One more try

Chapitre 43

534 jours avant.

Je me réveillai à la sensation d'un peau à peau familier dans un enchevêtrement de draps blancs et bruns. Le soleil filtrait à travers les rideaux semi-opaques très certainement choisis par une décoratrice et éclairait la chambre dans laquelle j'avais dormi, bien différente de celle de Zayn.

Je me retournai, le coton caressant ma peau nue, et me retrouvai nez à nez avec Niall, encore endormi, sa main reposant sur ma taille.

J'effleurai son visage, essayant de ne pas le réveiller, sans pouvoir m'empêcher de m'extasier devant l'expression de plénitude et de calme absolu que prenait son visage lorsqu'il dormait – comme Nolan. J'aurais tout donné pour me réveiller à côté de lui chaque matin.

Soudainement, son étreinte se resserra et je me retrouvai collée à son torse. Il embrassa doucement mon épaule, la mordillant légèrement avant de remonter dans mon cou pour finir par embrasser délicieusement mes lèvres.

- Fais comme chez toi ma puce, marmonna-t-il, la voix encore rauque de sommeil

Les papillons revinrent chatouiller mon bas-ventre. Tout chez lui m'attirait. De la blondeur factice de ses cheveux à l'habitude qu'il avait de me donner mille et un surnoms. Rien que l'entente de sa voix matinale – bien plus grave qu'avant – me donnait envie de ne pas bouger, d'oublier chaque responsabilité, chaque lambeau de bon sens et de passer la journée avec lui, à embrasser chaque parcelle de peau accessible. Mais il s'était déjà rendormi.

J'étais la lève-tôt et il était le lève-tard. Ça avait toujours été comme ça et ça n'avait jamais changé.

Je pris quelques minutes pour me réveiller tranquillement et profiter de son corps chaud contre le mien avant de me glisser hors du lit, allant rapidement enfiler une chemise apparemment fraîchement repassée et visiblement peu portée avant de partir à la recherche de mes sous-vêtements. Une fois couverte, je sortis de la chambre, fermant la porte en faisant le moins de bruit possible, et suivis son conseil : faire comme chez moi.

Je me retrouvai dans un couloir, l'escalier en face de moi et plusieurs portes à ma disposition. J'ouvris celle juste à ma droite et me retrouvai dans une grande salle de bain, lumineuse et parfaitement équipée, dans les tons sable. J'avais l'impression d'être dans une des salles d'exposition d'une marque prospère. En plus des grands miroirs, des multiples produits et de la douche dotée de toutes les technologies, il se payait le luxe d'un jacuzzi. Dans le fond la pièce, une porte reliait probablement la salle d'eau à la chambre. Je restai plantée au milieu de la pièce quelques secondes, presque émerveillée par ce que je voyais, puis en ressorti.

Sur l'étage, je visitai une deuxième chambre, une espèce de bureau presque vide, une salle de jeux typiquement masculine et un dressing, attenant à la chambre lui aussi. J'étais bien loin de l'appartement de Zayn – modeste à sa façon.

Je descendis les escaliers en bois foncé et probablement noble et passait consécutivement dans le hall d'entrée où je retrouvai mes vêtements que je ramassai, le séjour et la cuisine, chaque pièce plus grande que la précédente. J'avais du mal à croire qu'il vivait là tout seul.

En sentant mon ventre gargouiller, je posai mes vêtements sur le grand canapé et décidai de préparer le petit-déjeuner. J'ouvris quelques placards et après quelques minutes de recherche, je finis par trouver ce dont j'avais besoin. J'avais une furieuse envie de pancakes et je n'allais pas m'en priver. Parallèlement, je fis fondre du chocolat et couler du café quand je fus interrompue par deux bras qui s'enroulaient autour de ma taille pour me coller contre un torse familier.