Chapitre 22

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605 jours avant.
Niall

Je fus réveillé par un poids sur mon abdomen qui m'empêchait de respirer correctement mais refusai d'ouvrir les yeux. Ma tête me faisait un mal de chien et je sentais à peine le bout de mes doigts, quant aux souvenir de la soirée de la veille, ils étaient presque inexistants.

Je soupirai, fronçant le nez. Je me revoyais très clairement avec Zayn, une bière à la main, un joint coincé entre les lèvres, mais combien y étaient passé, je n'en avais aucune idée. Une grosse quantité, vu mon état actuel.

Je levai les bras et les posai tous deux sur mes yeux, me protégeant de la lumière du jour qui filtrait à travers mes paupières closes. Et pourquoi j'avais autant de mal à respirer ? Avec un peu de chance, j'étais encore défoncé.

Je laissai retomber mes mains, décidant qu'il était temps que je me lève pour prendre quelque chose qui ferait passer ma migraine, mais, alors que je m'attendais à trouver le contact doux et froid de mes draps, mes doigts se heurtèrent à la rugosité de ce que je reconnaissais être un jean, doublé de la chaleur corporelle de la personne qui le portait.

Un doigt se posa sur mon front et mes yeux s'ouvrirent sous le coup de la surprise. Son doigt descendit le long de l'arrête de mon nez, jusqu'à ma bouche, et ses prunelles accrochèrent mon regard alors que mes mains remontaient de ses mollets jusqu'à ses cuisses.


- Bébé ...


Ma voix n'avait été qu'un souffle rauque, à la fois surpris et soulagé. Elle me sourit doucement, passant ses doigts sur ma mâchoire. Je fermais les yeux au contact chéri et ne mis que quelques secondes à me rendormir.



Skyler

Je déambulai lentement dans les couloirs de l'hôtel, retournant à la chambre de Zayn. J'étais arrivée une paire d'heure plus tôt, et ayant trouvé mon petit-ami encore plongé dans un profond sommeil, j'avais décidé d'aller prendre un vrai petit déjeuner puisque je n'avais pas mangé depuis la veille, quand j'avais pris l'avion.

L'idée de me retrouver coincée ici pour deux jours entiers ne me réjouissait pas vraiment, mais lorsque leur garde du corps, et, d'après ce que j'avais compris, nounou attitrée, Paul Higgins - comme il s'était présenté - m'avait appelé pour me dire que les garçons m'avaient réservé un billet sur un vol pour Los Angeles, je n'avais tout simplement pas pu lui dire que je n'avais pas envie de venir retrouver Zayn.

Donc j'avais pris cet avion, volé au-dessus d'un océan pendant presque 12h pour être finalement accueillie par un homme à l'air sévère qui portait une pancarte avec mon nom écrit à la va-vite dessus. J'avais récupéré mes affaires sans encombres et il m'avait ensuite presque jeté dans une grosse berline noire, sous prétexte qu'il était risqué de rester exposé trop longtemps.

Je m'étais laissé faire sans rien dire et il m'avait conduit à l'hôtel où résidaient les garçons. Il avait profité du trajet pour m'informer que Zayn n'était pas au courant que je venais puisqu'il s'agissait d'une idée de Louis et Harry, qu'ils venaient d'avoir deux jours off, et que je pourrais assister au concert de ce soir. Le genre d'informations dont je me fichais totalement mais qui m'avaient poussé à me demander pourquoi je n'étais jamais au courant de rien, moi. J'arrivai de nouveau devant la porte de la chambre de mon petit-ami et y pénétrai silencieusement au cas où il dormirait encore, mais le lit était vide. Je fronçai les sourcils, me demandant où il pouvait bien être quand la porte de la salle de bain s'ouvrit.

Ses yeux s'ouvrirent en grand alors qu'il réalisait que j'étais là, en face de lui, et je me claquai mentalement d'être étonnée de le voir, lui. Je lui souris doucement, remarquant qu'il ne portait pas de t-shirt.

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