que Maël ne manque évidemment pas !
-Ça va ? T'as finit de me reluquer ?
-Après m'avoir fait un câlin ce matin, voilà que tu me montres ta poitrine. Tu me veux dans ton lit ou quoi ? me provoqua-t-il.
-Quoi ? Non mais rien à voir ! Ce matin je me suis jetée sur toi pour que tu te lèves, et en aucun cas pour te faire un câlin ! hallucinais-je. Et si mon tee-shirt est devenu transparent, c'est uniquiment de ta faute !
-Range les griffes, c'était de l'humour.
-Ça ne me fait pas rire, grognais-je.
-Quelle susceptibilité, rigola-t-il. Allez va te changer, tu vas tomber malade. Ce serait dommage qu'on ne puisse pas aller à la patinoire.
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Eyes Shut [Corrigé]
Teen FictionRenfermée, ma définition. Ce mot me colle à la peau depuis bientôt deux ans. Samedi 2 Mars 2017 : le jour où ma vie a basculé... Cette histoire a été entièrement relue et corrigée. Cependant je suis humaine et il est possible qu'il reste quelques fa...